Business with Bajuanez...

Je suis dans ma Monte Carlo noire, en train de fumer un joint. J'ai reussis à trouver le numéro de Bajuanez qui est apparemment de retour dans la place. D'après un de mes indics j'ai appris qu'il a conclu un deal avec un certain Hernando Calsavo. Je ne connais pas très bien les closes du deal mais sa doit surement parler de dope vu Bajuanez. J'aurai besoin de lui contre les loups et peut-être pour faire du business qui sait ?

Je sais que c'est un gars de confiance et qui tient sa parole et toujours dans ma voiture je compose son numéro puis sa décroche et la discussion s'engage entre lui et moi...

Il suffit de quelques minutes et j'ai enfin une invitation chez lui, dans sa grande ville située dans le Latino Sector demain à 14h précises...j'y serai...

Lendemain, 13h 40...

Ce matin je me suis lever tôt pour régler quelques affaires avec mes indics qui travaillent pas mal en ce moment. Ils me fournissent de bonnes informations et qui sont sûres. Je descend de mon bloc et rentre dans ma lowrider pour accèlerer en direction du Latino Sector, l'un des quartiers les plus chauds de Karandras...

Les tensions sont dures entre les différentes populations y habitant. Les Haïtiens, Cubains, Porto-Ricains, Mexicains et Colombiens font tout pour être les maitres de cette zone. Le deal y est très présent et il parait que les loups font pas mal de business ici en profitant des guerres que se font ardemment les latinos entre eux.

Je traverse le quartier et arrive enfin dans le quartier Mexicain anciennement alliés aux Black Tigers. Vitre ouverte, bras posée calmement sur le rebord de la vitre, je peux entendre de la musique Reggaeton retentir dans tout le quartier. Des petits jouent au football tandis que des dealers essayent durement de vendre leur dope à quiconque en achetera un bon prix.

J'arrive enfin devant la grande villa de Bajuanez où ces initiales sont gravés sur son portail très imposant. Je sonne, puis son homme de main m'ouvre le portail et je rentre dans la villa.

Je me gare et sors de la voiture pour ensuite écraser mon joint au sol. Je suis habillé à la mode us comme à mon habitude. Gros blouson de cuir Gangsta sur les épaules, sweat à capuche noir en dessous dont la capuche dépasse du blouson de cuir. Baggy large sombre et Timberlands aux pieds. Bandana noir sur le crâne positionné à la façon West Coast comme à mon habitude.

Je marche jusqu'a l'entrée de la villa où me conduit son homme de main puis je monte les escaliers et arrive dans le bureau de Bajuanez. Il se lève et me check, je fais de même puis il m'invite à m'asseoir, bien, on peut commencer la discussion entre hommes:

-Bajuanez...sa fait un moment que je ne t'ai plus vu à Karandras. D'après ce que je sais tu connais donc bien l'affaire de ces loups. Ils s'en prennent d'ailleurs pas mal au Latino Sector depuis un moment. Marsh' et moi nous nous en occupons et je suis ravie de voir que tu es de notre côté. Bref, j'ai l'impression que tu voulais me parler d'autre chose que de cet affaire, alors vas-y...

Invité

Calvin Jackson, le célèbre flic ripou était là, dans le bureau de la villa de Rodriguez. Les deux hommes ne s'étaient plus vus depuis assez longtemps, trop longtemps. Rodriguez savait que Calvin était un type sûr. Il l'avait prouvé en bravant tout les dangers dans la vallé de la mort, où il avait, avec Bajuanez, fait un carton sur un des entrepôts de dope d'une des bandes rivales.

La dope, voilà justement pourquoi Calvin était dans le bureau de Rodriguez actuellement. Rodriguez avait une offre pour lui, il savait que Calvin connaissait blindé de monde en ville, et que c'était un avantage, surtout dans le domaine de la drogue, où les contactes sont indispensables.

"- Voilà, effectivement, je ne t'ai pas fais venir ici juste pour les loups. Hermando Calsavo, un des nouveaux barons de la drogue de Karandras c'est allié à moi. C'est dans le Cartel qu'il a fait c'est premier pas. Il me devait quelque chose, et il me l'a rendu.''

Rodriguez stoppa net ça phrase et sortit d'un des tiroirs de son bureau une bouteille de Porto et deux verres de cristal, il remplit les deux verres, en passa un à Calvin et ils commencèrent tout deux à boirent.

"- J'ai réussi à lui faire cracher 6 kilos de coke pour 30.000$, en plus, je touche 25/100 de la marchandise des camions qu'il fait venir de Tijuana. Environ 3 kilos par mois, et tout ça, juste contre un ''permis'' à vendre sur mon territoire sa m*r*e...''

Rodriguez ignorait si Calvin voyait où il voulait en venir. N'êmpeche qu'il écoutait avec attention. Rodriguez se reservit un verre de porto et reprit.

"- Je sais que t'as plein de contactes en ville. Et que je peux te faire confience. J'ai un marché:

Je te passe les 6 kilos que j'ai ici, maintenant. Tu donnes c'est kilos à un nouveau, ou à un gars sûr que tu connais bien pour qu'il vende... Une fois la dope vendue. Tu prends 45/100 des bénéfices, le dealer 5, et moi 50. Alors ?''

Me voilà assis devant le grand Bajuanez, ancien boss des Mexicains qui me parlait affaire comme je l'avais prévu. L'indic m'a dis juste, Bajuanez a conclu un gros deal avec ce certain Hernando Calsavo en matière de dope bien evidemment.

Tout en parlant, Bajuanez sortit une bouteille de Porto et deux verres en cristal et après avoir servit les deux verres il m'en tendit un. Je lui fis un signe de tête en guise de remerciement et je bus tranquillement l'alcool gouteux originaire du Portugal. Le gout fruité s'installa dans ma bouche et je continua de siroter l'alcool tout en écoutant attentivement Bajuanez.

Il me parla ensuite d'une offre. Bajuanez a eût 6 kilos de dope à un prix défiant toute concurence de la part de son ami Hernando. Il me passe les 6 kilos, je les revends et je lui verse 50 % du deal. Ouais 50 % car je n'allait pas les donner à un dealer. Si il me foire le coup je suis dans la merde et je ne suis pas d'humeur en ce moment.

Non j'irai faire le deal seul avec un ou deux hommes que je paierai 5 000 $ qu'ils se partageront et je donnerai la moitié à Bajuanez. C'est un bon moyen de se faire du fric facilement, de plus je préfère vendre cette dope au calme avec un grand ponte plutôt que de le laisser dans la rue à vendre gramme par gramme, sa sera trop long et beaucoup plus dangereux.

De plus je connais un traficant qui serai surement interessant pour cette came et j'ai les deux hommes qui me faut, deux hommes de confiance à qui je pourrai confier la tâche de m'accompagner en cas de problème.

Bref, je finis mon verre de Porto et dit à Bajuanez:

-Je suis ok pour le deal no soucis. Par contre sa ne va pas marcher comme ça. Je préfère vendre moi même la dope plutôt que de la confiée à un petit dealer qui pourrait merder. De plus si il se fait chopper on perd la dope et du fric en même temps. Je préfère faire le deal moi même avec deux hommes que je paierai 2 500 $ chacun pour que ce soit plus sûr. Surtout que j'ai un contact, un traficant, qui serai surement interessé par cette came. Avec deux hommes à mes côtés et moi, la dope ne risque rien et tout se déroulera bien. Ensuite on se partage fifty-fifty le fric restant après avoir payer les deux gars. Tu en dis quoi ? C'est ok ?

Je regarde Bajuanez droit dans les yeux, puis je sors de ma poche intérieure de mon blouson en cuir deux étuis à cigares en Aluminium. J'en tend un à Bajuanez et je sors le cigare de l'étui pour ensuite le mettre dans ma bouche. Ce sont des Cubains de bonne qualité comme je l'ai aime et après avoir allumé le cigare avec mon Zippo je tire de longue taffe dessus tout en attendant la réponse de Bajuanez...

Invité

Rodriguez accepta le cigare de Calvin. Très vite, après une ou deux bouffées, dans le bureau, une épaisse fumée grisâtre se répendit. Cette fumée dégageai une bonne odeur, assez piquante. Mais Rodriguez n'avait pas convoqué Calvin pour parler 'parfum dégagé par un cigare' mais bien pour le business.

Calvin proposa un autre plan à Bajuanez concernant la dope. Un plan qui n'était après tout, pas si mauvais. Les deux homme se feraient beaucoup de fric sans trop de problème. Ils gagneraient + de 10.000$ par mois sans bouger le petit doigt.

La facon dont Calvin s'y prennait pour vendre la marchandise, Rodriguez s'en foutait un peu, tant qu'il touchait son tribut, il était content, Calvin devait s'en douter ! Mais il (Calvin) était intelligent, et avait tout aussi envie que Rodriguez de gagner de la thune. Il était normal qu'il essaie d'avoir un accord plus juteux.

"- Je vais la jouer franco avec toi, Calvin. La facon dont tu écoules la dope, c'est ton 'problème', je m'en fous, je te fais confience. Le mien, de problème, c'est te fournir la marchandise. Chacun son rôle, j'ai fais appel à toi car t'es un type sûr. Et que t'as plein de contacte. Sans prendre trop de risque, toi et moi ont empochent pas loin de 10.000$ par mois. ''

Rodriguez but un peu de Porto et tira quelques taffes avant de continuer ça phrase.

''- Moi, je veux bien faire comme t'as dis. Mais je veux savoir dans combien de temps du crois avoir écoulé 6 Kgs, avant ou après 5 jours ?''

Rodriguez n'était pas agressif, mais parfois, il aimait mettre les points sur le 'I'. Après tout, les deux hommes ne parlaient pas de poids chices ! Mais bien de 6 Kgs de cocaïne, un accord la dessus devait être réfléchit.

Entre quelques taffes de mon cigare cubain j'écoute les paroles de Bajuanez qui fume lui aussi. Il me ressert un verre de Porto et je le déguste lentement avec mon cigare tout en l'écoutant.

Apparemment il se fiche de la manière dont je vais écouler la coke mais lui ce qu'il veut c'est du bénéfice. Bien, je ferai donc à ma manière. J'ai un contact à Miami qui serai surement interessé par cette affaire, 3 kg par mois et du fric facilement fait. De plus ce n'est pas un petit dealer de merde ce gars là non c'est un grand trafiquant je crois même qu'il à un club là-bas à Miami donc il doit être bien connu d'après ce que je sais.
Je le connais depuis un bon bout de temps puisque c'est avec lui que j'ai effectué mes tous premiers deals important, son nom est Slim.J un gars que Big O m'avait conseillé à l'époque. Il doit surement se rappeler de moi et j'ai confiance en lui c'est pas un emmerdeur donc tout se passera bien.

Je regarde Bajuanez droit dans les yeux et dit tout en buvant un peu de porto:

-Ne t'inquiète pas pour l'écoulement de la coke sa ne sera pas un problème. J'ai un contact du côté de Miami qui sera surement interessé c'est un gars sûr, pas un petit rigolo...

Je tire une taffe sur mon cubain et reprend:

-Et pour ce qui est des 6kg tu aura l'argent dans 5 jours exactement. Je compte le rencontrer bientôt. Ensuite j'organiserai un contract pour les 3 kgs par mois qu'on acheminera surement avec un de ses bateaux à grande vitesse de type offshore, sa marche commence ça à Miami. Bref tu aura le fric dans 5 jours...

Je tire une taffe sur mon cubain et but d'un trait mon verre de porto. Tout allait bien se passer et je sais que Slim.J ne m'entubera pas, il sait que j'ai des contacts et qu'il ne faut pas me faire chier. De plus je connais quelques collègues ripoux de côté de Miami qui pourraient faire un petit tour dans son club pour faire des petites saisies et voir si tout est en règle mais je n'aurai pas besoin de celà pour faire affaire avec lui je penses. J'attends donc une réponse de la part de Bajuanez tout en fumant tranquillement mon cigare cubain...

Invité

Rodriguez rengea sa bouteille de Porto et fini son verre. Il continuait de fumer tout en écoutant Calvin, qui voulait envoyer la dope à Miami ! Très bien, surtout qu'à Miami, personne ne se douterait que la dope vient de Rodriguez. Un bon accord. Rodriguez était satisfait de Calvin. Il prit donc la praole en conséquance.

"- Bien, Calvin, très bien. Miami, exellent ! Personne ne saura que la dope vient de Karandras. Ont se fera un paquet de thune sans bouger le petit doigt. Parfait, mais je veux être sûr de recevoir mon fric chaque semaine. Je vais te donner un bon conseil Calvin.''

Rodriguez arrêta brusquement de parler. Il prit un air sérieux et sur un ton assez agressif, il continua sa phrase.

"- Ne me double pas. Je te fais confiance, mais parfois l'argent monte à la tête, et cela, c'est très dangereux. Il est dans mon interet d'avoir un type comme toi à mes côtés, et vis-versa.''

Rodriguez reprit son calme et sourit à Calvin... Il se leva, et sortit d'un coffre encastré dans le mur 3 sachets de 2 kilos de cocaïne... Il prit un sac de sport qui était également dans son bureau et fourra la coke dedans...

"- Voilà pour toi, Calvin...''

Après des salutations distinguées, Calvin quitta le bureau de Rodriguez avec le sac de sport. Il alla jusqu'à sa voiture et partit de la villa avec la coke.

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