"- Allô, Rodriguez ? C'est un vieil ami à l'autre bout du fil. On m'a dit que t'était toujours en vie. tu m'as bien aidé par le passé. Je devrais peut-être te rendre la pareil, non ?
- Hermando Calsavo... Effectivement, ton aide me serait d'une grande utilité, mais on m'a pompé beaucoup de mon fric et...
- Je sais, il ne te reste plus que 80.000$ . Mon frére m'a donné toutes les informations que je voulais. J'ai récemment acheté un entrepôt dans le desert. J'aimerais que l'ont s'y retrouvent. Ont pourraient parler tranquille. Je peux pas te dire où c'est au téléphone. Paolo connait la route. J'ai déjà tout arrengé. On se voit demain. Amène 30.000$, ou plus...
Rodriguez avait été contacté par un ancien ami. Le frére de Paolo, Hermando, ce type était un gros poisson. Il avait une 'dette' envers Rodriguez, ce qu'il l'avait poussé à l'appelé. 30.000$ c'était une somme, mais si il fallait sacrifié 30 unités pour revenir au top, Rodriguez était partant. Il vida donc ces coffres, et remplit deux valises d'oseille.
Ce soir là, il s'endormit tout en pansant aux installations de Hermando, dans le desert, loin de la ville et de ces problèmes. Loin des loups et autres raclures. Un endroit retiré, parfait pour faire un deal sérieusement et tranquillement.
La nuit fu courte, Rodriguez fu réveillé à 6 heures par Paolo, il fallait partir le plus tôt possible, car le trajet était long d'après Paolo. Rodriguez se vêtu d'un costume, dans lequel il planqua un flingue. Et mit les deux valises d'oseille dans le coffre de sa Porsh. Paolo était au volant, il roula en direction du desert. Les deux hommes ne croisèrent pas plus de voitures en ville que dans le Desert, comme si Karandras avait été touché par une comette et qu'ils étaient les deux derniers survivants. C'était inquietant et rassurant à la fois, les loups ne suivaient pas la bagniole, mais les rues vides inquietaient Rodriguez...
Le trajet fut effectivement long, près de 3 heures de route, avant que Paolo ne stoppe la caisse, devant un entrepôt, surveillé par des hommes armés de Ak 47. Rodriguez sortit de la voiture et sortit les valises du coffre. Hermando sortit de l'entrepôt et vint à la rencontre des deux hommes. Il salua Rodriguez avant son propre frére. C'était flateur, mais il n'était pas là pour manger un bar-be-cue et boire un caffé. Rodriguez, toujours aussi direct prit la parole.
"- J'ai ta thune, Hermando. Tu me ferais bien un prix d'ami. J'ai pas roulé trois heures pour un deal que j'aurais pû faire aux docks... Te connaisant, ce n'est pas le cas. Que me proposes-tu ?''