{Après plus d'un mois je répond à cette petite chose}
C'était le lendemain de son retour à Karandras, la mante religieuse reçu un paquet des plus étrange. Avant sa mission, elle avait revus Stavro, il lui avait montré une partie d'elle-même qu'elle n'avait jamais connu. Un côté sombre et sans coeur qui n'était que le résultat de la peur. Et une question qu'il avait posée retentissait dans sa tête. "Qui es-tu?" Elle sonnait comme des cloches, un tintement bruyant, assourdissant.
Qui suis-je? Murmura-t-elle à haute voix.
Rentrer au bercail, faisait resurgir ce qui s'était passé avant cette mission sous-marine. Elle n'avait quasiment pas dormis de la nuit, voyant cette fois-ci les visages des cadavres, alors que tout ce qu'elle avait vu pendant c'était le visage du beau russe. Une sorte de hantise à présent, elle commençait à culpabiliser, et en se sentant coupable, elle commençait à avoir peur d'elle-même. Surtout que tout avait changé...
Ce devait être dix heures et demie, Liz avait décidé d'aller faire quelques courses, ce qui était dans son frigo avait tourné depuis quelques jours, voir quelques semaines. Mais lorsqu'elle ouvrit, elle vit cette boite en carton au pas de sa porte. Elle entendit les pas de quelqu'un descendre rapidement les escaliers. Allant à sa fenêtre, elle regarda qui sortait, et à sa grande surprise, ce n'était qu'un enfant. Ce ne devait pas être dangereux, surtout qu'il y avait un mot dessus, dans un italien correcte.
... En priant ne plus jamais vous revoir. Que Dieu vous garde. »Murmura-t-elle tremblante.
Il était de retour lui, c'était il y a un mois, et c'était comme si c'était hier. Fermant les yeux, lâchant la lettre qui virevolta à côté d'elle, elle attrapa le paquet et ferma la porte. Les mots tourner dans sa tête "fascination... haine... brisée le mythe...". Ouvrant le paquet, elle sentait qu'elle tremblait de plus en plus, mais pas de cœur que cela lui explose au visage mais comme il l'avait si bien dit, d'une haine... d'une haine irréprochable envers l'espèce humaine, et surtout : lui.
Attrapant la photo, premier objet qui fit réveiller en elle une sonnette d'alarme. Lui et sa gosse. Mon dieu! Cet homme était heureux... Elle s'imaginait toutes les douleurs possibles qu'elle pouvait lui faire, devant les yeux de sa petite, ayant renoncé à quelque chose envers elle. Elle n'avait pas à payer les conneries de son père et après une longue réflexion... Il serait inutile de faire quoi que ce soit à cette famille. Parce qu’ils reviendraient toujours à la charge et Stavro aussi. Et dans n'importe quel cas, Liz ne pourra pas lui faire du mal. Observant quelques instant la photo de famille, elle se demandait qui avait pris la photo. Sa femme? Alors tout revenait dans son esprit ce que son frère avait dit sur lui... Et si c'était vrai? Et si c'était faux? La mante religieuse était tout simplement dans l'impossibilité de dire quelle réponse était la bonne. Ce qui était sûre, c'est qu'ils étaient en Italie, donc une partie devait être vrai, car les russes évitent d'aller en Italie sauf pour affaire... ou famille. C'était Milo qui lui avait expliqué, en lui racontant la dureté d'être russe là-bas. Attrapant une carte, elle se demanda ce que c'était et ce que cela voulait bien signifier. Peut-être irait-elle chercher dans une église russe pour comprendre ce que cela signifiait. Puis à sa grande surprise, elle retrouva son arme au fond,
attendant que ses mains l'attrape et le caresse de cette douce chaleur qu'il connaissait tant (sensuelle xD).
Se jetant sur son canapé, elle ne remarqua pas tout de suite le serpent qui la fit sursauté en voyant qu'il y était. Whaou. Il l'avait baisé... jusqu'à ce qu'elle ne veuille plus toucher son arme. La posant, elle la laissa sur la table et par la suite, l'italienne le rangerait dans ses sous-vêtements pour plus de précautions. A présent ce sera un Sig Sauer parce qu'elle n'avait plus le choix, la marque du serpent était à présent le sceau de sa défaite...
[Tu pourras me dire la signification de la carte, comme ça dans la suite des rps, elle ira faire un tour pour en savoir plus, même s'il n'y en a pas, donne m'en une S'il tout plaiiiit! merci]