Les Russes adorent les Allemandes

La nuit s'était trouvé fraiche ce soir là. La petite aiguille de la Rolex du russe avait avancée d'un cran, s'arrêtant sur "11". Stazi était adossé à une voiture stationnée au beau milieu de Karandrasb, contemplant le ciel étoilé. Son portable vibra enfin :

-Allo Stazi ? C'est Mirko, je te rejoins au point de rendez-vous dans quelques secondes...

Stazi raccrocha et s'assit cette fois-ci sur le capot, gelé. Il blottit ses mains contre sa bouche et souffla de l'air chaud avant de jurer... Foutu temps. Stazi avait des infos concernant une affaire bie juteuse de la part d'une grande gueule de la Bratva. Il avait mis au parfum Mirko : Une paire de mains de plus n'était pas de refus, de plus il pourrait devenir bien plus utiles qu'il en avait l'air.
Il resta crispé jusqu'a l'arrivée de son jeune bras-droit. La Mercedes arriva enfin, il y pénétra, avant de se frotter les mains entre elles, le nez rose, et lancer :

-C'était pas trop tôt.

Mirko resta silencieux.

-T'as nos joujous ?

Mirko hocha la tête et lui conseilla de regarder sur la banquette arrière : Deux M16 noires munies de silencieux.

-J'ai remarqué que les plaques ont été retirées, c'est un détail qui m'était complètement sorti de la tête.... T'as les cagoules ? Parfait. Allons-y.

Mirko passa la 1ère avant de virer dans la jungle urbaine. Tous deux étaient sous adrénalines : Les Colombiens étaient redoutables, la moindre erreur leur garantirait de longues journées de souffrances. Mais ils faisaient parti de la Bratva. Ils étaient invincibles.
Mirko s'arrêta devant le Port, au quai 322 oû quatre hispaniques discutaient entre eux. Derrière eux deux containers contenant chacun une Allemande de luxe. Apparemment ils se disputayaient le prix. Mirko s'arrêta a une centaine de mêtres d'eux, tout en restant discret. Ils enfilèrent tous deux leurs cagoules :

-Je vais les prendre par la droite et toi par la gauche. N'ouvre pas le feu avant que je ne te l'ordonne. Reste discret et ne fais rien qui pourrait nous comprommettre ainsi que l'opération... File.

Les deux russes se séparèrent. Tous deux planqués derrière des carons et autres vestiges du marché de la semaine dernière. Stazi avait son compagnon bien en vue. Il observait les Colombiens et attendait toujours. Un des colombien se dirigea vers les deux containers et les ouvrit un par un en composant le code des deux antivols. Les portes s'ouvrirent : il y avait bien la marchandise.

Stazi lança un signe de la main.... C'est parti...

Stazi ouvrit le feu le premier sur l'un des deux acheteurs. Une salve lui perfora le crane. Il se mit à ouvrir le feu sur son garde du corps. Une rafale lui arracha la jambe, Stazi le termina avec trois balles dans la poitrine. Mirko toucha un des deux vendeurs au ventre et l'autre paniqua avant de s'enfuir dans la direction de Stazi. Stazi le prit par surprise et lui amocha la gueule avec un coup de crosse. Il tomba par terre. Stazi le roua de coups de pieds. Il lui fit les poches sans trouver rien de concluant. Il serra la gorge du petit colombien avec la M16. Celui-ci mourut par suffocation avant de voir son corps balançé dans le fleuve puant.
Sazi accourut vers une des deux berlines avant de pénetrer à l'intérieur et mettre le contact, la clé s'y trouvant déja. Ils partirent sur les chapeaux de roues et se retrouvèrent plus tard dans un vieu hangar abandonné. Les plaques furent changées. Stazi lança à Mirko :

-On a fait du bon boulot. Dis à ton contact que c'est 120.000 les deux sachant qu'une vaut 70.000 et l'autre 80.000, il se fait un bénef de 30.000.

-Vous avez bien fait de m'en parler patron, je ne pense pas qu'il acceptera 120.000 mais c'est quand même un cadeau pour ces deux modèles là. Je vous tiendrais au courant...

Stazi acquisça avant de repartir chez lui. Il mangea des oeufs sur le plat avant de se rendormir. Son télépone sonna à cinq heures du mat', Mirko....

-Allo patron ? J'ai le contact en face de moi...

-Alors ?