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 La queue entre les jambes [Intrigue]

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Serge Helvitch
Gangster Moyennement Important
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Serge Helvitch


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MessageSujet: La queue entre les jambes [Intrigue]   La queue entre les jambes [Intrigue] Icon_minitimeLun 13 Oct - 14:37

[Petit message d'intrigue. Je suis peu présent, ma connexion étant temporairement HS. Avis aux jeunes et nouveaux russes me revoilà ... mouahaha]

Une ombre frappa à la porte vitrée d’un vieil immeuble mais au système de sécurité moderne. L’interphone l’empêchait d’entrer. Par chance, le bruit qu’il fit réveilla un concierge grognon à la mine déconfite, il devait être en effet sept heures du matin. Le vieil homme portait un colt sous son peignoir et s’approcha de la porte. Il parcourut de haut en bas l’individu et par on ne sait quel miracle le laissa entrer. L’ombre menaçante grimpa les marches pour arriver au troisième étage. Une main gantée frappa à la porte, le numéro 15. Personne n’ouvrit, la main attendit un instant avant de réitérer son acte. Toujours personne, la fenêtre à côté de la porte donnait sur la rue, une grande avenue triste et bétonnée où de beaux bâtiments d’ancienne facture côtoient boutiques et terrains vagues, bienvenu à Little Odessa. La porte s’ouvrit finalement lentement. Le visage de Helvitch, fier et déterminé passa par l’ouverture.


« Mr. Helvitch ? Inspecteur Barry de la B.A.B … »

Le mafieux sentit tout d’abord son sang devenir glacial et il jeta un regard vers le couloir où se trouvait, sur une commode en chêne, son colt python. Il soupira avant d’ouvrir la porte en entier. Le prétendu policier portait un manteau de cuir mais pas son uniforme, il ne montra d’ailleurs aucunement son insigne ce qui incita Helvitch à lui ouvrir.

« Vous êtes bien matinal monsieur l'inspecteur ... »

Lui dit il alors qu'il le laissait entrer dans son appartement, modeste mais bien décoré et suffisamment spacieux pour y habiter. L'inspecteur s'avança dans le couloir, tandis que le mafieux fermait la porte. La pièce était sobrement décorée, une simple commode pour former le mobilier, un tableau était accroché au mur, sûrement une piètre reproduction. Quelques paires de chaussures traînaient dans l’entrée, dont une toute petite paire de chaussure. Les costumes étaient rangés dans le vestibule et un porte manteau était là, un parapluie accroché dessus. Aucune lumière n’éclairait la pièce hormis le lever du Soleil qui permettait aux deux hommes de pouvoir se distinguer facilement.

« Que me vaut l'honneur de cette visite ? »

Demanda t-il mais le policier fixait déjà le colt et le prenant avec sa main gantée, se tourna vers Serge qui ne put s'empêcher d'échapper un soupir d'exaspération. Il ne s’était, en effet, pas préoccupé de ce petit soucis.

« C’est une belle arme que vous avez là. Vous devriez faire attention. J’ai appris que vous aviez récupéré votre fille. »

« Ma vie privée n’est donc plus un secret. Cette arme est tout à fait légale et déchargée croyez-moi. »


Le policier prit toutefois la peine de vérifier, aucune balle n’était chargée dans le barillet. Le Colt Python de Serge, dont la poignée était gravée dans l’ivoire suscitait décidément beaucoup d’admiration ou de suspicion. C’est alors qu’une petite forme, aux cheveux longs et blonds fit irruption dans la pièce. Une petite fille, âgée de quatre à cinq ans se tenait là, un doigt dans la bouche et l’autre main tenant un nounours en peluche traînant sur le sol et regardait la scène : un homme tenant fermement une arme devant son père.
Elle garda le silence mais ses grands yeux bleus expressifs transpiraient de peur et une larme commença à apparaître. Le policier déposa l’arme là où il l’avait trouvé avant de se tourner vers le russe.

« Il faut que nous parlions. Seul à seul. »

Il ne s’était pas aperçu que le mafieux s’était déjà précipité vers la jeune fille et la prenant dans ses bras lui murmura quelques mots à l’oreille. Après tout, ne devait il pas prendre au sérieux son nouveau rôle, nouveau rôle qui l’éloignait de sa carrière sanglante depuis plusieurs semaines. Le policier fixait la scène avec un brin d’ennui avant qu’Helvitch ne se tourne vers lui.

« Attendez-moi dans le salon. J’arrive tout de suite. »

Il sortit du couloir pour se diriger vers l’intérieur de son appartement avant de s’engager dans un autre couloir, et tout en continuant à murmure à l’enfant dans ses bras, il ouvrit une porte, le voilà dans une petite pièce décorée de jouets en tout genre et où un petit lit défait prenait une grande place. Il déposa la petite fille dans son lit avant de déposer un baiser sur son front. Il fit volte-face et ferma lentement la porte. Il reprit immédiatement son visage dur et sévère avant de revenir dans le salon.

L’inspecteur s’était déjà mis à l’aise, assit sur le fauteuil, il attendait Helvitch qui marqua un temps de pause en l’observant bien. Le russe s’assit donc sur le sofa avant de pousser un soupir.


« Bien, qu’est ce qui vous amène si tôt Inspecteur Barry. Vous n’êtes même pas en service je me trompe ? »

« Effectivement, c’est une visite tout à fait officieuse. »

Ce genre de visite n’était jamais faites pour annoncer une bonne nouvelle. Serge gardait son calme. Il n’y avait aucune pièce à conviction, aucunes preuves, rien, ce devait être autre chose.

« Les affaires marchent bien pour vous à ce que je vois. »

« C’est le rêve américain, on fait de l’argent avec ce qu’on peut et surtout ce que l’on veut. »


Lui répondit il du tac o tac. Une phrase inutile et réverbatrice. Le mafieux se pencha un peu plus alors vers le policier en blouson.

« Vous n’avez pas répondu à ma question Monsieur l’Inspecteur. »

Avant de revenir s’adosser au sofa d’un air un peu plus décontracté.

« Beaucoup de gens vous connaissent, en particulier ici. Je sais que vous êtes un pro de l’information. »

Serge commença à glousser doucement. Lui ? Un pro de l’information, il n’était qu’un maillon d’une organisation bureaucratique parfaitement rationnelle. Il avait certes accès à de nombreuses informations, leur organisation a infiltré bon nombre d’endroits stratégies mais de là à le traiter de « pro », il y avait tout un monde. Serge était un financier et un meneur, rien de plus.

« Vous n’ignorez donc pas la situation. »

Qui pourrait l’ignorer se demanda Serge, même n’importe quel citoyen, fût il le plus honnête sur Terre, ne saurait ignorer la vague de violence qui gagne l’Etat et la ville de Karandras en particulier.

« Voilà, je pense que vous pourrez nous aider. »


Serge faillit s’étouffer tout seul. La B.A.B. devait avoir de sérieux problèmes s’il connaissait à faire appel à des types comme lui. Un sourire moqueur se dessina sur le visage de Serge avant qu’il ne lâche un rire ironique, depuis son enfance il avait toujours fui la police et aujourd’hui ils viennent à lui, quelle situation absurde.

« C’est complètement absurde, je suis expert en commerce international pas un espion de sa Majesté la police. »

« Justement, nous savons que votre carnet d’adresse est très important : financiers, chefs d’entreprises, politiciens, lobby, et personnalité du show-biz. Monsieur Ihmpovitch est le parrain de votre fille, c’est aussi un représentant à la Douma, Monsieur Anderson, PDG d’une entreprise de transport vous offre des vacances en France, vous gérez les portes-feuilles d’une cinquantaine de personnalités plus ou moins russophones en bourse et … vous êtes déjà entrer en contact avec Marshall Nillers … »


Le russe perdit son sourire. Depuis quelques temps, ce type s’était réactivé, devenant une légende vivante de Karandras, l’ancien maire aurait sombré dans la démence, l’enfer des gangs et la drogue. Serge n’avait jamais été aussi ennuyé que durant son mandat, et pourtant c’était également la période la plus fun qu’il ait connu ici. Ce black avait parfaitement disjoncté mais cela ne le surprit qu’à moitié.

En réalité ils ne s’étaient contactés Qu’une seule fois, pour un marché, mais il a avorté avant d’avoir lieu ce qui l’avait rassuré d’ailleurs, Helvitch se refusant à faire un marché avec ce genre de type « dangereux » et instables.


« Pourquoi vous me parler de ce macaque ? »

« Nous pensons qu’il peut être impliqué dans une série de crimes et autres délits. »

« Ça ne m’étonne pas de ce type. On raconte qu’il a complètement perdu la boule. Si vous voulez mon avis, il va bientôt fonder une religion dans cette ville avec sa grosse tête et la bande de mongols qui le suivent … »

« Vous n’êtes pas en très bons termes ? »

« Je ne le connais tout simplement pas. »


Le policier soupira.


« Nous sommes prêts à vous offrir une jolie somme en échange de votre coopération et nous sommes aussi prêts à passer l’éponge sur certaines affaires vous concernant. »

Le visage de Serge s’illumina. Il s’approcha du policier toujours cramponné dans le fauteuil.

« C’est un dossier Interpol mon ami, vous n’avez aucun pouvoir dessus. »

En effet, bien avant qu’il ne devienne quelqu’un d’important dans cette ville, Serge avait été arrêté par Interpol en Amérique du sud pour du trafic d’armes et un certain détournement d’argent. Aujourd’hui l’affaire a été classée sans suite par une armée d’avocats et le soutien d’un compte secret au Bahamas.

« Quoi qu’il en soit, je comprends le côté officieux de votre rencontre. Vous n’avez pas de mandat contre lui … Bien, je pense que cette entrevue est terminée … »

« Mais pas du tout je … »


Serge se leva et se dirigea lentement vers le couloir.

« Vous venez sans invitation, mandat, uniforme et insigne. Je peux donc vous foutre dehors que ça vous plaise ou non. »

Le policier se leva alors, rejoignant le russe. Il lui tapota l’épaule.

« La tête de Nillers tombe pour une prime à sept chiffres pensez-y. »

Serge resta impassible et ouvrit d’ailleurs la porte avec force. Le fonctionnaire sortit sans un mot et entendit le claquement violent de la porte derrière lui. Il descendit, en silence, déçu par la réaction du russe. Il croisa dans les escaliers, un type au manteau sombre et à la carrure athlétique, ses lunettes noires cachèrent son regard de dédain devant le policier. Il grimpa avant de toquer à la même porte.

Elle s’ouvrit en fracas avec un Helvitch pointant une arme devant lui.


« Je vous ai déjà dit que … Oh, Dimitri, excuse-moi, je croyais que c’était autre chose. »

Il s’agissait simplement du chauffeur du mafieux qui venait prendre son patron pour commencer la journée de travail.

« Ça va patron ? »

« Oh, un petit malentendu. Je vais parler de ça aux supérieurs, ça pourrait devenir intéressant pour nous. «


Il se retourna vers le couloir et attrapa une lettre.

« J’attends la nounou de la petite. Envoies cette lettre à la folle. »

Dimitri hocha la tête avant de redescendre les escaliers à toute vitesse. La folle, un surnom affectueux pour un insecte comme elle …

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