C'est juste les affaires

Invité

Vito faisait une balade dans le parc, il devait être 19 heures quand son téléphone, qui se trouvait dans la poche de son pantalon, commença à vibrer. Il décrochât, et au bout du fil, Tommy ! Il lui parla d’une affaire, Vito devait prendre 5.000 $ en cash et retrouver Tommy le lendemain à la boulangerie pour une affaire importante. Vito ne broncha pas, il raccrochât son téléphone et le remit en place avant de commencer à marcher vers le premier guichet de banque automatique. Il en trouva un non loin de son appartement, il effectua le transfert, et de gros billets verts virent prendre place dans son portefeuille… Il rejoint la résidence ‘’Ramona’’ où ce trouvait son appartement, il monta les marches qui le séparaient de son étage et ouvrit la porte de son appartement. Il mit son portefeuille sur une table basse et hotta son veston. Il prit une enveloppe dans un tiroir et plaça le fric dedans.

Après avoir passé une bonne nuit de sommeil, il s’habilla d’une chemise, d’un manteau fin et d’un pantalon, le temps était chaud ! Il prit son flingue, son fric, les clefs de sa voiture et le calepin contenant des écritures cyrilliques avec lui. Il devait donner le calepin à Serge Helvitch le plus tôt possible, c’était peut-être ce qui allait faire baisser les tentions entre les deux Mafias. Ce qui serait mieux pour les affaires !

Il quitta ensuite son appartement et marcha en direction du sous-sol,… Il monta dans sa voiture garée avec soin et s’éloigna de la résidence ‘’Ramona’’. Il n’y avait pas de trafique en ville, Vito arriva très vite à destination. Il se gara devant la vitrine de la boulangerie et sortit de sa caisse. Il pénétra dans la boutique, la clochette de la porte alerta le père de Tommy qui le salua et lui ouvrit la porte de l’arrière boutique où ce trouvait Tommy, assit, vêtu d’un splendide costume. Il fonça en direction de Vito et lui fit une accolade amicale avant de prendre la parole.

« Je suis nommé Vito ! Nommé !

-Magnifique, tu vas être respecté de tous ! Et officiellement dans la famille !

-Oui ! Je vais me rendre à la cérémonie très bientôt. D’abord, on va chez Francesco, tout les deux. Il y a une fête après la cérémonie, dans un bar privé. Il faut être bien habillé pour entrer ! Ensuite, on va investir tout les deux, pour fêter ça ! Avec les 5.000$ que t’as amené. Enfin, 3.000$. Je t’ai réservé un costume à 2.000$.

-Parfait fratelli ! J’aurais l’occasion de rencontrer du monde à la fête ! Et, sinon,… Investir dans quoi ?

-Dans un casino clandestin,… T’auras ta part, et Ernesto aussi, maintenant que je suis officiellement dans la famille, je joue dans la cour des grands ! Après tout ça, j’aurais une surprise pour toi ! Allez, prend ta caisse, on va chez le tailleur. Je sors ma caisse !

Tommy était rayonnant, Vito ne l’avait jamais vu comme ça, mais c’était un jour d’événement ! Tommy allait être nommé Soldato ! Il allait avoir le droit de tout faire, un véritable permis de voler ! Le plus grand honneur que l’on puisse faire à quelqu’un de la Mafia Italienne…

Il avait pensé à Vito en plus ! Il avait prit le temps de commander un costard, et il avait un projet, investir dans un casino clandestin ! Vito allait gagner un peut de fric chaque mois, à la longue, cette affaire allait être rentable !

Vito marcha jusqu’à sa voiture, Tommy sortit la sienne du garage. Il passa devant Vito et commença à le guider. Au bout de 5 minutes. Tommy ce gara devant une enseigne en forme de ciseau et sortit de sa voiture, il fit signe à Vito de faire de même et de l’accompagner à l’intérieur. Le tailleur salua les deux hommes et prit une house sous le comptoir où ce trouvait un magnifique costume trois pièces. Vito l’enfila, il lui allait à ravir, un costume gris, chemise noire, un trois pièce en soie, pas de retouches à faire ! Il conclut la vente, il garda le costume sur lui, et mit ses anciennes affaires dans la house qu’il déposa dans son coffre, après avoir payé le tailleur.

Là, Tommy commença à lui parler sur le trottoir.

« Je dois me rendre à la cérémonie. Tiens, l’enveloppe contient la thune pour notre investissement, et le papier c’est l’adresse du casino. Julio est sur place. Il t’attend, et il te guidera jusqu’à la fête après. »

Tommy monta dans sa voiture, fit signe à Vito et partit. Vito fit de même, mais il passa en territoire Russe avant d’aller au fameux casino, effectivement, le restaurant Irkoust n’était pas loin du magasin de costume, et Vito avait justement le temps d’aller déposer le calepin. Le territoire Russe était nettement plus actif que le territoire Italien. Il y avait des gens partout, de nombreuses voitures. Mais bon, le restaurant était dans un ‘’beau quartier’’. Les quartiers populaires du territoire Russe doivent être semblables à Little Italy !

Vito trouva assez rapidement le restaurant, il ce gara et sortit de sa caisse. Il n’y avait pas de garde à l’extérieur du restaurant, du moins, ils ne se faisaient pas remarqués si ils étaient présents ! Vito poussa la porte de l’établissement qui était vide, un serveur vint à sa rencontre, Vito demanda à voir le patron du restaurant. Le serveur s’éclipsa quelques secondes et un homme, munit d’un tablier et d’une toque sortit d’une porte derrière le bar. Il vint prêt de Vito qui prit la parole.

« Bonjour, j’ai ici un objet, pour Serge Helvitch,… De la part de V. Luchetto. Pour prouvez notre sympathie à votre, ami et,… Patron.

-Ah oui ! Passez donc l’objet. »

Vito sortit de sa poche le calepin, il le passa au chef du restaurant qui sourit tout en hochant la tête. Vito le salua et ne dit pas un mot de plus, il quitta le restaurant et remonta dans sa voiture. Une fois à l’intérieur, il prit l’enveloppe que lui avait donné Tommy et compta le montant. Il y avait 7.000 $ en gros billets dans l’enveloppe, il prit ensuite le papier où était noté l’adresse de ce casino et commença à rouler. Il trouva rapidement l’endroit, c’était à Little Italy,… A la vue de sa voiture, qui n’était pas très discrète, Julio fit de grands signes à Vito qui ce gara aussitôt, il sortit de la caisse en embarquant le fric et partit à la rencontre de Julio. Les deux hommes engagèrent une poignée de main rigoureuse, Julio prit ensuite la parole.

« Le casino, c’est à l’étage de l’épicerie. J’empêche les gens de rentrer dans l’épicerie pendant la transaction, le patron du casino est avec quelques clients bourrés aux As. Pas de flingue, pas de violence, tu négocies tranquille. On protège déjà l’épicerie, si on veut avoir le contrôle total du commerce. Faut le casino ! Tu te fais appeler Gentleman, maintenant prouve que t’en es un, fratelli ! Ah oui, le type du casino. Il n’est pas au courant de ta visite. Même si il doit s’en douter un peu."

Vito hocha la tête positivement et franchit la porte de l’épicerie. L’épicier était là, derrière son comptoir. Il fit un grand sourire à Vito et ouvrit une porte qui donnait sur un escalier. Viot emprunta ce dernier et il se retrouva autours d’une dizaine de petites tables de jeux. Il y avait un minibar des sièges,… Le parfait petit business clandestin. Tout au fond du casino, un type avec un grand chapeau coloré comme un damier parlait à tout le monde, offrait des verres,… Pas de doutes. C’était le patron de la boite. Il ramassait également les billets sur les tables de jeux,… Vito s’avança dans sa direction, lui sourit et engagea une discution.

" -Bonjour, c’est vous le patron de la boite ?

-Oui, mais ne soyez pas impressionné, prenez donc place à une table.

-Je ne suis pas la pour jouer Mr,… Mr ?

-Laszlo Gorgie. Mais pourquoi êtes-vous là alors ?
-Pour avoir un pourcentage sur vos gains, Mr Gorgie. C’est Tommy Mezalo qui m’envoye.

-Je mange pas dans la main de Mezalo !»

Vito sortit l’enveloppe remplie de fric de sa poche et présenta la somme au type du casino.

« -Mais avec 10.000$, vous pourriez changez d’avis… Ernesto Balisano serait très déçu d’apprendre qu’il n’aurait pas sa part dans votre affaire… Et, ça doit être dur de jouer aux cartes sans les pouces. Avec nous à vos côtés, votre commerce ne risque rien.

-D’accord, on fait équipe ! Dites à Tommy qu’il,… Qu’il est très aimable. »

Ce fut la dernière phrase que dit le patron du casino avant d’arracher l’enveloppe des mains de Vito qui quitta ensuite l’endroit. Il descendit les marches et s’approcha de Julio pour lui donner les nouvelles. Il monta ensuite avec Vito dans la Jaguar afin de se rendre à la fête. Le bar privé n’était pas très loin. Julio connaissait bien le coin ! L’entrée du bar était bloquée par de nombreuses voitures de luxe. Vito trouva une place à une bonne cinquantaine de mètres de l’entrée. Une fois à l’intérieur, après avoir été ‘’contrôlé’’. Vito commença à chercher après Tommy, et alla à sa rencontre.

« -C’est fait, Tommy.

-Parfait, maintenant, entant que Soldato de la famille. J’estime que tu as fais tes preuves. Et que tu peux devenir mon exécutant. Mon grandi Barccia ! Tu recevras, chaque semaine, ta part sur le casino. Maintenant, prend un verre et amuses-toi ! »

(HJ : J'ai une étrange maladie qui m'empeche formellement de laisser des salaires en un seul RP, même si celui-là et soigné et pas trop mal fait Twisted Evil

)

MJ :

Seul ombre au tableu : Lazslo Gorgie, patron du casino, était loin d'être assez courageux pour avoir lancé l'affaire tout seul. Un petit caïd du secteur Européen : Enzo Malcone, l'avait épaulé, en lui financant un quart de l'argent necessaire au casino.
Quelques minutes à peine après le départ de Vito, Lazslo lui avait immédiatement téléphoné, le prévenant de l'affaire.

Enzo avait beau ne pas être Boss d'une organisation gigantesque, il ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds. Partager les gains avec la mafia revenait à couper la plupart de ses bénéfices. Si bien que le caïd envoya plusieurs hommes pour protéger son buisness. Quand Vito ne reçut pas la part promise, il comprit que quelque chose n'allait pas.

Un informateur de la mafia lui donna tout les renseignements disponibles sur Malcone. Il dirigeait un groupe d'une quinzaine d'hommes, dont cinq protégeait désormais le casino, les autres travaillant avec leur Boss dans un petit entrepot d'un quartier relativement désert de l'European Sector. Les hommes de Malcone sont tous armés de Uzi et ont la gachette facile, comme tout gorille qui se respecte.

A présent, Luchetto devait soit lâcher l'affaire, soit s'occuper d'Enzo, sâchant que lui, n'abandonnerait pas son casino clandestin ...

» Le Service des Affaires Occultes
» Une guerre de gang... LB, juste fouteur d'embrouille ![MJ]