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 Gros client

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Jason Fox
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Jason Fox


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MessageSujet: Gros client   Gros client Icon_minitimeSam 26 Juil - 14:45

I will never be afraid, again…

I can walk on water, I can fly…




Lentement, les braises consumèrent le tabac, rougeoyantes dans la semi obscurité. Jason, assis , fumait doucement un havane, le regard perdu dans le verre de whisky qui trônait devant lui. La bouteille, elle, faisait moins la fière, à moitié vide. Le jeune homme pensait encore à son premier mort. Ses premiers morts, plutôt. Il avait réagi particulièrement violement. Comme si une part de lui s’était toujours attendue à ce moment, guettant l’occasion de se révéler au grand jour. Le journal, posé sur la table, titrait simplement: 3 victimes d’un règlement de compte. Et lui, il n’avait toujours pas été contacté par la police. Il était tiré d’affaire. Mais il ne se sentait pas très bien. Jason avala une gorgée de whisky, et grimaça; il n’aimait pas cet alcool, mais c’est tout ce qu’il avait trouvé. Le jour se levait, doucement, mais Jason n’avait pas à faire de même. Il ne travaillait pas, aujourd’hui. Il se leva, et pris une douche, glaciale. Puis, il rangea le Colt-45 près de son lit et compta l’argent.. Une sacré somme. Plus de 1000 dollars. Cela faisait plaisir, à vrai dire. Il n’avait plus beaucoup d’argent à part cela. Il allait être payé par les russes, normalement, et gagnerait un peu. Mais c’était encore trop peu. Il allait devoir se trouver un bon client, et…

Driinng !

L’horrible bruit métallique et aigu de la sonnette de sa porte le tira de ses songes. Jason se leva, reboutonna rapidement sa chemise, et ouvrit la porte. Un homme âgé, d’une cinquantaine d’année, était à son palier. Coiffé impeccablement, vêtu d’un costume hors de prix, cet homme était quelque un de riche. Même très riche. Jason le savait, car il connaissait cette personne. C’était William Smith, un riche homme d’affaire, installé depuis peu à Karandras. Mais que faisait-il ici ?

« Bonjour, maître Fox. Puis-je entrer ? »

« B… Bien sur. »


Smith pénétra donc dans l’appartement, et prit place sur la chaise que lui indiqua Jason, . Un léger sourire apparut sur les lèvres du vieil homme tandis qu’il voyait sur la table la bouteille de whisky, le havane en train de finir de se consumer et surtout, le Sig sauer. Jason prit place face à son invité.

« Que puis-je pour vous, Mr Smith ? »

« Je suis ici pour mon fils. Ce demeuré doit prendre ma suite, mais son esprit est… dérangé. Je ne peux le laisser aller en prison et ternir notre réputation. »

« De quoi est-il accusé ? »

« Meurtre avec préméditation, viol, nécrophilie. »

« Des preuves ? »


« Pas encore. Il a été retrouvé près d’un cadavre. Mais déjà mort. De plus, les traces d’Adn ne prouvent pas grand-chose. »

« Pourquoi venir me voir moi, alors ? »
 

« Parce que j’ai besoin d’un avocat prêt à tous pour de l’argent. Même à faire disparaître des preuves.. »

Smith laissa le silence s’installer. Jason, lui légèrement nerveux, tirait sur son cigare, tout en réfléchissant furieusement. Cela allait être risqué. Très risqué.

« Combien ? » Demanda simplement l’avocat.

« 20 000 dollars. Et l’assurance que je ferais à nouveau appel à vous. »


Le jeune homme se frotta les tempes, les yeux fermés. 20 000 dollars. Une belle somme. Et avoir cet homme parmi ces clients réguliers lui seraient particulièrement utiles, surtout s’il comptait ouvrir un cabinet d’avocat.

« Très bien, j’accepte. »

Smith acquiesça lentement, l’air satisfait. Puis, il sortit un calepin de sa poche, griffonna quelque chose dessus, avant d’arracher la page, et de la tendre à Jason, qui l’attrappa.

« L’adresse de mon fils, dans le quartier africain. Un appartement isolé, dans un immeuble voué à la destruction. Rien d’officiel, la police ne l’a pas encore trouvé, mais cela ne saurait tarder. Allez-y et détruisez toutes les preuves. »


Smith se tut quelques instants, avant de rajouter, tout en s’éloignant.

« Un mot à qui que ce soit, et vous êtes mort.. »




************************************************************


Quelques minutes plus tard, Jason marchait dans l'Avenue of Prosperity. Il entra dans un magasin d'informatique, et y acheta un ordinateur pour 2000 dollars. Il demanda au vendeur de le livrer chez lui, et de le déposer chez son concierge. Il acheta aussi un jeu de CD vierge, Deux clé Usb, plusieurs jeux vidéo, ainsi qu'une abonnement internet haut débit, un bon réseau Wifi, pour 435 dollars. Puis, en sortant du magasin, il se rendit directement dans une magasin de luxe. Là, il acheta une mallette noire, d'excellente qualité, avec un double cadenas à code, et un revêtement de cuir noir renforcé par une fine couche de métal glissée dessous. Il y trouva aussi une magnifique canne-épée, dont le pommeau était un cobra en métal, et le bois un ébène noir splendide. La lame, tranchante, était meurtrière, et discrète. Elle lui serait utile. A nouveau, Jason demanda au vendeur d'envoyer la mallette directement chez lui. Par contre, il prit directement la canne avec lui. Là où il allait, il allait en avoir besoin...

Jason appella un taxi, qui le déposa à la périphérie du quartier black, près d'un terrain vague, près duquel trois immeubles s'écroulaient doucement.

"C'est des squats, là-bas. Moi, j'm'approche pas plus..", dit le chauffeur.
Le jeune avocat acquiesça, et descendit du véhicule. Il marchait lentement, s'aidant de sa canne. L'adresse que lui avait donné Smith était dans un des trois immeubles. Près d'une voiture, trois blacks secouaient la tête, en rythme avec un morceau de rap joué trop fort par des enceintes usées...








[On me laisse la description de l'appart, si possible Wink]
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Lincoln Freeman
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MessageSujet: Re: Gros client   Gros client Icon_minitimeLun 28 Juil - 18:59

MJ ON

En effet, trois jeunes black se balançaient la tête sur un morceau de rap très street et nouveau par les temps qui courent, Smoke Siete Soul et son album, Gangsta From the Barrio. Mais bon, là n'était pas la question. Jason se dirigea vers l'adresse, jurant énormément dans le décor; un petit blanc vêtu d'un costard, comparé à plusieurs blacks pauvrement sappés. Néanmoins, il s'en tira bien, compte tenu du fait qu'il avait assassiné la veille trois ressortissant Black Tigers. Plusieurs crachèrent par terre sur son chemin mais il se dépêcha et entra dans l'appartement. Le bloc appartement, lui semblait vraiment être en ruine, à n'y rien comprendre, pourquoi le fils d'un homme d'affaires aussi prolifique que Monsieur Smith fréquentait-il un lieu comme celui-ci.

[hj]Je te laisses décrire la scène comme tu le souhaitais.[/hj]
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Jason Fox
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MessageSujet: Re: Gros client   Gros client Icon_minitimeMar 29 Juil - 9:48

Jason prêta rapidement l'oreille au rythme intéressant du morceau qu'écoutaient les trois blacks. Ces derniers ne réagirent pas trop à son passage, et pourtant, il ne devait pas passer inaperçu, avec son costard de chez Vitti. C'était comme si son triple meurtre était connu dans la rue. Ce qui était sûrement une bonne nouvelle. L'avocat s'arrêta dans l'entrée du bâtiment. Plus délabré qu'un squat, pensa t-il avec ironie. Il se tourna vers le digicode: Smith lui en avait passé le code. Mais il n'était pas nécessaire: la porte d'entrée, mainte fois forcée, n'était pas vraiment fermée. Il entra donc, se retrouvant dans un couloir sombre, au mur de béton lisse, salement abîmé, tagué... Plusieurs bouts de carton, au sol, laissaient deviner que des clodos vivaient là. Les portes des appartements, elles, entrouvertes, n'ouvraient sur rien d'autres que des squats, des repaires de junkies. Mais l'appartement qui l'interressait se trouvait dans les étages. Jason se dirigea vers l'ascenseur, mais si la porte métallique était bien ouverte, elle ne donnait sur rien; l'ascenseur ne devait plus marcher depuis quelques temps déjà. Il commença donc à monter l'escalier, quatre à quatre, jusqu'à arriver au bon étage.

Il ne fut pas difficile de trouver l'appartement: c'était le seul dont la porte était intacte, à cet étage. Recouvert de serrure, et, chose originale, de serrure à code, la porte métallique, renforcé, bien fermée, avait du empêcher les voyous de piller l'appartement. Mais Jason, lui, possédait les codes. Il sortit le bout de papier que Smith lui avait griffonné, et y trouva une série de code, qu'il testa sur les serrures, jusqu'à réussir à ouvrir la porte. Il pénétra dans l'appartement: Tout était sale, les murs, noirs de crasses, n'avaient rien à envier au parquet, constitué de vieilles lattes de bois gonflés par l'humidité et tâché de liquides étranges. Les rideaux, sombres, et les volets, laissaient à peine filtrer un peu de lumière. Et surtout, il y avait cette odeur... Un odeur de mort. C'était insoutenable. Comme si il y avait un cadavre caché ici... Et Jason réalisa brutalement que c'était sûrement le cas. Réprimant un haut-le coeur, Jason commença à fouiller l'appartement; cuisine, placards, armoires, salons, salle de bains, sous le matelas jauni de la chambre à coucher...

Rien... Pas d'armes tâchées de sang, d'organes dans le frigo, de collection de dent. Aucunes preuves, à priori. Les traces de crasses dans la baignoire n'étaient pas du sang non plus. Mais d'où venait cette odeur, alors ? Rien de caché dans le plafond, les poutres étaient apparentes. C'était en marchant que Jason fut frappé d'une illumination. Son pieds frappa le parquet, et le son qui en émana lui parut être presque.. métallique. Se servant de sa canne, il retira la latte du parquet, et ce sans difficulté; ce n'était à priori pas le première fois qu'on la retirait. En dessous, un trou, à même le bois, et, à l'intérieur, une boite en fer, rouillée, recouverte d'une peinture rouge, écaillée. Et une odeur de mort encore plus forte. Le jeune avocat ouvrit la boite, et découvrit tout un arsenal d'instruments de tortures: scalpel, barbelés, pinces, scie à métaux... De quoi faire très mal. Ainsi que plusieurs paires de gants en latex, propre, que Jason glissa dans sa veste. La suite risquait d'être peu ragoutante..

Le jeune homme retira plusieurs autres lattes, et ce qu'il découvrit acheva son estomac déjà mis à mal: deux corps, salement mutilé, des femmes, à priori, bien qu'il n'en restait plus grand chose. En partie décomposé, il ne restait plus grand chose d'elles, et leur visage étaient in identifiable: énucléés, le nez écrasé, les oreilles arrachés, les joues découpées... Jason ne put se retenir de vomir. Les corps dégageaient une odeur immonde. Et pourtant, il devait s'en débarrasser. Chancelant, il s'éloigna du salon, pour arriver dans la cuisine. Il trouva ce qu'il cherchait sous l'évier: de la soude, des produits décapants.. Tout était facilement inflammable. Il se chargea au maximum, et retourna, bien à contrecœur, auprès des cadavres. Mais, dans le salon, deux blacks regardaient, horrifiés, les deux corps. Habillé comme de pauvres gangstas, l'un d'eux semblaient près de tourner de l'œil. Ils ne disaient rien, fixant les cadavres mutilés. Ils finirent par se tenir vers Jason, et ce dernier lâcha les bidons. Pourquoi diable n'avait-il pas pensé à refermer la porte ?

"Putain d'enfoiré !" hurla l'un des deux blacks, en dégainant un couteau. Pas le temps de sortir le Sig Sauer, pensa Jason. Il attrapa fermement sa canne, et regarda son adversaire s'approcher. La lame de sa canne siffla tandis qu'il dégainait, et frappait. Le black regarda la plaie béante sur son torse, l'air à la fois surpris et horrifié, avant de s'écrouler, sans un cris. L'autre sursauta, sans trop parvenir à détacher son regard des corps. Il recula lentement d'un pas.

"S'il vous plait.." Son ton était implorant, mais ne l'était à priori pas assez pour Jason, qui le transperça de sa lame. Mais pourquoi se sentit-il parcouru d'un frisson tandis qu'il plongeait ses yeux dans ceux de sa victime, qui s'écroulait lentement, suffoquant et crachant du sang ? Il n'aurait sut le dire. Il ne prit pas la peine de fouiller qui que ce soit; les deux cadavres étaient nus, et les deux blacks pauvres. Rien à récupérer. Dans l'appartement, peut-être ? Le jeune homme fouilla rapidement, mais rien ne lui parut être de grandes valeurs, excepté ce qui semblait être une écharpe en laine. Alors, tranquillement, il nettoya sa lame, avant de la rengainer; Puis il se dirigea vers les bidons qu'il avait déposé, et les vida un à un sur les quatre corps, en répandant dans l'appartement, jusqu'à l'entrée. Puis, il retourna à la cuisine, et trouva ce qu'il cherchait. Une bonbonne de gaz. Il ouvrit légèrement la bonbonne, de manière à ce qu'un filet de gaz s'échappe. Puis, sans plus attendre, il retourna à l'entrée de l'appartement, et alluma l'écharpe, qu'il posa sur le parquet, avant de détaler. La flamme embrasa lentement l'écharpe, avant d'arriver jusqu'au liquide répandu sur le sol..

WOUFFF !

Le feu prit rapidement, arriva jusqu'aux corps alors que Jason était descendu de deux étages. Il entra en contact avec le gaz quelques secondes plus tard. L'explosion fit vaciller l'avocat, qui continua sa fuite. Arrivé à l'entrée de l'appartement, il sortit en courant, le chapeau rabattu sur le visage, écartant les trois gangstas qui, médusé, observait l'appartement en flamme. Il devait s'éloigner, maintenant, parcourir les quelques centaines de maîtres qui le séparaient des rues plus sures...








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