Racket d'un dealer...

Aldo Capuzzi ce nom était maintenant dans ma liste rouge. Cet Italien avait été remarqué au port en train d'acheter de la came puis il deal maintenant dans le quartier des ritals et il risque de se faire plomber au moindre moment.

Malgrès ce déshonneur car ça en est un que de vendre de la drogue en étant Italien, ce Aldo avait reussi à écouler son stock assez rapidement, mais au lieu de se calmer et de voir que ce n'était pas le bon business à faire il devait retourner au port pour récuperer de la came qu'un livreur devait déposer dans un petit conteneur n°25.

Il était une heure du matin et j'étais déjà là. Habillé d'un baggy extra large, sweat à capuche noir descendant juste au dessus des genoux, casquette new era noire en arrière avec les initiales NY écrites en militaire. Air Force blanches aux pieds j'attendais patiemment la venue de l'italien.

Colt .45 chargé calé entre mon baggy prêt à l'emploi j'attend la venue du rital qui devrai être iminente. J'entends le bruit d'une voiture roulant doucement voulant surement se faire discréte puis je me cale juste derrière le conteneur attendant de voir l'italien arrivé. J'entend une portière s'ouvrire et se fermer, des bruits de pas venant vers moi. Je sors délicatement mon .45 et me prépare à l'assaut. J'entends le cliquetis des clefs et l'ouverture des portes du conteneur, c'est là que je rentres en action.

Je sors de ma cachette et saisis le rital par la gorge n'ayant même pas percuté que j'étais là. Le tenant fermement par la gorge pour ne pas qu'il puisse crier. Je me tourne et regarde si il y a quelqu'un dans la voiture, rien personne. Je fous donc les menottes au rital et le plaque contre la paroie du conteneur le tenant fermement par la gorge en disant:

-Alors qu'est-ce que tu viens faire par ici le rital ? C'est quoi ce petit paquet hein ?!

Je lui fous un premier coup de poing dans le ventre le faisant se plier en deux puis je me dirige vers le paquet et reviens vers lui. Je l'ouvre et aperçois plusieurs paquets contenant de la came, il y en a pour pas mal d'argent. Je le regarde et dis en lui écrasant ma plaque de police sur la gueule:

-Tu sais combien tu te prends avec ça ? Non tu te rends pas compte ! Tu sais ce que s'est aller au ballon ?! De gros types t'obligent à ramasser le savon !

Je remet ma plaque en face et le saisis une nouvelle fois par la gorge mon flingue pointé entre ses deux yeux.

-Je te propose un marché: je te donne la moitiée de ta came c'est à dire un kg de coke et tu me raméne le fric de ta marchandise. Si tu n'es pas d'accord je fais une saisie chez toi et t'inculpe de possession de cokaine avec intention de vente. De plus avec la cargaison que tu as là le F.B.I viendra foutre son nez dans tes affaires et sa sera pas bon pour toi !

Je descends peu à peu le flingue et le canon vient se poser sur ses couilles et je reprends:

-Et ne deal plus dans le quartier Rital va dans l'Industrial Sector mais prend des arme je te le dis ce ne sont pas des rigolos. Sinon deal ici ou dans le desert peu importe je veux mon fric. Tu as une semaine et pas plus si n'a pas le fric je connais ton nom, ton numéro de téléphone, ton adresse, tes amis et ta famille et sa sera une joie pour moi que d'aller buter ce beau petit monde. Alors tu en penses quoi hein ?!

La pression se fait plus forte sur ses couilles et je retire la sécurité. Je vois qu'il tremble et qu'il transpire espérons qu'il va craquer mais d'un côté je ne lui laisse pas trop le choix, guettant quand même le port au cas où il y aurai du monde ou je ne sais quoi prêt à réagir au moindre problème...

MJ on

Le dealer était à cran, il ne semblait pas très courageux et l'arme braquée sur lui n'était pas là pour le rassurer. Cornell avait toutes les raisons de réussir son coup, mais c'était avant d'apercevoir une ombre derrière-lui, en guettant les intrus.

Apparemment, un type l'observait. Ce coin du port était désert, le type ne pouvait être... qu'un client du dealer ! Le junkie, en voyant sa source se faire braquer, venait d'avoir une idée. Il avait dégainé son Colt, observant la scène, et avait rapidement jugé Cornell. S'il arrivait à le buter en même temps que son dealer, il aurait de la thune et de la came : l'extase.

Cornell à à peine le temps de se mettre à couvert, emportant le dealer, que plusieurs balles percent la voiture de ce dernier. Le junkie se planque derrière des containes. Tout est très sombre et Cornell ne voit rien.

Il doit s'occuper de se problème.

Le dealer stresse à mort et transpire comme si il avait fait deux heures de sports intensif. Le gars allait parler et surement craquer quand j'entendis plusieurs balles s'écrasant contre la bagnole du dealer. Je le fous au sol et lui dit de ne pas bouger il a compris le message car je penses qu'il ne veut pas mourir ce soir.

Je me colle discrétement contre la paroi du conteneur et jette un oeil dans le port. Aucun bruit je ne vois rien à cause de la nuit noire et sombre habituelle à Karandras. Mon flingue chargé et prêt à l'emploi j'essai de déceler une faille dans la discrétion du junkie.

Déjà il n'est pas derrière la bagnole car il a voulu surement nous faire peur à moi et au dealer en tirant sur celle-ci, ou peut-être est-il tout simplement en manque. Mon regard expert se pose sur une partie des conteners un peu plus loin et en écoutant bien j'entends un reniflement. Ce gars est un camé et je sais maintenant où il est.

Je tire une balle vers un conteneur et il en profite pour changer de position marchant accroupi en direction d'une caise en bois qui est assez solide pour que mes balles ne le touchent pas. Je vais utiliser une bonne vieille technique et je saisis une balle de mon chargeur que je tire à la main en direction d'un conteneur assez proche du camé. La réaction est immédiate et il sort de sa cachette tirant cinq balles dans le conteneurs. A mon tour, je vise et ouvre le feu dans sa direction et quatres balles vinrent dans sa direction. Deux le touches au niveau de son épaule le faisant tomber tandis que les deux autres s'échouent sur la caisse de bois.

J'entends les insultes du junkie et fais signe au dealer de ne pas bouger, de toutes façon j'ai les clefs de la bagnole en poche alors il ne tentera rien. Je m'approche prudemment du junkie et je le vois au sol, du sang se formant rapidement autour des deux balles plantées dans son épaule. Il me dit:

-Hey mec sauve moi ! Je dirai rien je te le jure ! J'ai juste besoin d'un petit shoot et je me taille d'ici !

Je le regarde d'un regard méprisant ces gars là me font gerber je vous jure. Mon regard se pose sur sa plaie et revient le percer:

-Tu crois que je vais croire un camé comme toi ?! Ecoute petit enculé tu vas faire une balade dans le fleuve de Karandras et sa sera ta dernière connerie...

Je tends mon bras et une balle lui traverse le front la respiration du camé se coupant net. Je range mon flingue et le saisis doucement pour ensuite le jeter dans le fleuve après avoir pris son fric pour acheter la came à Aldo en laissant son flingue couler dans le fleuve glacial de Karandras. Je me dirige vers le dealer toujours là assis au sol mort de trouille. Je le soulève par le col de sa chemise et lui dis:

-Alors Aldo tu vois de quoi je suis capable et tu sais que je ferai pareille avec toi si tu m'oblige. Tu es un bon gars et il faut que tu restes en vie pour t'occuper de ta femme et payer une bonne école à ta fille pas vrai ? Alors ne fait pas l'imbécile je te recontacterai bientôt et il me faudra le fric en temps et en heure compris ? Sinon tu sais ce qui arrivera et n'oublie pas ce que je t'ai dis, change de quartier pour dealer sa vaut mieux pour ta peau...

Aldo asquiesce d'un mouvement de la tête et me promet que sa sera fait. Je lui fous donc le kilo de cokaine dans la voiture et lui enlève les menottes le gars remontant rapidement dans la bagnole et mettant les gaz partant le plus rapidement d'ici. Je planque l'autre kilo de cokaine sous mon sweat à capuche et je prends un taxi pour l'Africa Sector. Il me dépose à 500 mètres de chez moi et je lui paye le voyage pour enfin monter dans mon bloc et fermer mon appart' à clef. Je dépose la came dans une cachette de mon appartement introuvable et me grille quelques clopes sur mon canapé tranquillement, un verre de Scotch sur la table en train de compter les billets verts...

Cornell a fait une erreur qui lui serait bientôt fatale... Les empruntes ! En temps normal, des empruntes seraient difficiles à identifier sans suspect. Mais les autorités avaient une base de données pour tous les policiers, où étaient répéertoriés les ADN et les empruntes digitales. Deux jours plus tard, on trouva le corps, gisant dans le canal. On identifia les balles qui lui avaient percé l'épaule et le crâne, puis comparé les douilles. Les preuves étaient irréfutables, Cornell avait bel et bien tué ce pauvre camé. Le mobile était simple : plus d'argent ! Pourtant, jamais on n'aurait pu douter de Cornell... C'était un assez bon flic après tout, et rien ne laissait transparaitre en lui cette vénalité de ripoux... C'en était bel et bien un, malheureusement.
Les flics te recherchent activement, désormais. Tu es accusé d'homicide volontaire.

10 points de réputation.
500 $ (frais de taxi compris)

» Racket en pleine nuit [méfait]