La blanche colombe fait son nid

Cela faisait maintenant une semaine que Kymani était a Karandras, Il logeait dans son petit appartement dans le quartier cubain. Il subsistait a ses besoin, c'est-à-dire qu’il mangeait, buvait et dormait. Autrement il passait son temps a réfléchir. Comment se faire connaître dans une ville ou l’on ne connaît personne, et le plus dur comment se faire connaître sans se faire connaître soit mais simplement une image, cette image qui le caractérisait tant, cette petite colombe blanche en bois, il lui en restait encore quelques une. Il avait d’abord penser a une histoire de sniper qu’il avait du abandonner, ou du moins si il ne l’abandonnait pas, il la gardait en tête pour plus tard car pour le moment s’acheter un sniper était loin d’être dans ses moyens.

Il chercha donc une autre idée qu’il eut beaucoup de mal a trouver mais le projet se dessinait enfin dans sa tête. Une idée simple qui suffirait certainement pas a se faire connaître mais il y a un début a chaque chose. Il avait déjà commencer par décider de ne pas frapper dans le quartier cubain cela comportait trop de risque. Il avait donc décider d’aller dans le quartier afro américain pour frapper. Il avait repérer un petit dealer sans aucune pitié ni conscience qui vendait surement pour quelqu’un de plus important. Le but de kymani n’était pas de devenir le justicier masqué puisque lui aussi avait déjà vendu de la drogue, certe a plus grosse échelle, mais il l’avait déjà fait. Non son but était de faire sentir son arrivée tout en restant discret. Il voulait que la colombe blanche fasse beaucoup parler les hommes de cette ville, il voulait faire un peu le ménage pour pouvoir instaurer son buisness. Pour lui la règle d’or était de savoir être illégal sans pour autant être un pourris. Et l’homme qu’il projettait de tuer était un vrai pourris. Un refourgueur de dope, un violeur et a n’en pas douté un tueur.

Il commenca par s’acheter dans un magasin de déguisement une fausse perruque, une fausse moustache, un vieux pardessus miteux, des chaussures trouées et enfin des fausses lunettes. Tout l’équipement pour ne pas dévoiler son véritable visage. Ces « petits » achats lui firent quand même dépenser 150$. C’était certes beaucoup de précaution pour bien peu de choses mais c’était ce qui était capitale pour lui, assurez ses arrières. Ensuite, il suivit chaque jour le dealer en question pendant une semaine, pour voir ses habitudes, si il n’était pas suivis par des hommes envoyés par les barons de la drogue pour « protéger » les dealers. Il s’assura des moindre détails. Il repéra aussi bien le quartier pour repérer ou un meurtre ne ferait pas de bruit.

Puis le jour J, ou il avait décider d’orchestrer son meurtre, était arrivé. Il s’arrêta boire un whisky dans un bar, pour l’haleine et se dirigea vers le dealer qui était a l’endroit ou il l’avait prévu.

Hey…meeec. J’ai reçu mes allocs, ta pas quelque chose pour moi. Un ptit remontant quoi, quelque chose qui me fasse oublier la dur vie du travail Il fit attention de parler en soufflant bien pour que le dealer sente son haleine.

Eh déjà le clodo tu ne m’apelle pas mec on se connaît pas c’est clair. Puis ta vu ta gueules, tu va pas me dire que ta de quoi acheter quoi que se soit.

Oh oh oh du calme moi je suis pas la pour ramasser des coups je suis la pour avoir de quoi passer une bonne semaine. Ecoute mec…euh… monsieur regarde. Il fit sortir de sa poche une poignée de billet qui sentait encore le neuf J’ai 300$, c’est largement de quoi te faire passer une bonne journée. Sauf si tu n’as pas de quoi suivre.

Tu sais a qui tu parles la ? Bien sur que j’ai ce qui faut. Bon suis moi

Non c’est toi qui me suis, je ne veux pas me faire voler viens dans la petite ruelle las bas.

Il partit vers la petite ruelle d’un pas chancelant. Pour le moment sa avait l’air de marcher. Il savait que personne ne l’embeterait dans la ruelle et au cas ou cela tournerait mal il y avait une trappe dans la rue qui menait aux égouts. Ce n’était pas classe mais mieux que rien et en cas de probleme il faudrait savoir fuir car il n’avait aucune arme. Il se retourna une fois bien entré dans la petite ruelle et il voyait l’homme arrivé seul vers lui. Ils étaient maintenant tout deux seul dans la petite ruelle.

[MJ ON]

Le ptit dealer est là, depuis des heures à côté d'une vieille batisse dans le quartier afro. Vêtu d'un manteau de cuir trop court et machouillant un chewing gum, il scrute, observe, applique une gestuelle sur de potentiels clients puis va vendre dans le hall de son immeuble, une ruine qui pue la pisse et la transpiration.
Ce quartier c'est son territoire, protégé par les gangstas du coin, il ne porte pas d'arme, la moindre personne qui lèverait la main sur lui se retouverait facilement au ciel, façon de parler. En fin d'après midi, le dos collé sur le mur, il observa le clochard qui s'approchait avec une démarche chaloupée.

Vu sa tronche et son odeur, il ne lui inspira pas confiance, encore un fauché, ne ressentant que mépris pour ce type il le rejetta comme une merde mais alléché par l'odeur des billets se rebiffa. D'un coup d'oeil furtif, il observa dans le coin, un groupe de jeunes gangstas sur un porshe a 50m, un autre dans sa caisse crachant de la musique, quelques visages familiers aux balcons des immeubles, cet environnement était rassurant pour le dealer qui le dirigea vers le hall. Surprit par la décision du clodo de l'emmener dans une ruelle, il hésita mais en voyant l'accoutrement de ce type accepta, l'appat du gain est plus important.

Dans la petite ruelle, pas un chat, juste des lumières pas encore allumées, et des gosses dans les escaliers de secours ...

"Tu veux quoi ? j'ai tout ce que tu veux ... va y ... Mais d'abord sort tes billets"

Il approcha sa tête du clodo avec un sourire méprisant

Kymani se méfiait vraiment du dealer. Il savait pertinemment qu’a la première occasion celui-ci essaierai de lui prendre son argent et de se barrer vite fait. Le dealer avait juste a sortir de la ruelle et Kymani ne pourrait plus rien contre lui. Il savait aussi que si il lui sautait dessus le dealer aurait le temps de crier ce qui rameuterait tous le quartier et qui serait très, très mauvais pour Kymani. Donc la seule solution était de laisser le dealer l’agresser tout en restant sur ses gardes. Il commença par reculer un peu vers le milieu de la ruelle, s’écarta vers un porche pour que les enfants ne puissent le voir puis sortit les billets. Quand il vit le regard du dealer il comprit très bien qu’a la première inattention le dealer lui sauterait dessus.

A ton tour maintenant montre moi ce que tu as, je te préviens tu as pas intêret de m’arnaquer je veux être bien servit.

Le dealer prit l’air de comprendre ce que lui demandais Kymani. Il chercha un petit temps dans ses poches et commença a se rapprocher lentement de Kymani.

Oh Oh Oh qu’esse que tu fais la ?

Ben jte montre ma coc connard je vais pas l’afficher en plein milieu de la ruelle

*C’est maintenant ou jamais*

Il ne se trompa pas, ce qu’il pensait arriva. A peine assez proche de Kymani, le dealer lui envoya un violent coup de point dans les côtes. Kymani ne s’était pas trompé le dealer était tellement attiré par l’argent qu’il allait essayer de le dépouiller. Kymani avait prévu le coup seulement il savait que maintenant il devait prévoir son coup, si le dealer se sentait en difficulté il n’hésiterais pas a crier et sa tentative serait anéanti. Il lui restait certes une porte de sortie mais il n’aurait pas tuer l’homme, donc aucune chance de faire parler de lui. Il fit donc semblant de se plier sous la force du coup de point et au moment ou le dealer allait lui envoyer un gros coup derrière la tête pour l’achever Kymani se releva et l’attrapa par le coup. Il eu juste a le faire tourner et c’était bon. Le dealer était maintenant allongé par terre dans la ruelle, pas un bruit n’avait été entendu. Il commença par vérifier que celui-ci était bien mort, mieux valait s’en assurer car cela ne marchait pas toujours puis il lui fouilla les poches et trouva 20grammes de cocaine. Ce pourris n’avais même pas de quoi vendre 300$ de poudre.

*Bon je fais quoi de la poudre ? D’un côté je la garderais bien pour gagner de l’argent mais d’un autre côté si je la laisse la, cela marquera plus les esprits. Ouai je crois que c’est mieux ainsi.*

Il ouvrit la bouche de dealer qui gisait a terre et lui fourra les 20 grammes de cocaine dans la bouche. Sur le petit tas de cocaine que le dealer avait dans la bouche il déposa une petite colombe en bois blanc qui était son signe distinctif. Maintenant il restait un petit détail pour que se soit parfait. Il fallait que des gens voient le cadavre. Car si c’était des membres du gang qui le retrouvais il le planquerait de façon a ne pas inquiéter la population du quartier et les autres dealers. Il entendit et rire d’enfant… C’était la solution. Il rajuste sa moustache et marcha vers eux d’un pas chancelant…

Eh les enfants…Je cre…crois qu’il y a un…monsieur qui est ma…mort dans la rue. Au secours… Appelez…la justice euh la police…Vite les go…enfants.

Les enfants ne partirent pas de suite chercher les flics, leur envie de voir ce qui passait prima et il allèrent voir le corps du macabé. Enfin il se décidèrent a aller chercher la police. Pendant ce temps la Kymani avait prit son petit passage aménagé pour sortir sans soucis du quartier afro américain. La première partie de son plan ne s’était pas trop mal déroulé et il savait que demain les caids afro américains parleraient tous de la « colombe blanche »

Les nerfs du dealer avaient lâché. Après une brève négociation tintée de mauvaise foi, et attirer par l’appât du gain, le vendeur de drogue tenta de subtiliser l’argent à ce pauvre clochard, il pensa que son coup dans les côtés seraient suffisant et aller pour l’achever et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il se retrouva sous l’emprise d’un clé. Il succomba rapidement, sans bruit, laissant juste échapper un petit gémissement fatal.
Dans un balcon, un jeune afro se met à la fenêtre ayant vu sur la ruelle, il écarquille les yeux, il est bien trop loin pour voir son visage mais aperçoit nettement que ce type a fait un truc à un autre type. Sans attendre, il attrape son colt sur sa table de chevet et enfile un manteau, il se jette dans les escaliers.

Les enfants se trouvaient encore dans les escaliers de secours, jouant à leurs jeux innocents, ils ne comprirent pas tellement les phrases de cet inconnu et encore moins ses hésitations. Mais ils partirent dans le sens inversé se dirigeant vers leurs maisons respectives pour avertir leur famille de ce que venait de le dire cet homme alors que d’autres, les plus curieux, se dirigèrent tout droit vers le cadavre, ils ne restèrent pas longtemps et le plus vieux d’entre eux courut dans la rue chercher un type dans une Cadillac, sûrement un responsable. Le type du balcon fut le premier sur les lieux, il aperçut de loin la silhouette du tueur et put juste distinguer ses vêtements et sa morphologie, il pointa son arme, mais son geste fut stoppé par un afro, clope au bec.

« Laisse man. On le retrouvera, dit moi juste ce que tu as vu, c’était un bon revendeur … »

Ils eurent juste le temps de voir la macabre mise en scène, pour eux, juste un déséquilibré, un salopard de latino comme le sut bientôt tout le gang …

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» La blanche colombe met de la paille sur son nid
» La blanche colombe poursuit son envol
» Le hasard fait bien les choses
» Celui qui avait fait l'impossible pour une fille de 9 ans.