La blanche colombe poursuit son envol

HRP : Pour le prix du bateau j’en ai parlé avec Marsh avant :p

Kymani avait une nouvelle idée pour faire connaitre, et surtout reconnaitre la blanche colombe qui était sa marque de fabrique. L’idée était certes biscornue et un peu, voir très coûteuse par rapport à ses moyens mais il n’avait pas le choix. Comme le dit le proverbe la fin justifie les moyens. L’avantage c’était qu’il n’avait aucun moyen de se faire repérer avec cette idée, le défaut c’est qu’il aller y laisser tout l’argent qu’il lui restait et même si il n’était préoccuper que par sa réputation, il faudrait bien un jour qu’il pense à gagner de l’argent. Il espérait que sa lui viendrait, comme un coup de chance, mais a Karandras la chance n’est rien. Son idée était venu de son désir le premier, faire connaître la colombe blanche au mexicain. Il n’avait rien contre les mexicains mais il savait que pour qu’il se fasse connaître il fallait que les actes soient liés entre eux. Et comme les boss mexicains et Afros Américains sont très liées entre eux c’était un bon moyen de faire comprendre que ce n’était pas un acte isolé. L’un dirait un de mes dealers a été tuer par un homme laissant une colombe blanche dans sa bouche et l’autre dirait qu’une explosion proche de son bateau avait propulsé plein de colombe blanche en l’air.

Car c’était cela l’idée. En suivant un homme important du cartel mexicain, qui traitait avec les gangsters Afro Américains, il avait remarqué que celui-ci vivait dans un beau yacht au bord d’une rivière large de 200m, son Yacht était sur la rive droite.

*Putain mais c’est dans ces moments la qu’on voit que la police de Karandras est vraiment pourris jusqu'à l’os. Ce type s’affiche partout dans les rues, en deux jours j’arrive a le suivre et a le trouver et ces cons de flics ne font rien contre lui. Quelle bande de pourriture, ils se prennent pour la loi alors qu’ils en font tout le contraire. *

Pour mener a bien sa mission, dont le but était de faire peur aux mexicains, il lui fallait maintenant un bateau. Il avait bien prit le temps de choisir son bateau car il lui fallait quelque chose de pas cher du tout, car il n’avait que 2550$ sur son compte mais il lui fallait aussi un moteur qui correspondait a ces exigences, c'est-à-dire un moteur silencieux et pilotable a distance. Pour le moteur, le moins chère qu’il trouva était un mercury de 5cv qu’il acheta 1500$, bien sur déguisé en clochard pour que personne ne puissent témoigner de son véritable visage, toute les précautions était bonne a prendre. Puis un petit pêcheur lui vendit pour 1000$ une coque en PVC presque neuve, un ALU FY 15. Son compte faisait grise mine, il ne lui restait que 50$ et il n’avait pas encore finit ses achats. Il lui fallait acheter un gros canon a confetti. Il prit le plus gros possible en fonction de ses moyens, il paya le canon 50$, le reste de son argent.

Maintenant il fallait s’entrainer, il ne fallait pas balancer 2550$ en l’air comme cela. Il aurait la haine si son action venait a rater. Il savait qu’il ne prenait pas beaucoup de risque personnelle mais le seul risque qu’il prenait c’était de rater sa petite entrée en matière. Il se trouva un petit coin tranquille plus loin sur la rivière. Il commença par calculer le temps que mettait le bateau, a faible vitesse pour aller d’une rive a l’autre. Il calcula environ 3minutes. Maintenant il fallait s’entrainer a piloter le bateau avec la télécommande qu’il avait eu avec, et ce n’était pas simple. Avec un peu de temps, il finit par bien contrôler le bateau. Maintenant il fallait tester le canon avec du bois. Il chargea le canon de petit morceau de bois et programma le retardateur sur 3minutes. Trois minutes plus tard, une grosse détonation, très bruyante comme il l’avait espéré projeta les morceaux de bois en l’air. Bon la vitesse des projectiles était ridicule mais cela suffisait pour leur faire peur.

22 novembre, c’était ce jour la qu’il avait prévu son action car il savait que quelqu’un d’importante dormait sur le bateau du caid mexicain ce soir la. Il ne savait pas vraiment qui c’était mais cela ferait toujours une personne de plus a parler de lui. Il savait cependant que son petit jeu n’allait pas durer, les gens parleraient certes de lui mais ou était l’interet pour lui, il n’y gagnait rien, il était a la dèche, il n’avait pas un dollars et si il ne trouvait pas vite une solution il ne pourrait même pas payer son prochain loyer. Après cela, sa réputation sera suffisamment amorcée, il faudra qu’il trouve un moyen de gagner de l’argent tout en forgeant sa réputation. Mais ce n’était pas le moment d’y penser, il avait quelque chose a faire. Il venait d’arriver sur la rive gauche de la rivière sur son petit bateau. Il débarqua sur la berge avec sa télécommande, vérifia qu’elle marchait bien, vérifia que le minuteur était bien sur trois minutes et vérifia enfin que les colombes blanches en bois qu’il avait chargé dans le canon a confetti était bien la.

Désormais, c’était le moment. Il savait qu’il ne reverrait jamais le bateau car au bruit de la détonation les fusils mexicains allaient se mettre a canarder le bateau. Il pria pour marcher, déclencha le détonateur et laissa son petit bateau partir. Il avança ni trop vite, ni pas assez et se rapprochait lentement du Yacht. 3 minutes plus tard, alors qu’il était a moins de 10 mêtres du Yacht le canon a confetti explosa et une cinquantaine de colombe blanche partit en l’air, c’était un vrai feu d’artifice, et comme il l’avait prévu la détonation avait fait beaucoup de bruit. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que la détonation était tellement puissante qu’elle avait littéralement coulé le bateau.

*Dans une seconde, les mexicains vont sauter sur le pont pour voir d’où vient la détonation. Ils ne trouveront que toutes les colombes sur le pont. Et maintenant que le bateau a coulé, il ne pourront même pas comprendre comment ces colombes sont arrivées la. Ces cons sont capable de croire qu’elles sont tombés du ciel. Bon ben sa a marcher et les mexicains et Afro pourront parler de moi entre eux… Maintenant il faut que je trouve du blé je n’ai plus rien*

[MJ ON]

Le deal marchait tellement bien en ce moment. Les cartels se reconstruisaient petit à petit, les plus puissants gangs de Karandras ont tous plongé, aussi bien la filière mexicaine que la filière ruse, pour cette histoire de drogue. Les mexicains se sont refaits une renommée dans le secteur, avec le soutient du cartel de Tijuana mêlé à l’effervescence du marché colombien. Les afro et les mexicains étaient de mèche cette fois ci, l’un de ces caïds avaient même pu s’offrir un yacht avec l’argent de sa marchandise.
Il recevait un haut responsable d’une filière africaine pour le transport des marchandises directement d’Afrique vers le golfe du Mexique et plus particulièrement les ports du Texas. Il accueillit en grande pompes son invité, le faisant grimper dans son navire.
Sur le pont, cinq « marins » ou plutôt hommes de mains, ne cherchant pas à cacher leurs armes automatiques, le caïd ayant reçu plusieurs menaces de mort, de la part des russes d’ailleurs depuis la destruction d’une cargaison d’opium par le baron de la drogue. En rigolant, ils se dirigèrent vers la cabine, luxueuse, bois verni, bonnes bouteilles, nourriture abondante et valises de billets bien rempli. Pourtant ils mirent un temps fou à se mettre d’accord, les deux hommes étant de splendides requins en négociation, avec une excellente réputation.

Lorsque soudain une explosion, projetant des petites effigies de colombes en bois, certaines arrivant jusque sur le pont. Les hommes de mains, se levèrent, éteignant leur clopes et armant leurs armes, malgré le bombardement des lampes torches, ils ne purent trouver l’origine, juste une explosion puis des colombes. Sans attendre, les deux barons sortent de leur cabine dorée pour se retrouver sur le pont.

« Salopards de russkov … je m’en vais les détruire moi. »

Le boss africain se baissa, froissant son splendide pantalon pour ramasser une colombe en bois. Il se retourna vers son nouvel associé.

« C’est pas des russes .. »

Le caïd mexicain surprit questionna du regard son homologue.

« Quoi, c’est quoi alors ? »

« J’ai un dealer qui est mort avec ça sur le corps, un témoin m’a dit que c’était un des tiens. »

« Jamais je m’attaquerais à un ami, voyons. »

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