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 Un dénouement inattendu

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Michael Vito Corleone
Gangster Inconnu
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Michael Vito Corleone


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Gang : Famille Corleone
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MessageSujet: Un dénouement inattendu   Un dénouement inattendu Icon_minitimeDim 18 Nov - 3:19

Ils avaient le culot de le croire mort, eux, dans leur pays perdu qu’était devenu Karandras. Mais Vito avait anticipé les choses bien avant, ainsi, il n’avait perdu aucun centime, et avait la vie sauve. A présent, il était en Sicile, sécurité garantie, en compagnie de personnes sûres que personne ne connaissait, qui avait toujours été fidèles et qui savaient respecter leurs dettes. Vito était derrière une véritable forteresse, en train de planifier son nouvel empire qui allait prendre place localement, en Sicile, alors que d’autres le croyaient morts par ces bandes de pezzonovante qui se croyaient tous puissants à peine arrivés. Il avait laissé un peu plus de 200 000 $ à son successeur logique, Paul Blasi, à qui il avait conseillé l’isolation pendant un moment. New York était un endroit parfait. L’une des Cinq Familles, avec qui Vito était en bonnes relations lui prodiguerait l’aide nécessaire et lui fournirait une protection maximale. Ainsi, il protégeait la Famille en même temps que sa vie. Paulie était beaucoup trop respectueux, beaucoup trop futé pour oser désobéir à Don Corleone. Il suivit donc logiquement son conseil. Après tout, Don Corleone n’avait aucune raison de lui mentir, d’une part parce que c’était un homme loyal et qui savait reconnaître les services lorsqu’on lui en rendait, et d’autre part parce que, même en Sicile, il aurait la main assez longue pour contrôler de loin sa Famille. Le gros Paulie avait attendu trois mois, tout comme Vito était resté à Palerme pendant trois mois. Les consignes respectées, il n’y avait aucune crainte à avoir. Tout se passait comme prévu. Lorsque Paulie s’installa enfin à Karandras, il prit son ex regime, sous son bras et s’harmonisa parfaitement avec ce nouvel air que donnait Karandras, l’air d’être un Etat autonome et indépendant… Très vite, il reprit le contrôle des syndicats, et des magouilles financières grâce à l’argent que lui avait donné Don Corleone, qu’il avait investit sous les consignes du patriarche. En gagnant autant d’argent, il put élargir son influence, surtout après la chute des différents empires de la ville ! Le secteur des vols de voitures était entièrement monopolisé, de même que celui du racket. Toujours plus de bénéfices, toujours plus d’investissements, et très vite, Vito récupéra plus de 600 000$, soit près du triple qu’il avait donné initialement à son homme de confiance. Et ces pauvres imbéciles le croyaient mort alors qu’il vivait la vie de rêve dans son pays natal, une vie dont n’aurait pas osé rêver le chef de cette organisation pathétique et puérile. Oubliés les petits plaisantins, oublié Marshall Nillers, ce pauvre corrompu réduit à rien, oublié Hernando Calvo Ospina, ce vulgaire cubain toxicomane, oublié Serguei Barthelemy, l’ambitieux homme d’affaires, la vipère dont la parole comptait moins que celle d’une larve. C’était Vito le grand gagnant, Vito le gagnant final. Personne n’égalait sa puissance actuelle et personne ne pouvait s’imaginer quelle ampleur allait prendre sa fortune désormais. Il pourrait assassiner ses ennemis en buvant un verre sous le soleil craquant de Sicile. Il pouvait gouter au meilleur vin du monde pendant que d’autres seraient encore en train de mourir dans les rues sales et douteuses de Karandras. Dans quelques ans, tout le monde saurait sa véritable situation, et alors, lorsque ce fameux journaliste de dernière classe, toujours en quête des petites futilités qui garnissent le quotidien de Karandras, ce Barthelemy, découvrirait enfin ce que vivait son ennemi juré, il gouterait à la véritable défaite. Pourquoi donc tous ces petits prétentieux avaient ils osé se croire plus puissants et plus intelligents que Vito lui-même ! C’était osé, c’était culotté, c’était même abusé. Vito n’avait pas eu besoin d’autant d’armes qu’eux, une seule chose est sûre, il avait vu plus loin que le bout de son nez, et c’était cela qui avait fait sa victoire. L’histoire avait toujours prouvé la défaite des personnes beaucoup trop ambitieuses. Elle le prouvait à nouveau. Qui oserait maintenant se confronter à une personne comme Vito ? Il était le chef de tous les chefs, bien qu’inconnu de tous, il vivait ce que tout le monde recherchait. Les gros durs qui prétendaient avoir vécu un passé difficile et intéressant n’étaient plus rien comparés à la grandeur qu’offrait une personne comme Vito Corleone. La seule chose qu’il recherchait à présent, c’était fonder une famille. Il la trouva en Sicile. A 34 ans, il rencontra enfin la femme de sa vie : Gloria Castanza. C’était probablement la plus belle femme qu’il eut rencontré de toute sa vie, et Dieu sait qu’il en avait vues, des femmes. Elle avait un charme fou. Des yeux en forme d’amande, à la couleur noisette, aux reflets verts, des yeux éclatants, perçants, brillants et radieux. Elle avait le sourire fier, le teint bronzé, les cheveux longs, raides et doux comme de la soie, des lèvres pulpeuses et un teint frais. Un corps généreux et appétissant, qui impressionnait de plus en plus le grand homme. Il régla le mariage avec beaucoup de classe. Il décida de rencontrer son père dès le premier jour.

« Bonjour. Je suis d’origine sicilienne, mais j’ai vécu en Amérique pendant la majeure partie de ma vie. Je compte m’installer ici, car j’aime ce pays, et j’aime les personnes qui y vivent. Je suis un réfugié politique et ne suis donc qu’un touriste. Je ne veux pas vous offenser, mais je crois bien que j’aime votre enfant, j’espère qu’ici, ce n’est tout de même pas un crime. Je m’appelle Vito Corleone, et je vous assure que nombre de personnes seraient capables de payer le prix fort pour ce genre d’informations, mais dans ce cas, votre fille y perdrait un père au lieu d’y gagner un mari. »

Le lendemain, Vito fut accueilli en empereur, il apporta un cadeau somptueux à sa future mariée, et s’entretint courtoisement avec tous les membres de sa famille, tous aussi fascinés les uns que les autres par ce personnage mystérieux et énigmatique.
Le mariage était monumental, mais il n’attira ni la presse ni la police sous les conditions précises de Vito. La nuit de noces fut sûrement la plus belle nuit qu’il connut de toute sa vie. Ce fut une nuit mouvementée, où il gouta au corps somptueux de Gloria, ce fut sa plus belle nuit d’amour ! Une nouvelle ère commençait pour Vito Corleone. Celle de la famille, celle des responsabilités.
Deux ans plus tard ils eurent un enfant, Dino, puis Constanzia, trois ans plus tard. Vito aimait sa famille plus que tout au monde, et en était fier ! Il leur procurait un amour incommensurable et une vie de rêve. Jamais ils ne manquaient de quoi que ce soit, et jamais Vito ne fut attribué à une quelconque organisation criminelle dans quelque journal que ce fût. Il aurait de toute manière vite réglé le problème. Jamais personne n’avait douté de sa réelle identité, il était apprécié de tout le monde, et l’argent continuait à rentrer de façon sûre. Bientôt, ses ennemis de jadis sauraient par courrier ce qu’il était devenu, mais il voulait attendre qu’ils soient à leur situation la plus faible, il attendait qu’ils aient le plus besoin d’un soutient, pour leur annoncer sa situation financière et sociale ! Quant à Solomon Kane, vous avez sûrement su qu’il lui avait imprudemment manqué de respect… Son assassinat fut ordonné le lendemain, ainsi que celui de toute sa famille, il fut secrètement commandité par l’association Bajuanez-Corleone et jamais personne ne put prouver quoi que ce soit. C’aurait été bien trop irréaliste. Bajuanez devait vivre quelque part au Mexique ou au Portugal, on n’en savait rien non plus, mais Vito était persuadé qu’il s’en était sorti aussi bien que lui…

Le Parrain avait gagné la Grande Guerre!
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