Nouvel associé ?

Invité

Vito était content de se lever ce matin là. Effectivement, il avait prévu d’aller faire un petit tour en voiture dans le quartier. Histoire que tout le monde sache qu’il avait une magnifique Jaguar 340 Berline ! Une voiture très classe, ancienne, rien de telle pour ce faire remarquer. Vito avait prit soin de la faire repeindre en noire et de changer le moteur, histoire qu’elle passe les 160 K/H et ne tombe pas en panne tout les 3kilomètres. Il avala son petit déjeuner, enfila un costume dans lequel il cacha son Colt Python, prit les clefs de sa voiture sur la commode et quitta son appartement. Il ferma la porte à double tours et descendit les escaliers jusqu’au sous-sol où se trouvait le parking. Vito parcourut les mètres qui le séparait de son véhicule et monta à bord. Il mit le contacte et démarra en trombe. Il sortit du parking souterrain et commença à rouler en direction de la boulangerie qu’il avait l’habitude de fréquenter.

Il roula quelques minutes jusqu’à destination. Il se gara à quelques mètres de la vitrine, sortit du véhicule et le referma.

Un homme était assis sur un tabouret devant la boutique. Il guettait les environs. Il fit un signe de tête à Vito, comme il en faisait à tous les passants. Vito lui rendit la politesse et entra dans l’établissement. Il faisait chaud. La porte de la boulangerie était ouverte afin d’aérer. A la vue de Vito, le boulanger s’écria.

« Mr. Luchetto ! Comment allez-vous ? »

Là, le type qui était assit sur le tabouret devant la boutique se leva d’un seul bond et entra à l’intérieur. Vito eu tout juste le temps de se retourner. Il regarda l’homme quelques courts instants, ce même homme frotta sa manche de costume et prit la parole.

« Vito Luchetto ! C’est donc toi, l’homme qui a corrigé Luigi !

-C’est moi-même, effectivement.

- Alors, je savais qu’ont se rencontreraient un jour !

Vito ne savait de quel côté était cet homme. Un Corléone ? Un homme d’Emilio, il n’allait pas tarder à le savoir. Mais le boulanger intervint, et heureusement d’ailleurs ! Vito était à deux doigts de sortir son flingue !

« Tommy, calme toi ! Excusez mon fils, Mr. Luchetto. Mais votre petite excursion chez Luigi a faite du bruit ! Un Corleone qui passait non loin de la boucherie a vu des choses inhabituelles. Il a prévenu le capo, qui quelques minutes plus tard apprenait qu’un inconnu venait de ‘nettoyer’ la boucherie et avait corrigé Luigi.

-Et un jour plus tard. Ce même capo apprenait que Em ‘Le Barjo’ avait mit un contrat sur la tête d’un certain Vito Luchetto. Le bruit parcourut quelques oreilles, dont celles de mon père. Qui m’appris que vous étiez un client… Depuis cela, par peur d’attaque, certains commerçants demande que Don Corleone installe un garde ou deux devant leur commerce. Voilà comment je me trouve ici… Mais Em, il vous a vraiment mauvaise ! Depuis que vous avez liquidé deux de ces meilleurs tueurs…

-Tais-toi, Tommy. D’ailleurs, Rolando t’as demandé quelque chose, il me semble !

-J’ai besoin qu’on me donne un coups de main.

-Je cherche justement du travail. Je peux t’aider si tu le veux.

-Parfait ! Ont y va avec ta caisse…

L’histoire de Luigi avait apparemment faite du bruit ! Et Em ‘Le Barjo’, malgré son précédant échec d’assassina sur Vito, ne voulait pas renoncer. Au moins, Vito avait gagné quelque chose grâce à tout cela, un job. Même si il ne savait pas encore en coit il consistait.

Vito monta dans sa voiture, il mit le contacte et attendit que son associé monte à bord. Une fois les deux hommes entrés à l’intérieur. Vito démarra et engagea la convertation.

« - Ont va où ? Et, c’est quoi ton nom de famille ? Tommy... »

Le fils du boulanger ne répondit pas à sa question. Il se contenta de jeter un regard à Vito avant de revenir les yeux rivés sur la route. Avec des gestes furtifs, il indiquait juste la route à son nouvel associé. Puis après près d’un quart d’heure de route dans un silence relatif hormis le bruit du moteur de la vieille voiture de Luchetto, Tommy réagit.

« Gare toi dans cette impasse. »

Ce que fit la voiture, devant eux, un mur de brique tagué en cyrillique, rien de très rassurant. Tommy sortit de son véhicule, invitant Vito à en faire de même. Il alluma une cigarette avant de désigner le bâtiment juste en face d’eux de l’autre côté de la rue. Il souffla sa fumée avant de regarder Vito.

« C’est un boulot un peu spécial, ici on est en territoire neutre entre russe et italien, dans ce quartier, des russes tuent des italiens …. Et des italiens tuent des russes. »

Cette dernière partie de la phrase, il l’avait dit avec un sourire sournois. Il s’avança sortant de l’impasse.

« Bon c’est très simple, un russe a kidnappé la fille d’un de nos commerçants, apparemment pour une cause plus que douteuse. On vient de choper cette petite merde, montre nous tes talents d’interrogateur, il nous faut le maximum d’informations avant de le liquider, un boulot sans risque. »

Les deux hommes traversèrent la rue, peu fréquentée avant de se trouver face à un imposant bâtiment. Tommy appuya sur la sonnette et se présenta à l’interphone. La porte s’ouvrit et Tommy invita son associé à s’enfoncer dans les méandres de la bâtisse. Il prit la direction d’une cave. Un sombre escalier, une porte qui donnait sur une petite cave sombre, simplement éclairé par une lampe, au milieu, un homme torse nu, le corps couvert de tatouages, pas besoin d’être devin pour deviner son milieu. Un bâillon sur la bouche, le regard dans le vide. Deux italiens se trouvaient également ici, les bras croisés.

Invité

Tommy avait vaguement expliqué à Vito le topo du quartier. Les règlements de compte étaient apparemment fréquents entre Russe & Italiens !

Vito était entré dans une bâtisse délabrée, apparemment abandonnée. Tommy conduisit Vito à l’intérieur d’une étroite cage d’escalier, qui menait directement à une cave à l’aspect étrange. Cette cave était éclairée par une simple lampe de bureau. Dans le fond de la cave, on pouvait voir deux silhouettes, certainement des Italiens. Vito ne dit pas un mot. Il se contenta de commencer le travail. Il s’approcha du type, il commença par lui mettre une simple gifle à la joue, l’homme inclina légèrement la tête, mais resta de marbre !

Pas un cri, il voulait apparemment jouer aux durs, bien il était tombé sur un coriace, il allait comprendre sa douleur !

Vito commença par lui mettre deux gros coups de poing dans le ventre. L’homme se pencha, mais se releva aussitôt, incroyable ! Comme si il n’avait rien sentit. Vito ne perdit pas espoir, il le frappa à trois reprises au visage, tout en lui tirant les cheveux. L’homme, malgré son bâillon laissa échapper un petit cri aigu. L’homme était maintenant coupé à la joue gauche, un petit souvenir de Vito. Qui (Vito) continua le travail, tout en lui tirant les cheveux, il lui mit un coup de tête dans le nez, du sang jaillit aussitôt de ses narines. Vito lui enleva alors le bâillon.

« - Alors gros dur. Pourquoi t’as enlevé une fille ? Hein… Répond ! »

L’homme ne dit pas un mot. Vito s’énerva. Il attrapa l’homme par les épaules, le conduisit à proximité du mur du fond et le lança violemment contre ce dernier. L’homme, s’écrasa contre le mur et retomba ensuite au sol. Vito, malgré l’obscurité voyait l’homme, et commença à lui donner une série de coups de pied alors qu’il était au sol.

Il releva ensuite l’homme, le remit juste sous la lumière et sortit son Colt Python. Il visa la cuisse droite de l’homme et tira une balle dans cette dernière. L’homme s’écroula à genou. Vito se positionna ensuite en face de lui, et commença à la frapper, au visage, au ventre… Après une série de coups, il fit une prise d’étranglement à l’homme. Qui après 10 secondes d’étranglement retrouva sa langue. Meurtri par la douleur, il eu tout de même le temps de cracher le morceau…

« - Je… Vais... parler… Voilà : »

Vito savait que chaque minute comptait. L’homme allait se vider de son sang. Mais pas avant une bonne 10aines de minutes. Il avait le temps de tout déballer.

[Vu que je ne sais pas ce que tu as derrière la tête, je te laisse l’honneur de choisir les paroles du gars. Cher Serge ^^]

Les russes avait reçu un lourd enseignement, l’enseignement des clans russes, le faire parler est un défi et sa condition physique est rude. Pourtant devant la pluie de coups et surtout cette balle, il ne pouvait que parler. Humilié, le russe ne pouvant pas parler debout face à son interlocuteur, il reprit son souffle lentement avant de cracher une gerbe de sang sur le sol. Le mince filet qui s’échappait de sa bouche se réduisit puis il lança un regard noir à Vito.

« Tu vois ça sur mon épaule ? »

Un tatouage représentant une petite vipère avec une étoile au dessus de sa tête se trouvait sur sa clavicule gauche.

« je t’interdis de me traiter comme ça, apprends le respect. »

Ces phrases, ils les avaient dit rapidement, son souffle l’abandonna de nouveau et des gouttes de sueur apparurent sur son front.

« Bon .. »

Il était foutu, il le savait, au moins, c’était une mort digne.

« Je voulais juste … m’amuser, juste en faire une petite pute comme les autres … »

Il souffla, crachant une nouvelle gerbe de sang. Regarda Vito avec un autre regard sombre mais vide à la fois.

« … A l’heure qu’il est, cette petite est déjà droguée, inconsciente qu’elle sert de joujous à quelques pervers de … »

Sa phrase fut interrompu par un tir qui vint se loger dans le front de l’italien. Derrière Vito, Tommy, tenait son flingue, tremblant. Il fit volte Face et disparut rapidement. Un italien dans l’ombre sortir de son coin, s’approchant du cadavre pour mesurer son pouls, il était bien mort. Il se releva et s’adressa à Vito.

« C’est sa sœur, on ne peut pas lui en vouloir, approche. »

D’un geste de main, il invita Vito à s’approcher. L’italien lui fit un descriptif intéressant du corps du russe, le genre de chose qui pourra servir à Luchetto.

« La vipère et l’étoile, membre de l’ancien clan Helvitch, ça … » Montrant un autre motif circulaire sur sa poitrine à la place du cœur. « ça, ça veut dire qu’il a prêté serment, il n’a plus de cœur, juste un symbole d’appartenance à la mafia et ceci … » Montrant un tatouage sur son poignet gauche, ]b]« Je ne sais pas ce que c’est, une rosace … »
[/b]

Invité

Vito regardait le corps du Russe qui gisait au sol. Un spectacle macabre. Vito n’avait pas l’intention du tuer cet homme. Mais il était mort et personne n’allait lui rendre la vie. Tommy avait pété un plomb, et lui avait logé une balle dans la tête. Ce que Tommy n’avait pas dit à Vito, c’était que la fille qui avait été enlevée était sa sœur. Pourquoi ne pas lui avoir dit ? Par honte ? Peut-être, après tout, cela n’avait plus d’importance, le Russe avait sûrement dit vrai, elle était certainement défoncée à la cocaïne entrain de faire des saletés avec de vieux pervers. Vito tenta d’oublier les dernières paroles de cet homme et fit, avec un des Italiens caché dans l’ombre un ‘lexique’ des tatouages du Russe. Il portait la marque du clan Helvitch. Vito avait entendu parler de ce clan lors de son arrivé à Karandras. Les rumeurs disaient qu’ils étaient dépourvus du sentiment de la peur ! C’était peut-être vrai !

Il avait également une sorte de rosace, comme les codes que les prisonniers utilisent en prison pour se reconnaître. Vito prit la parole.

« - C’est un code, sûrement les mêmes que l’on peut voir en prison. Le signe signifie un crime. La fourche c’est tueur à gage, je crois. Mais la rosace, je n’en ai aucune idée… »

« Intéressant ! Viens, ont va causés dehors ! »

« Bonne idée ! »

Vito et l’italien sortirent du bâtiment, une fois dehors, il recommencèrent à parler.

« Je m’appel Alphonso Cardonaroz, mais appel moi Al’. Tu es le type qui a nettoyé la boucherie de Luigi, hein. Un beau coup, sans compter que tu as butté les assassins du ‘Barjo’. Bon écoute, je dois rentrer chez moi. Tu me déposes, Vito?

-En route ! Mais où est Tommy

-Pas dans le coin, entoucas... »

Vito conduisit Al’ jusqu'à sa Jaguar, les deux hommes montèrent à bord. La voiture démarra, Vito suivait les indications d’Al, qui habitait, tout comme Vito, dans Little Italy ! Une fois arrivé devant la résidence où logeait Al, la voiture ce stoppa. Al, sortit de son porte feuille quelques billets verts, et un papier sur lequel était marqué son numéro. Il descendit de la voiture tout en faisant signe de tête à Vito. Qui rentra chez lui après cette journée pénible !

22h, deux jours plus tard, sous une pluie violente, une allemande fait crisser ses pneus à quelques mètres du bâtiment, quatre hommes en descendent rapidement, l’air pressé, ils se dirigent en courant vers la lourde porte et appuie sur l’interphone mais ne prononcent aucun mot, l’interlocuteur à l’accent italien semble s’énerver puis coupe la communication, quelques secondes d’attente, l’un des hommes devant la porte sort un flingue armé d’un silencieux, la porte s’ouvre.

« Sales gamins vous allez vous … »

L’italien ouvrit la porte, remarqua le comité d’accueil avant de s’effondrer sur le sol, le bruit du corps réveille Al, dans une chambre au premier étage. Il entend le bruit de la lourde se fermer, des intrus. Il descend rapidement et distingue les cinq silhouettes, les coups fusent, l’un des « invités » est touché à la cuisse, il laisse échapper un cri mais Al, seul face à inconnus armés ne fait pas le point, il fuit, se dirige vers la cage d’escalier et ferme la porte à clé, le voilà dans la cave. Le corps du russe est encore là dans un réfrigérateur pour éviter l’odeur de la mort avec l’intention de le balancer dans le canal le lendemain. Al saisit son portable et tape un nom, Vito Luchetto, il entends la sonnerie, une fois, deux fois …
La porte craque, il ne saura rien, il est criblé de balle, l’appel n’aboutit pas. Les cinq hommes referment la porte derrière tandis que le blessé s’assoit avec le soutien d’un de ses potes, les trois autres entament la fouille de l’endroit, du sang séché mêlé au sang neuf de l’italien. Tous les hommes enlèvent leur cagoule, l’un d’eux à un visage connu, Youri, le chauffeur de Helvitch.. Ce dernier enjambe le corps avant d’apercevoir le portable encore allumé, il s’en saisit.

Un deuxième russe ouvre le congélateur, le corps du russe est bien là. Malgré le dégoût que le spectacle lui donne, il sort le cadavre solidifié du mafieux et le dépose au sol. Youri fouille le portable et découvre le nom de Luchetto comme dernier appel juste avant sa mort. Etrange …
Le chauffeur se détourne du téléphone qu’il explose contre le mur avant de revenir au cadavre. Il s’adressa en russe à ses compères.

« Bon, il faut le ramener … »

Youri frotta sa barbe hirsute puis observa le cadavre de l’italien. Il restait pensif. Voler une fille de la mafia est un geste stupide et insultant, ce russe a bien fait de crever, le code de l’honneur a été bafoué, mais pourquoi le clan voulait récupérer son corps ? La réponse, il la trouva dans la fameuse rosace, ce type était un putain de capitaine du clan.

« Merde »

Murmura Youri. Ce capitaine a dû pété un câble, la vipère sur l’épaule du type le fit également sursauter : un cousin des Helvitch. Serge allait également partir en vrille après ça. Youri sortit une pince de son imperméable et devant le regard inquiet de ses compagnons les rassura.

« Toi et toi, vous rentrez dans la caisse, toi, tu m’amènes l’autre rital dans l’autre pièce et toi tu me fous ce cadavre de capitaine dans le coffre, bougez vous. »

Youri procédait au fameux effacement des preuves, si ces italiens ont un casier judiciaire, ils ont donné leurs empreintes digitales, Youri sectionne dont leurs doigts et procède également à l’arrachage des dents et à la coup à zéro pour éviter la reconnaissance ADN.
Le règlement de compte, s’il reste inaperçu pour la police fait l’effet d’un petit séisme sur les deux mafias, la tension monte entre italiens et russes, le point de rupture étant un certain Vito Luchetto.

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