Une journée en enfer.

Nathan regarda furtivement sa montre, l’heure du repas était déjà passée depuis plusieurs heures. Il était en retard sur ses prévisions. Cela allait-il réellement changer les choses ? Peut importe, il ne pouvait plus faire demi-tour. Lorsqu’il releva les yeux, la bijouterie était juste là, à quelques mètres, il était rarement passé aussi près d’un objectif durant ca carrière de franc-tireur. L’adrénaline commençait à envahir son organisme, s’insinuant dans la moindre petite parcelle de son cerveau. Une sensation des plus agréables, il n’avait pas ressentie cela depuis bien longtemps, depuis son dernier J.F.K., le petit nuage rose, la balle parfaite. Ce n’était pas le moment d’être nostalgique, le Taxi s’arrêtait…

Le chauffeur se tourna vers Krows, qui ne comptait pas descendre du véhicule jaune. La seule chose que l’homme vit, fut le trou abyssal du silencieux. L’arme -que le jeune homme pointait juste entre les sourcilles du conducteur, avec une précision terrifiante- n’eu presque pas de recule lorsque le militaire caressa le petit bout de métal que l’on nomme couramment ‘gâchette’, déclenchant le mécanisme et un bruit sourd, caractéristique du .45 silencieux. La scène en devenait presque obscène, tant McLaughlin prenait du plaisir à ôter la vie d’un innocent. La balle, quant à elle, ne traversa par le crane, elle alla simplement se loger au font de celui-ci, liquéfiant au passage la cervelle du pauvre gars, qui n’avait rien fait pour mérité ca. Sauf peut être de se trouvé au mauvais moment au mauvais endroit.

L’assassin, retenait le corps sans vie, pour pas qu’il ne tombe sur le volant et ne fasse hurler le klaxon. Se faire remarquer, là, avec un cadavre sur les bras, n’était la meilleure chose qui pouvait se produire. Il pencha la tête troué, vers la portière et entoura le coup avec la ceinture de sécurité, là, une fois sûr qu’il ne bougerait plus, il sortie, l’arme à la main. La ruelle était imide, poisseuse, mais surtout, déserte, c’était pour ca qu’il l’avait choisi. Il glissa son pistolet, qui avait largement eu le temps refroidir, entre son dos et ca ceinture. Ce qui lui laisse assez de liberté de mouvement pour porté le corps du taxi driver, et le mettre dans le coffre. La première idée qu’il lui était venu était de le mettre dans une des containers qui meublaient la sombre et étroite impasse, mais les restes de métal qui flottaient dans le liquide encéphalique de sa victime, ne devaient pas tomber entre de mauvaises mains.

Le jeune homme referma le coffre, presque trop brusquement, à entendre le grincement qu’il arracha au véhicule. * Ca c’est fait ! *, pensa t-il. Mais ce n’était que le début. Le plus dur, et surtout le plus risqué était à venir. La bijouterie…

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En accord avec les nouvelles règles, j’ai besoin d’avoir certaines informations.
- Le nombre de clients dans la bijouterie
- Le nombre d’employés
- S’il y a ou non des vigiles

Enfin, tout ce qui me serait utile pour continuer. Pour le moment il n’y a pas besoin d’intervention à proprement parlé, j'ai juste besoin de se que mon perso' voit, afin de faire son entré dans la boutique. Pour la déco' etc... Je m'en occupe.

Je rappelle juste, que c'est une bijouterie familiale.

[MJ ON]

Ce n’est qu’une journée de plus à faire ce boulot pourri penser Rob. Il se leva, embrassa sa femme encore assoupie, se servit un café avant de se précipiter dans la chambre de sa petite fille qui pleurait. Il la réconforta puis enfila ses affaires, sa licence, son permis, ses cartes, et ses petits gris-gris, c’est bon il avait tout. Il descendit les marches de son immeuble en sifflotant saluant au passage les quelques personnes qui comme lui se lèvent tôt pour gagner chèrement leur vie dans ce quartier peu aisé de Karandras. A un pâté de maison, il attendit le bus qui devait l’emmener sur son lieu de travail, une compagnie de taxi rien de plus banal en ville. Arrivé, il ne perdit pas une minute et s’installa, rangeant les papiers et vérifia l’état du véhicule et voilà une nouvelle journée qui commençait.
Il embarqua rapidement un type costaud, il y avait juste dit bonjour et lui donnait une adresse, il s’exécuta comme tout bon conducteur de taxi et fut agréablement surprit de devoir se garer dans une ruelle. Rob releva son compteur et au moment d’indiquer le prix de la course, il se trouvait face à face avec le canon d’un flingue. Il ne pouvait dire un mot ni même faire un geste, il repensa juste à sa famille avant de recevoir le châtiment suprême.

Dans cette ruelle vide, rien ni personne n’observait la scène alors qu’à quelques mètres, dans la rue principale, se trouvait un nombre incalculable de passants plusieurs entrant dans une bijouterie, la « Bijouterie Klinsmann », une vieille famille de juifs ukrainiens installés depuis longtemps qui a bâti une solide réputation de joaillier. Le magasin était dirigé par Emmanuel Klinsmann, un vieil homme de près de soixante ans. Il recevait un jeune couple bourgeois venu pour acheter des bagues de fiançailles ne se doutant pas un seul instant qu’il sera la cible d’un braquage, d’ailleurs il a toujours pensé que c’était impossible, le patron ayant une foi infaillible dans son service de sécurité et au nombre de policiers qui patrouillaient dans le quartier, l’un d’eux faisaient la circulation sur un carrefour a cinquante mètres alors que deux autres, matraques en main, tournaient en rond sur l’avenue, après tout cet endroit est à haut risques. Un certain Leontov pénétra à son tour dans la boutique et Klinsmann abandonna son couple pour se jeter sur lui et le saluer. Le patron de cette bijouterie n’étant pas aussi le plus pur des commerçants. La splendide mercedes noir aux vitres fumés de Leontov se trouvait à quelques mètres du magasin et un type en imperméable restait à proximité doit comme un i, adossé sur un poteau tout en faisant fuir les quelques voyous qui s’approchaient trop près du véhicule.

» Une journée, presque comme une autre...