Deux morts, de la drogue, what else ? | [Pv Marshall]

Il était à peu près minuit, et les rues étaient encore bondées de monde. Hell était encore au centre ville. Elle rentrait de la Casa de Cuba. A vrai dire, elle s'était dégonflée, elle n'avait pas réussit à buter ce gars. Elle s'en voulait, elle se ramollissait à vue d'oeil. Elle craignait que ce ne soit la fin. Poussée par des bons sentiments, elle n'avait qu'à rentrer. Elle perdait peu à peu toute volonté de rester en ces lieux. C'était dangereux. Elle était sensée s'y sentir à son aise, pourtant c'était bien loin d'être le cas. Il fallait qu'elle se ressaisissent avant de laisser aller sa chance de coincer le pourri qui avait la peau à son père. Il faisait plutôt froid ce soir-là. Le ciel était couvert et elle se demandait, s'il n'allait pas pleuvoir. Il fallait qu'elle rentre...
Elle prit les petites ruelles, histoire d'aller plus vite, néanmoins, elle aurait dû s'y attendre, elle tomba sur deux gars. Longeant les murs, le regard sombre, l'un d'eux s'approcha d'elle, il ouvrit sa veste et lui proposa ce dans quoi elle avait travaillé pendant des années : de la drogue.
Elle sourit, laissa échapper un rire tout ce qu'il y avait de plus charmant, et passa son chemin. LA gras la suivit, insista. Il faisait la première gratuite. Elle l'envoya bouler. Elle n'était pas dupe, elle ne se laisserait pas pigeonner de la sorte. L'autre gars vint se joindre à eux. Il poussa d'ailleurs Hell contre un mur, qu'elle heurta plutôt violemment. Elle gémit. Son regard devint noir. Elle en avait marre d'être traiter comme de la merde depuis son arrivée ici. Elle avait vraiment l'air d'une pute, de la fille de base, de la p'tite conne qui se laisse pigeonner ?
Son souffle se mit très bat, son pouls se calma. Un sourire sadique vint alors se dessiner sur ses lèvres. Peut-être n'est-ce pas encore tout à fait fini ? Ce soir, elle saurai...
Elle gardait toujours son sabre dans le dos. Avec chance, les deux gars n'avaient rien remarqué. Ils commençaient à s'exciter, à tourner, à s'impatienter. Hell dégaina, et trancha le premier gars au niveau de la gorge. La plaie était belle, et déversait du liquide vermeille en grande quantité. Elle se reconnaissait bien là. Elle n'abandonnera, tuer lui plaisait trop pour cela.
L'autre la regarda fixement avec de s'enfuir. Hell le regard puis se saisissant d'un aiguille, la souffla. Elle partit alors se loger dans la nuque du pauvre malheureux qui tomba au sol mort. Le poison était efficace, elle s'en félicitait.
Elle se baissa et observa sa première victime. Elle entendit du bruit mais ne bougea pas. Elle fit ses poches, mais il n'avait rien à part de la drogue, et deux dollar. Elle soupira.
Elle partit voir ce que possédait l'autre. Il n'avait rien non plus.
Hell rengaina son arme, et s'apprêta à repartir, quand elle percuta quelqu'un. C'était un homme, plutôt grand. Elle leva les yeux, et vit qu'il s'agissait d'un afro-américain. Avait-il assisté à la scène ? Elle n'en savait rien.
Devait-elle se justifier ? Ou partir ?
Elle préféra ne rien dire. Elle s'adossa au mur, et contempla les deux gars. Le sang avait giclé au moment où elle avait tranché la gorge du premier gars, et avait marqué sa joue de quelques éclaboussures de sang.
Elle se retourna et toisa l'homme. Elle sortit un aiguille, au cas où...

Je Marche dans la ville, rue après rue contemplant le calme. Certaine rue étaient encore bien remplis, c'était normal et à cause des établissements de nuit. J'avais sur moi un desert eagle à la ceinture comme les cow-boy de l'ancien temps. J'étais vêtu d'une simple veste de cuir, un polo noir, un bonnet noir, un jean bleu foncer. Oui à me voir j'étais tout de suite le gangsta à éviter, tout en noir prêt à braquer. Mais en fait à cette heure je me promène tout simplement, je fume une cigarette qui me reste de mon dernier paquet. Oui car récemment les magasins ont augmenter leur prix, et ce paquet est mon dernier. Il me reste cinq cigarette, six si on compte celle que j'ai dans la bouche. La démarche était la même que d'habitude, les épaules balançant un peu sans exagérer, et sur le passage je serre une main de temps en temps. Tout ce passait bien pour le moment, dans les grandes rues, jusqu'à cette malheureuse minute... Il était minuit et une minute. Je monte dans la mercedes quand je me rend compte que je suis suivis, j'ai beau accélérer je ne peux les semer. Ce sont les wolves j'en suis sur, je me gare rapidement sur le côté et part en courant dans une rue à droite. Je traverse une dizaine de petites rues, je les aient semer je pense. Je pose ma main droite sur un mur de brique, penchant la tête vers le sol soufflant un bon coup.

Relevant la tête prêt à repartir, je jette un coup d'oeil rapide. Personne, pas de bruit, je peux enfin marcher tranquille. J'appelle un collègue qui est au black Tiger, je lui dit que si je suis pas devant le block dans une heure il faut qu'il vienne me chercher en ville avec un arsenal dans le coffre.

Bon après le coup de téléphone je peux marcher enfin tranquillement, mais un peu sur mes gardes. Un bras gauche le long du corps, j'entends deux ou trois bruit suspect plus loin qui me font mettre ma main droite au niveau de la ceinture. J'avance attentivement, lentement, sans faire le style détective pour qu'on démasque mon côté gangsta. Mon doigt enlève la sécurité, je prend un dernier tournant et je vois une femme. Aussi bizarre que ça puisse parraître, il y a des cadavres au nombre de deux. Non mais laissez moi finir, ce n'est pas cela qui est bizarre cela fait partit du décore de la ville. Observateur que je suis, ex agent gouvernemental, je remarque du sang sur le bitume, du sang frais on le sent grâce à un nez un peu sensible. Je ne suis pas sur par contre, mais je crois avoir aperçue la poignée d'un Katana derrière le dos de cette jeune femme, ce qui ne m'étonnerait pas. Elle reste non loin des cadavres, c'est elle la criminelle sauf si c'est une flic. Mais elle a du sang sur le visage, je peux remarquer sur un des deux cadavres que sa gorge a été trancher. Je reste debout devant elle, laissant ma main sur le gun, la tête se levant un petit peu... La jeune femme était dos au mur, je ne pouvais voir si c'était bien un katana qu'elle avait derrière le dos.
J'allais ouvrir la bouche quand, au moment ou je jette un bref coup d'oeil au cadavre le plus près... Je reconnais Nicky, un dealler qui avait essayer de violer Nadyana. Cette femme venait de me rendre un service.. Le sourire au bord des lèvres, rien de bien distinct, j'ouvre enfin la bouche m'approchant d'un pas en avant tout en parlant.

"Tu devrais pas rester ici, il y a une patrouille qui tourne dans ces petites rues... Ils ne vont surement pas tarder si on se fit aux habitudes."

J'étais ni gentil, ni sec, je restait sur un ton neutre, franc, bref. J'étais l'ex maire de cette ville, j'avais imposer quelque système de fonctionnement aux forces de polices ce qui m'a toucher permis de faire coordonner mes crimes. Actuellement pas mal de choses avait changer, mais pas cette patrouille. Mickael, Nina, et Sawners, voilà les trois pourritures qui patrouillait dans le coin. Par bonheur je les connaissaient bien, ils étaient pourris enfin je suis pas très sur pour le moment. Il lui fallait partir, et moi j'avais un gun et ces cons ne me ferrait pas de cadeau, sauf si je les pais. Enfin j'avais des chances de m'en tirer sans payer, mais elle non.

"Suis moi je connais un chemin.."

Ce que je fessais était normal, entre criminel je pense qu'on peux s'aider. Même si elle est blanche, même si ELLE est une femme, même si c'est sans doute une tueuse à gage.... Tant qu'on est pas concurrent, dans le crime rien nous empêche de nous soutenir si on en a l'occasion. Je pense qu'elle me suis, je prend tout droit, rapidement une rue sombre qu'on distingue mal si on ne connait pas, puis toute une suite de petite rue... On ne passe pas à deux ou avec un véhicule, on quitte doucement le quartier riche de Karandras. Même parfois on peux avoir une impression de bidon ville américain quand on voit un passage couvert de taul, passage nommer impasse... Alors qu'il y a bien un passage. Enfin c'est très rapide, on ce retrouve vite sur une rue normale en moins de trente seconde. Il y a un bar en vue non loin de là, une pharmacie de fermer, quelque petit commerce. Je venais de la sortir d'une merde presque inévitable, savoir si elle me remercierait... Moi personnellement je m'en fou mais ça fait toujours plaisir.

La mort venait de frapper, une fois encore...
Elle se tenait là, contre ce mur délabré à contempler les cadavres des deux gars qu'elle venait de tuer. Elle fut parcourut d'un long frisson. Le bon vieux temps. Elle se mit à sourire, imperceptiblement, dans la nuit. Elle se sentait forte, et pourtant faible, mais ça n'avait plus la moindre importance, car elle venait tout juste de renouer avec elle-même. Elle ne désespérait pas. Elle savait ce qu'elle voulait, et ferait tout pour l'obtenir. Il n'était aucunement question de baisser les bras. Pas maintenant, plus maintenant...
Un vent frais, presque lugubre, soufflait dans la ruelle, balayant de son souffle obscur les cheveux de la jeune fille. Elle frissonna à nouveau. Ses yeux se fermèrent, et ses mains se détendirent. Elle avait fait la paix avec elle-même. Elle était prête.
Son souffle se faisait lent, caverneux. Mais son sourire, lui, ne semblait pas vouloir disparaître. Doucement, elle se laissa glisser le long du mur, jusqu'à ce qu'elle se retrouve assise sur le bitume. L'endroit était plutôt humide mais ça ne la dérangeait pas. Lentement, elle rouvrit le yeux, et se rapprocha du cadavre de l'homme qui avait la gorge entaillée. Il était encore chaud... Hell étouffa un rire sournois. Elle glissa alors sa main sous le pull de l'homme. Son peau semblait encore vivre. Mais elle savait très bien, que dans quelques heures elle serait devenue froide, glaciale.
Elle retira sa main, et se laisse tomber sur le côté. Son bras se plaça sous sa tête. De sa main libre, elle frôla la gorge ensanglantée du pauvre malheureux qui venait de rendre l'âme. Elle glissa un doigt puis deux dans la plaie béante qu'elle avait elle-même faite grâce à sa nouvelle arme. Le sang semblait encore bouillonner. Mais en réalité, plus le temps passait plus la vie s'en échappait...
S'appuyant sur sa main, elle se releva paisiblement, et regagna sa place contre le mur, humide et froid. La vie, la mort... Elles étaient encore présentes dans cette ruelle.
Hell ferma ses yeux. L'odeur cuivrée du sang lui montait doucement au nez. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas pris le temps de la savourer. Elle s'en délecta quelques secondes, jusqu'à ce que le bruit d'une sirène vienne la sortir de sa torpeur. Les policiers faisaient leur ronde. Ils n'étaient pas loin. Elle voulut se relever mais ne s'en senti pas la force. Elle se sentait trop bien, ici, entourée de ses cadavres. Néanmoins, elle se décida à se relever. Elle s'apprêtait à partir qu'elle percuta un homme, un black. Elle le toisa un instant, et sortit une aiguille, au cas où...
Néanmoins, elle parvint à la désarçonner de part son attitude déroutante. Il vint alors à s'exprimer. Ses intentions n'étaient en aucun cas belliqueuses. Il s'arrêta, elle enchaîna.

« Oui, je les ai entendu... »

Elle n'ajouta rien. Elle se trouvait dans un état que je qualifierai de second. Elle n'était pas très nette. Ca lui arrivait rarement, mais tout de même. Elle baissa les yeux sur le sol, et jaugea l'espace d'un instant les deux cadavres. Elle fit un signe à l'homme, peut-être pour lui dire qu'elle était d'accord avec lui. Elle se baissa sur le premier cadavre, et sortit le sachet rempli de poudre blanche de sa poche intérieure. Elle le regarda un moment, puis l'homme reprit la parole. Elle ne dit rien. Elle plaça la drogue dans son sac, et suivit l'inconnu sans mot maudire. Elle savait qu'elle ne devrait pas le suivre, mais son état était tellement étrange... qu'elle aurait pu tuer n'importe qui, n'importe quand, et bien sûr n'importe comment. Elle le suivit, le suivit dans l'ombre, et le long de ses rues étroites. Elle n'avait pas peur, elle ne craignait. Elle profitait juste de l'aubaine de pouvoir échapper aux flics. Au bout d'un moment, la lumière vint à réapparaître, et Hell reconnut le quartier. Ils s'arrêtèrent. Elle tenta de se ressaisir, et lança :

« Merci... »

Elle n'avait que ça. Enfin non... Elle sortit le sachet qu'elle avait piqué au dealer, et le lui tendit, sans un mot. Elle était dans la merde, ça faisait deux gars de plus sur la liste, sans qu'elle prenne encore la drogue. Et puis, ce n'était pas vraiment son truc, autant que lui en profite...
Les yeux rivés sur le sol, elle attendait une quelconque réaction de l'homme.

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