Espionnage industriel

Serguei lissait son bouc en ayant l'air de réfléchir. Il attendait patiemment dans une salle d'attente officieuse de Fly and Co, seconde plus grande usine aéronautique de Karandras. Bien entendu, il ne s'agissait pas d'un vrai bouc mais de l'une des postiches qu'il avait acheté il y a peu, tout comme la perruque qu'il avait mise sur sa tête et qui formait une queue de cheval qui trainait sur son dos.
Ainsi "déguisé", il ressemblait à un producteur de mauvais télé-films, son costume bon marché confirmait cette image. Mais il n'était pas là pour avoir l'air classe, mais seulement pour avoir une entrevue avec son futur employeur : Mark Rieeves : Co-Directeur de Fly and Co. Un novice ne se serait pas "déguisé" pour avoir rencontrer un employeur, mais mieux valait se méfier de tout le monde. Si un jour Rieeves décidait de lâchait son homme de main, mieux valait qu'il ne connaisse pas sa véritable identité.

Un homme bien coiffé, serré dans un costume ostentatoire de mauvais goût, ouvrit l'une des deux portes de la pièce, arrachant Serguei à la lecture du magasine féminin -classique d'une salle d'attente- dans lequel il était plongé.

"Steeve Rio je suppose ?"

"Bingo !" répondit Serguei qui commençaient à s'habituer aux faux noms.

"Entrez, je vais vous recevoir. "

L'homme, qui n'était autre que Mark Rieeves, fit entrer Serguei dans son bureau et le pria de s'installer dans l'un des fauteuils posés devant son bureau. Serguei s'executa, plongeant ses yeux dans ceux de son employeur.

"Bien Steeve. Ceux qui m'ont parlé de vous m'ont assuré que je pouvais vous faire confiance."

Ceux dont parlait Rieeves étaient des amis de Serguei. L'énorme réseau de contacts que s'était tissé le tueur était plus efficace de jours en jours. Le savoir est une arme, et en cette matière, Serguei était plus armé que n'importe qui. L'un de ses amis lui avait parlé de ce travail pour Fly and Co, apparemment, Rievees voulait qu'on effectue un travail pour lui qui n'avait rien de très légal. Serguei était donc l'homme de la situation.
Mark offrit un cigare à son nouvel homme de main, Serguei accepta avec joie.

"Aucun problème là-dessus. Je serai tout à fait réglo et très... discret quant à tout ce qui se dira dans cette entrevue."

La pièce dans laquelle était Serguei était loin d'être le bureau habituel de Rieeves, ce qui montrait clairement que cette rencontre n'avait rien d'officiel.

"Bien. Je suppose que vous connaissez Aeronautics Society, notre principal concurrent ?"

"Bien entendu. Je sais même qu'ils vous ont devancés sur le marché il y a peu..."

Serguei touchait la corde sensible. Il savait que sa mission aurait avoir avec cette société concurente. Il se demandait encore en quoi elle consisterait. Meurtre du directeur de la société ? Cela paraissait peu probable.

"Oui. Je vois que vous êtes informé. Depuis que leur chaine produit son A712, nos chiffres de vente ont largement baissé dans l'aviation civile. Ils ont signés des tas de contrats avec nos anciens clients, et il faudra des semaines avant que nos ingénieurs n'arrivent à égaler l'A712. Ce délai représente des milliards de dollars de pertes ! Nous ne pouvons pas nous le permettre !"

"Et... ?"

"Je vois que vous êtes direct, j'aime ça. En toute honneteté, ce que je vais vous proposer est loin d'être légal. Ce pourquoi je ne vous demanderai pas de vous limiter par des considérations... disons "éthiques". En bref, vous avez tout les droits, peu m'importe votre façon d'agir..."

"Bien. Et quelle sera ma mission ?"

"C'est assez simple, je veux que vous vous rendiez dans les locaux de Aeronautics Society et que vous leur voliez les plans de l'A712. Pour vous aider, j'ai apporté ici les plans de leurs locaux ainsi qu'une carte pass. Ils donnent ces cartes aux visiteurs occasionels, comme les réparateurs par exemple."

Serguei observa vaguement les plans, ils les regarderaient plus en détail chez lui. Il prit la carte que lui tendait Rieeves, elle lui serait très utile pour pénétrer dans les locaux. Sa mission ne parraissait pas impossible, elle lui demanderait juste un peu de charisme -ce qu'il avait- ainsi que ses talents d'acteurs.
Mark promit à son nouvel "employé" une belle somme d'argent pour les plans. Serguei lui serra la main et s'en alla comme il était venu : discrètement.

Le lendemain, Serguei, toujours avec ses postiches sur le visage, rencontrait Jojo, un type qui pouvait trouver à peu près tout ce qu'on lui demandait en très peu de temps, dans une ruelle de l'European Sector. Le Russe l'avait appelé la veille pour lui demander un "déguisement" très important pour sa mission. Jojo lui tendit un paquet, un sourire sur les lèvres.

"C'est bien ce que je t'ai demandé ?"

"Bien sûr, pour qui me prends tu ? La fameuse tunique de la célèbre "computing agency" au nom de Jon Stewart. Elle est comme neuve. Et un disque dur externe au nom de la même Computing agency. Le tout pour à peine 500 $."

"500 $ pour un disque dur du marché noir et une simple tunique ?"

"Et que veux-tu ? Le textile explose en ce moment. File la monnaie ! Estime toi heureux que je ne te demandes pas pourquoi tu en as besoin mec !"

Serguei aligna les billets en grommelant. La computing agency était l'une des meilleurs agences de maintenance informatique, qui servait la plupart des grandes entreprises, comme par exemple l'Aeronautics Society. Cette tenue permettrait à Serguei d'entrer sans avoir l'air trop suspect.
Il avait décidé la date de son intervention : ce serait le lendemain même. D'ici là, il aurait le temps d'apprendre les plans par coeur.

Le lendemain, Serguei se retrouvait face aux locaux de l'Aeronautics Society, dans l'Avenue of Prosperity. Il portait la tunique intégrale bleue de la computing agency, et avait mis une fausse paire de lunette et une moustache postiche. Il s'était mis un peu de gomina dans les cheveux pour qu'ils aient l'air gras. Il avait tout du parfait informaticien.
Il s'approcha de la première porte de la Society, qui menait à la réception. Une secrétaire l'acceuillit d'un "Bienvenue". Il la salua d'un signe de tête.

"Jon Stewart, ne vous inquiétez pas pour moi : j'ai mon pass !"

La secrétaire n'eut pas le temps de répondre que Serguei avait déjà passé le pass dans la fente attribuée, une double porte s'ouvrit, laissant Serguei entrer dans les locaux de la première entreprise d'aéronautique de Karandras. La validité du pass venait de calmer toutes les interrogations de la secrétaire.

Serguei, se souvenant des plans appris par coeur, suivi les couloirs jusqu'à l'ordinateur principal, au centre des bâtiments. Le tueur portait comme uniques "armes" son couteau de combat et son tournevis, ce qui l'éviterait de passer suspect en cas de fouille.
Il entra dans la salle de l'ordinateur principal. C'est dans cet ordinateur, selon Rieeves, que les plans étaient entreposés.
Barthelemy entra dans la pièce, l'air décontracté, la pièce était relativement petite. Au centre était posé l'ordinateur principal, le tout dernier modèle de PC, très performant, autour, plusieurs postes de travail acceuillaient trois ingénieurs. Il n'y avait ni garde, ni caméra, seuls trois ingénieurs surmenés.

L'un d'entre eux plongea vers Serguei :

"Que faites-vous là Monsieur, c'est une zone interdite au public !"

Serguei leva les mains en souriant. Il montra la plaque à son faux nom, sur sa tunique.

"Du calme Cow boy ! Jon Stewart, de la computing agency. Je viens pour m'occuper de votre merveille là !"

"La computing, mais vous êtes passés il y a moins de deux semaines ! Je n'ai pas été prévenu !"

Serguei garda son calme, ce n'était pas un simple informaticien qui allait l'effrayer.

"Alors il y a du avoir un problème au niveau de votre organisation. J'ai rendez-vous à cette heure précise et je ne reviendrai pas, alors laissez-moi consulter votre ordinateur tout de suite."

"Attendez que j'ai consulté mes supérieurs, je vais essayer de les joindre."

Le type en face de Serguei était un ingénieur autant diplomé que coincé. Il n'avait aucun charisme et tenait absolument à consulter les autres, incapable de prendre une décision seul. Cette fois-ci, il devait se fier à Serguei et non à ses supérieurs pour prendre une décision, sinon, la mission du tueur échouerait.

"Ecoutez moi bien mon pt'it gars ! Vos patrons me paient 200 $ de l'heure, et je doute qu'ils apprécient de me payer 150 $ de plus uniquement parce que vous n'avez pas compris que je viendrais aujourd'hui. Alors ne perdons plus de temps et laissez-moi consulter cet ordinateur ! Je n'ai pas que ça à faire de vous attendre, la computing agency pourrait bien cesser tout commerce avec votre entreprise à cause de vous, ça aussi je doute que vos patrons apprécient !"

Serguei avait été assez autoritaire à son gout, le type l'observait, hésitant. Il fallait qu'il accepte, il le fallait à tout prix...

Serguei avait organisé ce qui lui semblait être un plan parfait. Mais toute sa technique reposait sur son charisme, sur son sang froid, et sur son sens de la spontanéité et de l’improvisation exemplaires. Le risque qu’il encourait était tout de même phénoménal : il se frottait à des génies de l’informatique, qui avaient dressé une sécurité sans pareille pour les plans de leur nouveau bijou. Serguei avait réussi à se débarrasser de cet ingénieur qui n’avait aucune personnalité, et dont la parole comptait autant que la masse d’un électron… Il s’assit tranquillement, installa son disque dur externe, puis commença à fouiner dans les dossiers cachés. Les plans des locaux que lui avait donnés son employeur étaient bien jolis, mais ils ne lui étaient d’aucun secours actuellement. En fait, les plans de ce tout nouveau petit bijou de la première société d’aéronautique de la ville étaient dans les boites e-mail de chacun des cadres, présentés sous formes d’images en pièces jointes. Il fallait donc trouver un mot de passe, et chercher parmi les quelques centaines de pièces jointes planquées dans les quelques dizaines de mails le bon fichier… En effet, il ne pouvait même pas se contenter de copier tout le disque dur, puisque tout se trouvait dans des mémoires virtuelles. Ces ingénieurs là, ils n’étaient pas tombés de la dernière pluie…

(HJ : moi qui voulais être gentil, tu m'oblige à faire des actions peu recommandables...)

Si Serguei avait appris une chose, c'est qu'il ne fallait jamais se limiter à un plan. Certains professionels passaient des heures à planifier toutes leurs futures actions, croyant ainsi être les meilleurs possibles. Ce qu'ils oubliaient, c'est que rien n'était écrit. La moindre chose qu' l'assassin peut avoir oublié peut le mener à sa perte, balayant d'un seul coup tout ses plans.
Serguei avait beau eu duper la secrétaire, user de son autorité sur l'ingénieur, faire attention à ne pas laisser d'empreintes, enfilant ses gants en pretextant "ne pas vouloir salir le matériel", son plan avait oublié les éventuelles sécurités informatiques.

Tout avait pourtant bien commencé, Serguei avait ouvert plusieurs dossiers, cherchant aux hasard tout les documents. L'ingénieur n'osait pas regarder l'écran, de peur de vexer "Jon Stewart". Voyant ses recherches vaines, Serguei avait lancé la recherche "A712", tout en lançant quelques répliques à l'ingénieur :

"Décidément, il vous manque pas mal de mises à jour ! Heureusement que je suis là ! Si vos logiciels ne cadrent plus avec les versions des clients ou des autres bureaux, vous risquez gros !"

Serguei faisait tout pour passer le temps, faisant semblant de s'interesser à la tour de l'ordinateur et tapotant de temps en temps sur les touches du clavier histoire de ne pas avoir l'air passif. Quand sa recherche fut finie, il comprit son erreur. Tout les documents qui portaient le nom "A712" n'étaient que des archives de mail qu'on ne pouvait consulter. Chacune des adresse qu'il voyait avait son mot de passe personnel, et Serguei n'avait rien d'un hacker.
Il ferma sa recherche après l'avoir supprimée de l'archive de l'ordinateur, puis se tourna vers l'ingénieur nerveux qui attendait à quelques pas de lui.
A en voir sa plaque, c'était l'un des cadres de ce service, il devait avoir reçu les plans. Son nom était David Horse.
Il ne restait plus qu'à lui tirer les vers du nez.

L'"informaticien intérimaire" enleva son disque dur de l'ordinateur, le rangeant dans la poche de sa tunique bleue. Il saisit au passage une feuille de papier et un crayon gris qui lui seraient utiles. Il se tourna ensuite vers sa future cible, un grand sourire aux lèvres.

"Eh voilà ! Vous voyez, ça ne vous a pas tué ! Et maintenant, il me reste un petit service à vous demander..."

David grimaça, craignant un nouvel ordre.

"Si vous voudriez bien m'accompagner jusqu'aux W.C."

Au fond, Serguei savait que l'ingénieur accepterait. Mieux valait escorter cet intrus plutot que de le laisser fouiner dans tout les locaux ! Le nouveau plan de Serguei était simple : les plans de l'avion ayant étés envoyés par mail, inutile de les chercher uniquement sur l'ordinateur principal. Le Russe avait lu sur les plans que chacun des cadres disposait d'un bureau personnel, et le naze face à qui se trouvait Serguei ne devait pas faire exception à la règle.

"Euh... pas de problèmes, suivez moi Monsieur Stewart."

Serguei salua les deux autres ingénieurs presents d'un signe de tête. Plongés dans leur ordinateur, ceux-ci n'avaient pas vraiment fait attention à ce visiteur. David Horse accompagna Serguei jusqu'aux toilettes des hommes. Le tueur Russe aurait su y aller seul, il connaissait les plans de l'immeubles, mais à vrai dire : il n'avait pas vraiment d'envie pressantes. Il savait juste qu'il n'y avait aucune caméra ni dans les toilettes, ni dans le couloir qui y menait.

Alors que l'ingénieur était entré dans les toilettes et que Serguei avait vérifié que personne n'y était, le Russe saisit la nuque du pauvre homme et lui écrasa la tête contre le mur carrelé des toilettes. Sonné, David ne comprenait rien de ce qui lui arrivait. Serguei plaça sa main devant la bouche de sa victime et le poussa jusqu'à l'une des cabines de toilettes qu'il referma derrière eux.
Il sortit son couteau et le colla contre le cou de sa victime, lui intimant de se taire avant de chuchoter:

"Bon, je pense que tu as compris que je ne bossais pas réellement pour la Computing agency. Voilà le topo, je suis là uniquement pour les plans de votre dernier avion : l'A712, et je sais que tu as une messagerie où ces plans m'attendent. Maintenant c'est simple, soit tu écrit bien tranquillement ton login et ton mot de passe sur la feuille que je vais te passer, soit tu crèves comme un minable dans des vulgaires chiottes !"

Serguei savait que Horse lui dirait tout, l'homme paraissait tenir à sa vie minable tout autant qu'il tenait à son travail. Une fois que son otage eut l'air calmé, Serguei relâcha quelque peu son étreinte, le couteau toujours dans la main, et tendit le papier et le crayon qu'il avait volé quelques temps plus tôt.
David nota très clairement son login et son mot de passe, d'une main tremblante qu'il maitrisait à peine.

"Ce sont les mêmes login et password pour allumer mon ordinateur, dans mon bureau. Le nom du mail est "Technics712.exe" maintenant laissez-moi partir je vous en prie."

Serguei vérifia que l'orthographe était correcte avant de glisser le papier dans sa poche. Il reserra son emprise sur sa proie, lui chuchotant un nouvel ordre.

"Ok. Maintenant tu vas me filer les clefs de ton bureau et m'expliquer où il se situe, je ne te laisserai partir qu'ensuite."

David fouilla dans sa poche, tendant les clefs à Serguei, puis il expliqua clairement à Serguei l'emplacement de son bureau. Le tueur Russe compara les dires de Horse et les plans qu'il connaissait de tête, et il sut alors à quelle salle correspondait le bureau.

"Merci de ta coopération, je te laisse partir maintenant."

David soupira, soulagé, Serguei fit mine de le laisser passer, mais avant même que l'ingénieur ait pu déverrouiller la porte, Serguei avait saisit son cou de son bras libre tout en enfonçant le couteau au travers de sa gorge. La lame avait été enfoncée de travers, coupant net les cordes vocales de la victime et le tuant sur le coup. Le tout avait été fait sans un cri.
Serguei traina le corps et l'installa sur le siège des W.C. Le couteau était encore planté dans le cou du cadavre, avant de l'enlever, Serguei saisit plusieurs feuilles de PQ qu'il posa autour de la plaie. Il enleva la lame soigneusement tout en enfonçant le papier toilette dans la plaie. Il essuya son couteau, le rangea et remit quelques feuilles de papier dans la plaie du mort, pour ne pas que le sang s'écoule sur le sol.

Satisfait de sa mise en scène, Serguei passa par dessus la cloture des toilettes, après avoir vérifié que personne n'y était entré. De cette manière, la porte restait verrouillée de l'intérieur et on pourrait croire que David était simplement en train de faire ses besoins. Après avoir vérifié qu'il n'avait pas de trace de sang sur lui, Serguei quitta les toilettes, se rendant au bureau de Horse avec l'air résolu de celui qui savait ce qu'il faisait. Il croisa au passage un type en costume qui l'interpela :

"Qui êtes vous et que faites vous ici ?"

"Décidément, vous êtes tous suspicieux par ici ! Je me présente : Jon Stewart, de la Computing agency. Votre collègue David Horse m'a envoyé dans son bureau pour m'occuper de son poste qui a quelques défauts. Il avait du travail à accomplir, il m'a donc laissé ses clefs, ne vous inquiétez pas pour moi."

L'air inquiet de l'homme s'effaça rapidement, et il laissa passer Serguei.

"Bien. Je ne vous retarde pas plus alors."

Serguei trouva facilement le bureau, il fit tourner la clef une fois, entra et referma la porte à clef derrière-lui. Il n'y avait pas de caméra dans les bureaux personnels. Le tueur alluma l'ordinateur, les mains toujours gantées. Il entre login et mot de passe, ils marchaient. Une fois sur le bureau, il ouvrit la boite mail de l'ingénieur, entrant de nouveau login et mot de passe.
Plusieurs mails portaient le nom Technics712.exe, Serguei les enregistra tous sur son disque dur externe après avoir vérifié qu'ils contenaient bien les plans. Il appuya sur l'interrupteur de l'ordinateur avant de quitter le bureau, se rendant tranquillement vers la sortie, esperant que personne n'entraverait sa fuite.

MJ :

Bravo Serguei, on peut dire que c'est digne d'un professionnel, seulement, pendant que tu le menacais, il écrivait un SMS, mais tu l'as eu avant qu'il ne puisse l'envoyer, il était écrit ceci :

" J.Stewart Vol 2 plan a712 "

2h plus tard Ezechiel, un des ingenieurs a besoin de Horse, personne ne sait ou il est mais en se renseignant chez les membres d'un autre service il apprend qu'il est parti aux toilettes avec l'homme de la Computing Agency mais que l'homme de la Computing Agency est parti il y a bien longtemps.... Il l'appelle, force la porte mais n'y arrive pas, avec un peu de perseverance ils réussisent a defoncer la porte a deux.
Et là, clou du spectacle, Horse est retrouvé assassiné affalé contre la cuvette, yeux écarquillés....
Personne ne pleure, Horse, ça fait bien longtemps qu'on voulait s'en débarasser... La police vient, l'inspecteur Done se charge de cette affaire, un inspecteur bien vieux pour son métier et fatigué, trop de criminels dans cette ville corrompu, et Done, ça fait bien longtemps qu'il a abandonné.....
Après l'arrivée des experts et la découverte du message du portable, ils savent que c'est un homme employé pour voler les plans du dernier avion conçu par l'entreprise...
En regardant les vidéos l'inspecteur Done croit avoir déja vu ce lascar mais il se fait vieux, vaut mieux laisser couler cette affaire c'est bientôt la retraite...
Ce visage est placardé sur tous les postes de police, Jon Stewart est recherché....
Deux jours plus tard Rieeves te donne un paquet en carton contenant 20.000$ très peu pour les énormes bénéfices qu'il va se faire grace aux plans que tu lui as refilé....

Vous avez fait du bon boulot, M.Rio, j'ai parlé de vous a certaines personnes, voilà le numéro de l'un d'eux, contactez à l'occasion, il a quelques soucis avec sa femme qu'il aimerait bien entérré...

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