Fric du Deal...[PV: Bajuanez]

Deux jours...

C'est ce qu'il m'avait fallu comme temps pour vendre toute la came de Bajuanez. Un deal avec Slim.J dans son club à Miami, et le tour est joué. 60 000 $ en poche, enfin 30 000 $ en une soirée, plusieurs connaissances et contacts à Miami haut placés et un deal mensuel avec Slim.J de l’ordre de 25 000 $, enfin 12 500 $ dans ma poche sans lever le petit doigt.

Je compose le numéro de Bajuanez sur mon cellulaire, et après quelques minutes de discussion il m’invite à venir dans sa villa pour lui donner le fric. Je descend donc de mon bloc avec une mallette à la main, et monte dans ma lowrider, met le contact direction Latino Sector.

Je roule tranquillement, vitre baissée, bras détendu sur le rebord de la fenêtre, joint à la bouche et musique Rap à fond dans la caisse. Je roule pendant plusieurs minutes quand j’arrive dans le quartier Latino. Je traverse d’abord le secteur Colombien, puis l’Haïtien, une partie du Cubain pour enfin arriver dans le quartier Mexicain. On peut entendre de la musique Reggaeton mexicaine à fond dans le quartier, et on peut voir des petits jouant au foot tandis que d’autres jeunes essaient de vendre leur dope à un bon prix.

Le quartier Latino est dangereux et les tensions sont nombreuses entre les différents Barrios et ethnies qui s’entre-tuent pour un rien du jour au lendemain ils deviennent alliés, ou ennemis. Bref je roule tranquillement sous le regard de quelques gangsta’z latino Colombien, Cubain ou Haïtien qui n’ouvrent pas leurs gueule, ils ont peut-être le sang chaud comme on dit mais je commence à être connu et ils savent qu’il ne faut pas me faire chier, les Haïtiens avaient déjà subis une petite perquisition dans l’un de leur magasin qui était bourré de Coke, ils savent à quoi s’en tenir avec moi. Les Mexicains sont différents je pense, ils étaient alliés au Black Tiger et ils sont considérés par les Blacks comme des cousins, ils me connaissent et à mes débuts j’ai bosser un peu avec eux et Bajuanez, donc ils me respectent autant que je les respecte. Les autres, je m’en fous pour le moment, ce n’est pas mon problème.

J’arrive devant l’immense portail de la villa de Bajuanez, et je sonne, le portier me laisse entrer et je me gare pour ensuite sortir de ma lowrider, mallette à la main.

Je rentre dans la villa et on me conduit à son bureau, je connais déjà le chemin vu que j’y suis allé il n’y a que deux jours. J’arrive et check Bajuanez puis il m’invite à m’asseoir. Je pose la mallette sur son bureau et je dis :

-Voilà le fric Bajuanez, 30 000 $. Tout s’est bien passé et j’ai un contrat avec Slim.J. Tous les premiers lundis du mois, on ira au port et on lui apportera les 3 kg de came, et lui les 25 000 $, ce qui nous fait 12 500 $ chacun, une bonne affaire je pense. Il possède un Club à Miami, et donc la drogue sera rapidement écoulée, aucun problème de ce côté là…

Bajuanez devait être étonné qu’en deux jours j’ai vendu sa came, mais bon. J’ouvre la mallette et la tourne pour qu’il puisse voir les billets puis j’attend une réponse de sa part...

Il me répond d'un signe de tête affirmatif, et il me parle. Il me dit que tout est okay et qu'il est content de mon deal. Il me félicite et il me sert un verre de son bon Porto. Nous buvons tous les deux, puis mon portable vibre. Je répond d'un bref "ouais" et je raccroche, j'ai des choses à faire, rien de grave mais il faut que je le fasse. Je dois aller voir un indic pour des infos et j'ai l'impression que Bajuanez à lui aussi du business à faire.

Je me lève, et le check encore une fois amicalement, je sors de la villa et remonte dans ma lowrider flambante, j'accèlere dans la ville de Karandras tout en fumant un bon joint...

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