Le Boss de la Mafia Russe était resté simple, comme tout bon russe de la classe ouvrière qui se respecte. Même si les mafieux aimaient le luxe et l'opulence, ils savaient rester simples et ne pas oublier qu'ils restaient des hommes comme les autres.
Voilà pourquoi Barthelemy alla acheter sa voiture lui-même, et n'ordonna pas à un sous-fifre de le faire. Serguei respectait ses hommes, et ne leur donnait que des missions dignes de ce nom.
Barthelemy fut déposé en Lamborgini par Serge, son bras droit. La Diablo avait beau être de toute beauté, elle ne correspondait pas à l'image du Boss des Russes. De plus, rouler en voiture italienne quand ses pires ennemis venaient d'italie pouvait parâitre ironique.
Le vendeur acceuillit Barthelemy les bras ouverts. A la vue du costume de luxe du Boss, il pensait que ce client achèterait une voiture extraordinaire. Mais Serguei voulait rester simple. Il parcourut le sol du magasin du bout de sa canne.
Il fut enfin attiré par l'unes des occasions : la Pontiac Sedanette, de 1947. Il demanda le prix au vendeur qui paraissait un peu déçu.
"Fan de voitures de collection ? Un très beau modèle, 8000 $ seulement. Les gens d'aujourd'hui sont attirés par des véhicules plus rapides."
Serguei paya le vendeur en liquide. La voiture lui convenait parfaitement, elle représentait parfaitement le rêve américain. Au volant de la Pontiac, il regagna les quartiers Russes, écoutant à l'auto-radio "Same Old Saturday Nights", l'un des classiques de Frank Sinatra.