Pablo avait rendez-vous avec X. Il sortit de chez lui, habillé de son tout nouveau costard blanc que X lui avait laissé. Il avait un cigare au bec, et avançait tranquillement dans le quartier latin. Arrivée à l'hôtel auquel X lui avait rendez-vous, il se rendit dans sa chambre. Il entra et serra la main de X, avant de s'asseoir, comme à son habitude, en face de lui. X prit directement la conversation.
- Pablo, je suis content de te voir. J'ai une mission très importante à te confier, qui pourra nous rapporter gros. Cette mission t'amenera au Portugal, où tu iras à la rencontre d'une vieille connaissance ... qui doit-être exterminée. Je lui avait confié une partie de mon pouvoir et il devait s'en occuper. J'ai appris récemment que ce salaud en avait profité pour faire fortune. Une fois là-bas, tu te rendras au lieu dit et tu iras chez lui en te présentant comme représentant de X. Il t'accueillera bien sûr. Tu lui tiendra la discussion. Pendant la discussion, tu essayeras de t'assurer que personne n'est chez lui. Une fois cette chose faite, il te demandera de rester manger, et c'est à ce moment que tu l'achévera à coups de couteau. Quand tu l'auras tué, appelle moi. Plusieurs hommes viendront chercher son corps. Pour cette mission, tu auras une tenue plutôt discréte, une cape noire avec une capuche. Un avion t'attend dans 30 minutes à l'aéroport, j'ai appellé un taxi. Si tu réussis cette mission, tu prendras sa place et tu pourras prendre possession de ses richesses. Tu auras également une belle prime. Tu peux y aller.
Pablo ne dit pas un mot.ll acquiesça d'un signe de tête, se leva, et sortit de la piéce. Arrivée en bas de l'hôtel, il monta dans le taxi. Après une bonne vingtaine de minutes de route, Pablo descendit du taxi et entra dans l'aéroport. Il avait juste une valise, qui contenait sa tenue, ainsi que son billet d'avion. Il sortit le billet d'avion et approcha du guichet. Il rentra enfin dans le terminal et attentit cinqs minutes. Il monta enfin dans l'avion. Après deux heures de vol, Pablo sortit de l'avion et un taxi l'attendait. Il l'emmena à l'endroit voulu. Pablo avait enfilé sa tenue dans le taxi. Le taxi s'arrêta et laissa Pablo seul dans cet endroit lugubre.
La brume glacée flottait au-dessus des eaux sales de la rivière qui serpentait entre des berges envahies de mauvaises herbes et parsemée d'ordure. Une immense cheminée, vestige d'une usine désaffectée, se dressait comme une ombre menaçante. Il n'y avait aucun signe de vie à part un renard décharné qui s'était avancé furtivement sur la rive pour venir renifler avec espoir de vieux emballages de poisson-frites abandonnés dans l'herbe haute.
A cet instant, une silhouette mince, surgie de nulle part, apparut au bord de la rivière, la tête enveloppée d'un capuchon. Le renard se figea, fixant d'un regard méfiant l'étrange phénomène. Pendant quelques instants, la silhouette sembla examiner les alentours puis elle s'éloigna à pas légers et rapides, sa longue cape bruissant au dessus des herbes. Le renard prit la fuite, ne sachant que faire face à Pablo Juanez. Il atteignit le sommet du talu où une vieille balustrade séparait la rivière d'une étroite rue pavée. Il regarda les interminables rangées de maisons délabrées aux murs de brique qui s'étendaient devant elles, leurs fenêtres éteintes, aveugles dans l'obscurité. Il se glissa dans une ouverture entre les barreaux rouillés de la balustrade et se hâtait déjà de traverser la rue. Il s'engouffra entre deux maisons, dans une allée qui menait à une autre rue presque identique. Plusieurs réverbères étaient cassés et Pablo courait entre des taches de lumière et des ombres noirs. Il tourna à l'angle d'une autre rue. Il s'enfonçait maintenant plus profondément dans le labyrinthe désert des maisons de brique. Enfin, il se précipita dans une rue au-dessus de laquelle la haute cheminée d'usine semblait planer comme un doigt géant dressé dans un geste de réprimande. L'écho de ses pas résonna sur les pavés, tandis qu'il passait devant des fenêtres cassées et masquées par des planches, jusqu'à ce qu'il atteigne la toute dernière maison, où une faible lueur filtrait à tavers les rideaux d'une fenêtre du rez-de-chaussée. Pablo frappa à la porte.
- Qui est la ? Si vous êtes un démarcheur, allez-vous en !
- Je suis un représentant de X, ouvrez cette porte s'il vous plait.
- Très bien, entrez.
Un homme d'une quarantaine d'année ouvrit la porte. Il ouvrit la porte un peu plus largement, la lumière qui venait de l'intérieur éclairant Pablo. Il s'écarta ensuite pour le laisser entrer. Il se trouva directement dans un minuscule salon. Les murs étaient entiérements couvertes de livres, la plupart reliés en vieux cuir noir ou marron. Un canapé élimé, un fauteuil délabré et une table branlante étaient regroupés. L'endroit paraissait négligé. Pablo pensa que c'était fait exprés, que l'homme en face de lui essayait de dissimuler sa fortune, croyant qu'il n'avait pas encore été découvert par X. Il invita Pablo à s'asseoir. Il lui servit un Whisky, et ils discutérent.
- Très bien. Pourrais-je savoir pourquoi X vous a envoyé ?
- Pour une simple vérification, pourrais-je faire le tour des lieux ?
- D'accord, je vous accompagne.
Ils firent le tour de la maison. Les autres piéces étaient bien sûr plus riches. Pablo regarda bien, il n'y avait qu'eux d'eux dans la maison. Après une bonne heure de discute. L'homme lui proposa alors un repas, que Pablo accepta. Ils commencérent à manger et Pablo observa bien l'homme. Il savait où le coups devrait être porté. Il allait lui mettre le coups en pleine glotte. Pablo leva son couteau et lui porta un coups en pleine glotte. L'homme lacha ses couvertes et ouvrit sa bouche, mais aucun son n'en sortit. Le sang coulait abondamment de son cou. Pablo lui remit plusieurs coups de couteau dans le visage et dans le corps. L'homme succomba. Pablo sortit son téléphone portable et appella X. 2 heures plus tard, une voiture se gara devant la maison, emportant le corps de l'homme. Mais Pablo l'avait fouillé et avait remarqué un bout de papier dans sa poche droite, avec une combinaison. Pablo avait remarqué un tableau suspect au deuxiéme étage. Il le décrocha, il cachait un coffre. Pablo l'ouvrit grâce à la combinaison et découvrit la richesse de l'homme, qui était plutôt grande.
A déterminer par le MJ : Prix de la mission, estimation de la richesse ( pour diversifier ca peut être de l'argent et des objets, genre une voiture ou un truc comme ça ) + déterminer le salaire ( car Pablo succéde à l'homme ).