La découverte de la balance

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Vito et Tommy avait été balancé lors de leur dernière sortie, Vito n’arrêtait pas de penser aux hommes morts dans cette fusillade. Le « Barjo » avait une taupe dans le crew de Tommy, et Ernesto Balisano, le Capo du quartier avait chargé Vito de trouver cette taupe. Il ce réveilla de bonne heure ce jour là, il avait du boulot, il enfila une veste en cuir, un jeans, des godasses et mit son flingue dans sa veste avant de quitter son appartement.

Il descendit jusqu’au sas d’entré et sortit de l’immeuble. Il savait qui pouvait être la balance, il n’y avait que deux possibilités : les deux types qui devaient surveillés la poissonnerie en cas de pépin, Ernesto avait confié à Vito que l’un des deux types était mort. L’autre, Johnny, un nouveau que Tommy connaissait vaguement avait survécu, il avait dit qu’il était partit acheter des spaghettis dans une boutique ouverte 24 heures sur 24 quand une voiture noire a déboulé dans la rue & a abattu Martino qui surveillait la boutique.

Vito marcha jusqu’à la poissonnerie, il était discret il ne fallait pas être repéré, il s’appuya contre un mur et observa les environs de la boutique. Il n’y avait pas l’ombre d’une boutique servant des pâtes et étant ouverte 24/24. Il décida donc de faire le tour du pâté de maison. Deux trois restaurants, un toubib, une laverie. Mais rien ne correspondant à la description qu’avait donnée Johnny. Comment aurait-il put entendre des bruits de flingue à plus d’un pâté de maison ? De plus, Tommy avait insisté sur le fait que Paulo & son équipe étaient des types sûrs, Tommy n’aurait jamais trahit la famille à laquelle il était affranchi,...

Vito était pratiquement sûr que la balance était Johnny, tout jouait contre lui. Vito ne connaissait pas son adresse, il commença donc à marcher jusqu’au restaurant qui appartenait à Ernesto. Il fut arrivé à destination après cinq minutes de marche. Il entra dans le restaurant, le serveur le reconnu, l’emmena jusqu’à une porte, et sans dire un seul mot, l’ouvrit et fit entrer Vito. Ernesto était là. Entrain de boire.

« Falloutée ! (‘’Bonne santé’’)

Je sais qui est la balance, Ernesto… Johnny. J’ai juste besoin de son adresse. »

Ernesto faillit dégurgiter sa boisson en entendant cela. Il reposa son verre en avalant difficilement d’un geste invitant Vito à s’assoeir. Le mafieux attrapa ensuite un petit dossier en carton sur le coin de la table, il l’ouvrit, balançant quelques photos assez explicites.

« Nous avons fait nos recherches, désolé de t’avoir mener comme ça en bateau mais nous ne pouvions faire capoter l’affaire. »

Il jeta une photo à Vito, on y apercevait nettement un type attrapant Johnny par le col le maintenant contre un mur et de sa main lui pointait un flingue sur la tempe. L’expression du visage du gardien était sans équivoque, souffrance et désespoir alors que l’autre type avait l’air de s’amuser.

« Johnny est nouveau, donc malléable, des types ont sûrement dû le menacer pour le forcer à prendre le chapeau en mentant, l’info ne descend pas de lui j’en suis presque sûr … seulement. »

Il s’arrêta un instant.

« … je n’aime pas du tout l’uniforme de ce type. »

L’agresseur portait un lourd imperméable en cuir.

« C’est pas un russe, ils s’intéressent pas à nos affaires, la seule solution et d’interroger Johnny, je l’ai mit au repos quelques jours, mes hommes l’ont déjà pas mal menacer, va y seul, prend ce dossier, l’adresse est dedans. »

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Vito était entré dans l’arrière salle du restaurant, où Ernesto buvait avec un garde et deux amis. Il expliqua à Vito que ses hommes avaient déjà menés une enquête et avaient dénichés des informations, pour le moins compromettantes ! Vito avait vu une des informations récupérées, il s’agissait d’une photographie où l’on voyait Johnny empoigné par le collet, apeuré, avec un flingue sur la tempe. Ernesto chargea Vito d’aller chez Johnny pour lui tirer les vers du nez. Vito salua Ernesto et les autres personnes présentes dans la pièce et quitta le restaurant, avec le dossier ‘Johnny’ sous le bras. Une fois dans la rue, il se posa contre un mur, ouvrit le dossier et put apercevoir, sur le coin supérieur droit d’une des photographies, une phrase, avec le nom de Johnny à côté.

« Grand feu, chez ‘’Elizabeth’’ à 2Em du 89 » C’était une adresse mais elle ne voulait dire, c’était un code en cas de perte du document Vito le comprit assez vite, son père au pays faisait exactement pareil avec ses hommes,…

Vito connaissait une rue ‘Grand feu’. C’était à deux pas de chez lui, il commença donc à entamer une marche jusqu’à la rue visée. Une fois dans celle-ci, il commença à tourner en rond, et au bout de 2 ou 3 minutes, il remarqua qu’une résidence portait le nom d’Elizabeth. Il entra dans cette dernière, Vito supposait que ‘2’ était un étage, il monta donc jusque là, il marcha dans les couloirs quelques temps avant de trouver la porte 89. Il toqua à la porte, il vit un œil dans le Judas, et la porte fut ouverte, un homme en costume était sur le paillasson.

« Je te laisse faire, Luchetto. Ordre du patron. Je surveille la porte, Johnny est attaché à une chaise. »

L’homme sortit de l’appartement, s’appuya contre le mur et s’alluma une clope. Vito entra et ferma la porte derrière lui. Il fit quelques pas dans l’appartement et vit Johnny assit sur une chaise. Il portait un bandeau roulé sur la bouche, Vito enleva ce dernier de la bouche de Johnny et le lança au sol avant de prendre la parole.

« Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Johnny. Dit-moi qui est le type sur cette photo ! »

Vito plaça juste devant les yeux de Johnny la photo où l’on pouvait le voir ce faire coller au mur avec un flingue sur la tempe !

« Je peux pas le dire, je me fais buter si je dis quoi que ce soit !

Mais si tu ne parles pas, t’es mort aussi ! Si tu craches le morceau, tu sors vivant de cet appartement, sinon, tu ressors aussi : Mais dans un sac ! »

Johnny transpirait, mais ne dis pas un mot. Vito hocha alors la tête en avant, marcha jusqu’à une table base où ce trouvait une bouteille de vin, qu’il éclata contre un mur afin d’avoir le tesson, tranchant, et effrayant ! Il s’approcha de Johnny, qui le regardait avec de la peur plein le regard, et s’arrêta subitement. Il reprit le bandeau au sol et le remit sur la bouche de Johnny…

« Faudrait pas qu’on t’entende crier !

Hum,… Houm,… »

Vito leva le tesson en l’air et regarda Johnny,… Verser une larme !

« Tu parles ?!

Hum, hum ! »

Johnny fit des signes possitifs de la tête. Vito retira à nouveau le bandeau, il était prêt à jeter un solide coup de poing à Johnny au premier cri !

Johnny pesait le pour et le contre durant cet interrogatoire forcé ne sachant pas tellement comment réagir. Il avait entendu parler de cette histoire avec le russe et espérait ne pas finir comme eux, tout en sachant que personne ne viendra le venger. La pression devint trop forte, il était protégé par la mafia italienne après tout, qu’il démantèle tout ce réseau. Au bord de la crise de folie, il hurla.

« Des tchétchènes !! »

Le garde à côté de lui fut le premier à broncher, pivotant la tête rapidement vers lui. Il l’attrapa par le corps, Johnny commençait presque à pleurer comme une madeleine.

« Craches le morceau en entier connard ! »

Il relâcha le col de Johnny, toujours attacher à sa chaise.

« C’étaient le réseau qui s’occupait de la marchandise d’Em le Barjo et surtout de luigi le boucher, ils ont voulu se venger et m’ont menacé pour couvrir leur truc, je devais tout leur balancer, ils ont aussi menacer ma mère et ma sœur … Ils se trouvent en territoire neutre … »

Le garde décocha une droite méchante qui fit saigner le nez du pauvre Johnny.

« Ben tu vois … Les erreurs de jeunesse ça se paye, t’as eu de la chance. »

Le regard s’illumina chez Johnny, il ne comprenait sûrement pas l’ampleur de l’affaire et pensait que l’histoire était plutôt banale. Il se risqua juste à dire.

« Même les russes les considèrent comme des chiens, vous serez pas emmerder, ils ont sur Cardigan Street près du Little Istanbul, le 28 ou le 30, c’est tout ce que je sais … »

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Quelle histoire étrange ! Alors « Le Barjo » travaillait avec des tchétchènes à présent ?! Il avait l’air bien au courrant de l’affaire le Johnny ! Apparemment, les Russes qui bossaient avec « Le Barjo » n’étaient pas associés au Clan régnant en maître à l’Est du Secteur Européen, le Clan Helvtich ! Et heureusement d’ailleurs, car Vito savait d’expérience que les mecs de ce Clan là ne rigolaient pas ! Vito s’approcha de Johnny, sortit son flingue et lui mit le canon sur le front. Il croyait dur comme fer que Johnny n’avait pas tout dit, et même si il avait tout lâché, il avait était assez « sombre » dans ses dernières explications.« Les balles partent rapidement, et mon doigt va bientôt glisser,… C’est le 28 ou le 30 ?!Le 28,... Je le jure, c’est un magasin de fleurs ! Un magasin de fleurs ?!Oui ! Un magasin de fleurs ! Une couverture ? Peut-être, j’en suis pas sûr : Ils m’ont tabassés dans la ruelle juste à côté du magasin. Et à l’étage du magasin, il y avait de la musique douce, je l’entendais par la fenêtre et des filles très légèrement habillées sortaient par les escaliers de service.Un bar à pigeons,… Evidement. Merci Johnny, je pense que maintenant, tu peux t’en aller… »Le visage de Johnny s’illumina, il souriait bêtement, il était sur le point d’en pleurer. Vito le regarda en souriant aussi bêtement que lui, et lui dit sur un ton gentil et aimable.« T’en aller, au pays des rêves ! »Vito lui donna un rude coup de crosse sur le crâne qui l’assomma sur le coup, afin qu’il n’entende pas la convertation des Vito & Julio. Vito rangea ensuite son arme et s’approcha de Julio, le Socio Corleone présent également dans la pièce.« Bon, Fratelli.Julio suffira. Maintenant, va falloir frapper un grand coup ! T’as un plan ?On pourrait craquer une allumette…Bonne idée, mais faudra de la dynamite, et c’est cher !Non, je conseille plutôt de l’essence et un peu de,… Flammes. On fait une diversion, trois ou quatre gars font un carton sur les voitures garées devant le magasin, les gardes rappliquent. Moi j’entre par le fameux escalier de service, je fous le feu au business, je descends, je monte dans la voiture de Tommy qui sera garée dans une des fameuses ruelles et on se tire… Ce n’est pas compliqué…J’appel Ernesto, il mettra au parfum Tommy. »Julio sortit son téléphone portable et partit s’isoler dans la salle de bains. Le plan de Vito lui avait apparemment plus. Il est vrai que ce n’était pas le plan du siècle, mais si il était bien coordonné, il pourrait marcher à merveille, et les Russes & « Le Barjo » prendrait un sacré coup dans le nez. Il serait hors-jeu quelques temps.

Dans l’european sector, en plein cœur du centre chic du quartier, un type à la peau mat vêtu d’un gros blouson bleu fumant une cigarette roulée rentra dans un magasin de fleur où un vieux servait gentiment une femme. Ce dernier en le voyant s’empressa de servir sa cliente avant de venir vers cet étrange client tout en se frottant les mains dans une serviette. Ils parlaient dans un dialecte inconnu pour les clients et restaient discrets.

« Le plan a bien fonctionné je penses monsieur, nous pouvons continuer les affaires sans nous soucier de ces italiens … »

Le vieux monsieur farfouillait quelques fleurs tout en l’écoutant, l’air peu convaincu.

« Je savais que ça finirait mal cette histoire de ritals. »

Gains :
+2 réputation

[Fait un nouveau topic pour l’action]

» Découverte et mise en place