....PK Strickland : Wanted

Apparemment ce Strickland avait fait beaucoup de bruit chez le clan, depuis notre petite altercation « collective » je n’avais plus revu le Dandy et le traître... Moi qui croyais que ça allait s’arranger, ça ne fait qu’empirer...

Habillé finalement en costume noir classe, je décidais d’emprunter un taxi à l’agence de taxi créée par la Mafia...

Me baladant dans la ville, j’arrive finalement dans l’Industrial Sector, à la recherche du club de boxe fréquenté par Strickland, une pancarte abîmée laissait entre voir un curieux assemblages de mots sensés dire : Gennero’s Boxing Club.

La salle était fermée, je me dirige derrière, et voit la porte de secours entr’ouverte, un homme écrase ses poings contre un sac de sable, torse nu... Il est imposant de par sa musculature et sa taille impressionnante, il sent mon arrivée et se retourne :

Bonjour, vous voulez quoi ?

Bonjour, je cherche une star de la boxe nommé Strickland...

Ah lui ? Désolé je ne sais pas ou il est, depuis le meurtre de son entraîneur je ne sais pas ou il est passé...

Le meurtre de son entraîneur ?

Oui, on dit que ce serait des mecs de la mafia russe...

Ah ? C’est bizarre... Vous ne savez pas où je pourrais le trouver ?

Nan désolé...

Il me tourne le dos et continue de taper dans son sac de sable... Je sais qu’il ment... Je sors mon pistolet, et un petit soupir s’échappe ainsi qu’une balle chromée en direction du mollet du jeune homme. Il s’écroule par terre de douleur, se recroquevillant sur sa blessure...

Aaaaaah putain ne me tuez pas !

La ferme ! Je sais que tu me caches des choses, si t’ouvres pas ta gueule vite fait bien fait on va mal s’entendre...

Je... Je sais rien...

D’accord...

Je reviens sur mes pas et ferme la porte de secours « à clés », je reviens vers lui, il commence à ramper à l’opposé... Je m’assois sur une chaise pensif, quel traitement je vais lui réserver ?

Je regarde autour de moi, essayant d’être inspiré par ce qui m’entoure, je trouve dans la salle d’a coté pleins de matos de bricolages, ainsi que des planches et des pots de peintures, sûrement de la rénovation...

Je trouve un truc intéressant : un pistolet à clous. Il y en a une bonne vingtaine à l’intérieur, je reviens vers lui, et enlève ma veste, demeurant en chemise. Je retrousse mes manches et le tire par le pied vers moi :

On va faire un truc... A chaque mensonge tu prendras un clou dans les parties les plus sensibles, les talons, les genoux, les coudes, la gorge, l’entrejambes, les yeux... Tu vois y à pleins d’endroits comme ça, vachement douloureux...

Il se mit à ramper encore une fois, criant au secours.
Je fouillis dans son sac et prit sa serviette trempée pour l’attacher avec un des quatre poteaux du rings. Attaché par les bras, il ne pouvait plus rien faire...

Alors, t’as toujours rien à me dire ?

Il secoua négativement de la tête :

J’enfonçais un premier clou dans sa cuisse gauche, il cria de douleur, se tortillant dans tous les sens...

Alors ?

Je... Je... Non ! Je refuse de parler, Strickland est un ami, jamais je ne parlerais !

Je vois... T’es un héros toi...

Je fouille dans son sac de sport et trouve son portefeuille, sa carte d’identité... Une photo de femme, Rose... Son nom est écrit sur la photo...

Je sais ton adresse, elle est marquée sur ta carte d’identité, avec un peu de chance Rose vit avec toi... Tu sais très bien ce que je vais lui faire si tu ne parles pas...

Il eut un court moment de concertation, il ne savait plus quoi faire....

Je ne dirais pas que tu vas avoir la vie sauve, ce serait faux... Fais-le pour Rose, sit ne parles aps elle sera responsable au même titre que toi...

Il réfléchit, et il frappa du poing sur le sol :

Putain !

Je me rassis sur la chaise en face de lui, le pistolet à clous dans les mains :

Alors ! Je m’impatiente...

Il...Il...Il a l’habitude de combattre dans des trucs clandestins, demain soir, il a un combat au K.O Club, c’est à ....

Je sais ou c’est... Si tu me mens, ta copine est morte !

Il parut hésiter...

Je...Je vous dis la vérité M’sieur...

Il faisait affreusement chaud, mes mains commencent à devenir moites dans mes gants de cuirs...

Je sortis mon flingue, lorsqu’il l’aperçut sa respiration s’accéléra, ses poumons allaient sortir de son corps, il marmonna des prières incompréhensibles, un second soupir, sa tête bascula sur le coté, un petit trou laissant échapper du sang au milieu de son front, je rangeais son portefeuille dans ma poche et sortit discrètement, personne à l’horizon, je pénètre dans le taxi affichant « Occupé » et partit en direction du hangar à taxis : je laisse les clés sur le contact et appelle Serge, ne répondant manifestement pas, je lui laisse un message :

Salut Serge, c’est Stavro, j’ai mené ma petite enquête, apparemment demain PK Strickland participera a un combat dans KO Club à Santa Maria dans l’Africa Sector, c’est pas sur à 100%, rappelle moi histoire qu’on en discute...

[J’interviens juste, j’suis concerné, après au MJ de faire leur boulot.]

L’histoire avait empiré, Serge était parti en croisade pendant jours assez loin de Karandras pour discuter de l’affaire avec quelques responsables, quelque chose clochait dans l’affaire, pourquoi lui avoir mit l’affaire sur le dos, pourquoi avoir choisi Sergueï et surtout pourquoi avoir fait intervenir le brutal Stazi dans l’affaire, ce truc puait le vomi et la magouille et Serge pensait même qu’on voulait leur mort à tous les trois.

Serge sort juste du bâtiment, une altercation musclé avec un responsable qui ne veut rien lâcher, et bien que ces soupçons d’exécution semblent s’être volatiliser, il gardait quand même une certaine crainte pour les deux autres camarades. Le portable vibre, Stazi, Serge ne répond, pas le cœur après avoir su toutes ces choses. Il laisse un message parfait. Un sourire aux lèvres, Serge rappela directement mais il parlerait vite ne souhaitant pas que la discussion s’éternise. Stazi décroche.

« Très bien, inscrit toi au combat, parle avec le responsable des jeux clandestins pour t’y faire entrer. Il crèche dans un hangar du port, dis-lui que tu viens de ma part. Et au combat si tu croises Strickland, avertis le qu’on l’a dans le collimateur, attention pas d’agressions physiques juste des mots. Compris, je serais au club également. »

Il raccrocha, espérant laisser Stazi sur le cul. Il n’avait plus qu’à s’inscrire au combat, combattre Strickland et remporter le combat en le menaçant, manœuvre habituelle.

Un combat clandestin ? Pourquoi pas...
Je me rendais sur le port comme me l’avait conseillé Serge pour trouver le responsable du club de combats de boxe clandestins... Celui-ci était surnommé « Le Serpent » allez savoir pourquoi...

Arrivé au port grâce a, cette fois ci, une BMW empruntée à un camarade russe, je cherche le Serpent... Il me fait rire le dandy, un hangar du port, y en a quarante des hangars...

Je tourne autour de plusieurs hangars avant d’entendre des cris, et des bruits étouffés, je jette un œil : Un homme habillé d’un costume trois pièces mauves regarde sa montre, adossé contre une berline noire, il y a plusieurs hommes en noir sûrement armés tenant position, mon entrée les surprennent, ils rangent tous leurs mains dans leurs poches, cramponnant leurs armes de toutes leurs forces, un des quatre, les cheveux longs s’approche de moi, et m’ordonne de dégager, me poussant avec dédain, je l’attrape par les cheveux, les tirant vers le bas :

Moi on ne me touche pas !

Les hommes sont sous adrénaline, ils sortent leurs armes, plus besoin de les cacher... Ils sont prêts à me canarder quand le Serpent se pointe, leur ordonnant de baisser leurs armes :

Qui t’es toi ?

Stavro Stazi.

Il me regarde d’un air interrogateur :

Je veux une preuve !

Je tire mon col, affichant mon tatouage, mes galons...

Je veux que ce soir, vous organisiez un combat entre moi et PK Strickland, ce n’est pas une affaire personnelle mais tout le clan qui est concerné... Même les Anciens veulent mettre un terme au plus vite à cette histoire...

Désolé, mais si tu veux qu’il y ait un combat entre PK et toi, il faudra que l’autre combattant soit éjecté de suite, par n’importe quel moyen...

Mmmm... D’accord, son nom ?

Marcus Saravega, faites gaffe, lui c’est pas une tantouze, au corps à corps t’as aucune chance...

Ne t’inquiètes pas pour ça... Où je peux le trouver ?

Il traîne du coté du Latino Sector, tu peux le trouver dans sa villa, le n°8 je pense... Attends deux secondes... Sam ! Ramène le portable !

Un black habillé de noir, vient un pc portable dans les bras, il le tend au serpent qui le pose sur le capot de la berline et l’ouvre : Il pianote sur le clavier avant de me donner le reste de l’info :

C’est ce que je disais, le N°8 du Zéphyr Block Center, c’est une villa blanche, il y vit seul, il n’aime pas voir quelqu’un avant un combat...

Très bien...

J’arrive rapidement dans sa villa, après avoir quitté le Serpent...
Un immense portail protège celle-ci, j’éclate la serrure avec mon pistolet, et pénètre discrètement, je me dirige vers la porte et l’ouvre discrètement, un imposant Latino, 1m95 de pur muscle me regarde d’un air hautain, dans son peignoir, les cheveux trempés...

Qu’est-ce tu fous ici ?

Je jette ma veste, demeurant en chemise, il aperçoit mon holster maintenant mon arme, je met ma garde.

Il comprend vite, et me sourit, jetant son peignoir, encore épaté par sa musculature, je serre les dents, et sourit à mon tour, j’ai toujours voulu savoir ce que ça faisait de se fritter avec l’égal d’un champion du monde... Il demeure en short de boxe thaï, étant à l’aise.

Il se rue sur moi, enchaînant coups de pieds et coups de poings, je pars avec succès sentant de plus en plus la puissance de ses coups.

Il se jette vers moi, le poing en avant, je pare et enchaîne sur un crochet de forte puissance rendant sa joue bleutée, il s’écarte et reprend sa garde, je me jette sur lui, un poing prêt à frapper, il se retrouve plus rapide que moi, et je sens son talon me perçant le ventre, je suis envoyé dans le décor, brisant sa table en trois, il se rue sur moi, prêt à me donner encore un peu, je me lève enlève ma chemise avec rage, la colère monte, je suis prêt à assassiner le diable lui-même.

Maintenant en débardeur, il regarde d’un air intéressé mes tatouages. Il se jette sur moi, et lance un bon nombre de coups de pieds, m’atteignant à la tempe, au nez, et au menton, à la fin je me sens sonné, je réussis à lui porter un coup de pied dans le ventre, de faible puissance, mais réussit à l’écarter de moi. Il bondit cette fois ci et me balance son talon dans le nez, ça brûle, je maintiens celui-ci avec le dos de ma main, rien à faire le sang coule, je m’assois sur une chaise à proximité de moi, il est étonné :

D’accord, deuxième round.

Reprends toi, calme-toi, énervé tu ne feras rien, réfléchis, trouve son point faible...
Je m’étire, et reprend ma garde, il me jette un « front kick », je l’évite avec justesse et reprend mes étirements, je me mets finalement face a lui, et tente des feintes de coups de poings, il les pare, et enchaîne lui-même avec un coup de poing frappant la pommette gauche.

T’es un bon...

Trop concentré sur mes poings, il ne fera pas attention à mes jambes...
Je me rapproche de lui, et feinte un coup de poing, il met sa garde, laissant un énorme trou entre ses deux mains, j’enchaîne avec un coup de genou frappant dans le menton, il ne s’y attendait pas et s’écrase dans la cuisine, emportant dans sa chute plusieurs ustensiles de cuisine.

Il se relève, et ce n’est plus un Marcus posé et rapide que j’ai en face de moi, mais plutôt un être colérique et brouillon, tout est dans les jambes...

Il revient sur moi, enchaînant pieds et poings, ayant les sens à vifs, je les évite et même atténue le choc, en allant dans la direction du coup, j’ai percé à vif Marcus Saravega...

Je feinte maintenant un coup de genou, pour enchaîner sur un crochet dans le menton, le menton, ça fait toujours effet, relié à la moelle épinière, il ne va plus tenir très longtemps si je reste dans cette voie là... Si je reste dans cette voie là...

Je laisse mes mains pendre, n’adoptant plus aucun style, le noir total, il ne sait plus ce que je vais utiliser comme membre, pourquoi pas la tête, je tape dans son nez, il se plie en deux, maintenant son nez à deux mains, je me rapproche de lui, il me balaye, je m’écrase sur le tapis Libanais, il m’étrangle, accroupi, d’une seule main, je vais bientôt perdre connaissance, je tape dans ses cotes, il encaisse bien, ça ne le fait pas flancher, j’enroule mes pieds autour de sa tête, lui décrochant la tête de son cou, il est attiré par mes jambes et relâche son étreinte.

Alors connard, on fait moins le malin...

Il étouffe et frappe le tapis en guise d’au revoir... Non pas encore : il m’en place une dans la tempe, qui me fait tourner la tête et ne relâche pas mon étreinte, je le relâche et enchaîne directement sur un coup de poing frappant sa joue gauche, sa tête s’écrase sur le tapis, je m’écarte, et le regarde, il tremble, à du mal à se lever, dommage, c’était un bon combattant, j’aurais bien aimé le laisser vivre, mais c’est soit lui, soit moi...

Tremblant surtout des jambes, il a du mal à se tenir debout, je tape dans ses mollets, il tombe à genoux, j’enchaîne sur un crochet avant de lui sauter dessus et de l’étrangler de mes deux bras valides...

Il a les yeux exorbités, remuant de partout, je plaque sa tête contre le tapis, et serre, serre, jusqu'à ce que je n’aie plus de force...
Ayant le tournis, je me rassois sur une chaise, le champion étendu sur le tapis, mort.

Je ne suis pas si rouillé que ça : je suis d’autant plus motivé a affronter PK Strickland, Marcus mort, il n’aura d’autre choix que de se battre face à moi, un parfait inconnu... Pour l’instant...

Je remets ma chemise, puis ma veste, le visage endolori, j’ai juste une pommette gonflée, et un nez rouge... Je jette un dernier œil au cadavre, et sort tranquillement, je remonte dans la voiture, fais ronronner le moteur, et roule à une vitesse conséquente, j’appelle Serge :

Serge, c’est Stavro, j’ai éliminé l’adversaire de PK. Strickland, ce sera donc moi son adversaire... Je ne te cache pas que j’ai bien cru finir à l’hôpital, mais j’ai réussi à l’avoir cet enfoiré... Je suis on ne peut plus près pour ce combat, demande moi de le buter lors du combat, je te jure que je le fais... Bon je te laisse... Bye.

Je raccroche, et met une chanson douce, je m’arrête dans une aire de repos, et dors assis, épuisé par ce combat...

Je suis au rendez-vous, le cœur brûlant, les paupières lourdes... Il ne vient finalement pas cet enfoiré, il s’est pissé dessus... Les personnes qui devaient assister au combat sifflent quand ils apprennent que Marcus sera « absent » et crie quand PK n’est pas là non plus...

Je demeure en costume, jurant en russe avant de sortir de cette cave puant la transpiration...

Je sors une clope, et tire dessus, avant de regarder ma montre : 11h25... Je ne reste pas plus de cinq minutes avant de l’écraser sur le bitume et partir direction nulle part....

Je me fonds dans la ville, et me retrouve dans un vieux bar irlandais, ou je sirote mon Coca/Whisky... A la télé ils annoncent que le candidat Obama serait peut-être le président des Etats-Unis, si un afro devient président, l’humanité aura fait un grand pas, finis le racisme, et toutes ces conneries d’aryens...

En parlant d’afro, je repense à P.K, cet enfoiré n’a même pas eu les couilles de venir... De toutes façons, il crèvera, que ce soit d’une manière ou d’une autre... Une blonde me fait du gringue, une demi-heure plus tard elle était dans la BMW noire de Gasparov...

On rentre chez moi, s’en suit une partie de galipettes « à la russe », qui m’a fatigué au point d’en dormir les deux yeux fermés.

Je me lève à 11h du mat’, mon portable sonne, un gars avec une voix de gamin me convoque au restaurant, le Irkoutsk...

Je me lève d’un bond, la couette un peu retroussée laissant entrevoir des fesses blanches rosées par la chaleur, des fesses de femmes. Je m’habille et part sans la réveiller, ne se rappelant même plus du nom de la femme utilisant actuellement mon lit...

Habillé d’un costume classe, je rentre dans le restaurant, un mec petit de taille, veste en cuir, petite moustache, m’amène dans une pièce ou attendent déjà quatre hommes vieillis par le temps, tous habillés de noirs... Les Anciens, que me voulaient-ils ces enfoirés.....

Alors, Mr.Stazi... Comment allez vous ?

Ca peut aller...

Votre séjour en Russie s’est bien passé ?

Oui.

Bien.... J’espère que vos querelles avec Serge se sont dissipées...

Oui c’est réglé....

Parfait, comme vous l’avez entendu, Youri a été assassiné, et étant donné que Serge a besoin d’un homme solide, nous avons pensé à vous...

Mais je...

Il n’y pas de mais ! Celui-ci vous contactera prochainement, vous pouvez disposer...

Une vilaine colère s’était emparée de moi : Moi, m’abaisser au rang de chauffeur ? Pffffff... Je ne sais pas ils ont quoi derrière la tête, mais ça cache quelque chose... M’avoir à l’œil ?

Trop d’hypothèses tournent dans mon crâne... Je rentre chez moi, déserté, et m’assoit à une table, appellant un contact russe, histoire de voir ou ça en est de l’histoire de PK...

Invité

Attend je répond en fin de semaine.

» Première entrevue [P.K Strickland]