Premier Contrat

Je passais maintenant mes nuits, accoudé à un comptoir de bar avec des mecs aussi paumés que moi, le Kong Club m’avait chamboulé, ces nazis avaient décimés toute ma troupe en une seule seconde.

Fallait que je gagne un peu de thune, et la seule chose que je savais faire était de tuer.

Après deux ou trois verres un poivrot peut en dire un peu trop, c’était le cas de Tom Himmingway, un avocat véreux qui avait refusé de mentir à la cour, à cause de lui une bonne dizaine de mafiosi italiens croupissait sous les verrous.

Il était maintenant recherché par toute la racaille italienne de Karandras, sa tête était mise a prix.2000$. Ce n’était pas rien pour un pauvre homme en détresse comme moi.

J’étais tenté de le tuer mais je n’étais pas sur à cent pourcent que c’était la vérité ce qu’il racontait. Il commençait à quitter le bar, je comptais 10 bonnes secondes avant de le suivre.

La nuit était noire, parfaite pour un meurtre, mais il me manquait trop de preuves... Je continuais de le suivre, intrigué par ce qu’allait faire un quadragénaire bourré.

Il se dirigea vers un semblant de Porsche, et sortit une clé qui bipa au contact de la bagnole, malgré son état d’ébriété il réussit à rentrer dans sa bagnole et allumer le contact, malheureusement il s’endormit aussitôt et il laissa tomber sa tête sur le volant.

Je pressais le pas, le décalait sur le siège coté passager et prenait le volant, je m’engageais sur la route et me rangeait sur les Docks aussitôt, je pris sa carte d’identité et eut son adresse N°12, 157 street, Agrestic.
C’était une banlieue riche, peuplée de pleins de petits avocats et de petits bureaucrates comme lui, avec d’immenses 4x4, et voiture de sport.
Je m’engageais dans la 157 Street, et m’arrêtait au numéro 12, une maisonnette bleue marine y était entreposée, serrée entre d’énormes villas.

Je garais la voiture en face, et entourait mon bras autour de sa taille, et passait son bras gauche au dessus de mes épaules pour le soulever, plutôt le traîner jusqu'à la maison. Le trousseau de clés attaché au contact de la voiture se retrouvait dans la serrure de la cabane Mr. Hingals. On trouvait maintenant une maison sobre, avec des meubles aussi sombres que la maison, des meubles de luxes, la plupart de collection, Monsieur aimait les choses de collections, j’en tirerais un bon pactole si je le revendais au marché noir...

Je laissais tomber Tom Himmingway sur le sofa gris argenté, et m’orientait vers son bureau, une immense bibliothèque était rangée dans le coin, accueillant beaucoup de livres d’illustres auteurs comme Zola, Sun Tsu ou bien Rimbaud.

Un ordinateur portable avait le clapet fermé sur le bureau, et de nombreux tiroirs y étaient encastrés. Avec empressement, je fouillais dans les tiroirs, rien de bien convaincant.

Néanmoins, un seul tiroir suscitait de l’intérêt, celui avec une serrure, marchant d’un pas feutré vers la cuisine, je pris un couteau et cassait la serrure avec facilité, avant d’apercevoir de gigantesques dossiers enveloppés dans du papier carton, je vidais le contenu de la pochette en carton sur le bureau et fouillait parmi les archives des différentes affaires auquel Tom a participé, elles étaient classés par noms, Sanchez, Botwin, Katar, Farelli.... Farelli était le seul nom italien dans le lot, sûrement le mafieux...

Je l’ouvrais et il y avait diverses informations sur le concerné, casier judiciaire, situation familiale, il y avait même une sorte de graphique ou divers mafieux étaient classés selon leur rang, apparemment le taulard était un des lieutenants du Big Boss.

Je rangeais tout soigneusement, piquait sa paire de gangs en cuir, et mit les voiles avant de repartir avec sa Porsche.

Arrivé au centre-ville, je la garais dans une rue malfamée, j’essuyais le volant avec un mouchoir, et partit en direction d’un hôtel **, la nuit coûte 45$...

Je pris rendez-vous avec l’italien, me faisant passer pour Samuel Glove, une de mes nombreuses identités quand j’étais mercenaire, je devais avoir encore une bonne douzaine de passeports sous la main...
L’italien ne comprenait absolument pas en quoi un jeune américain pouvait avoir avec lui, je lui mis sur la voie en prononçant ses mots :

-Nous savons tous deux que Tom Himmingway doit fêter son anniversaire, je veux bien le fêter avec lui, mais je ne sais pas combien coûte le gâteau.

Un sourire s’esquissa sur ses lèvres.

-2000$. Je veux un truc époustouflant, je veux qu’il soit heureux.

-Dans une semaine on se revoit, j’ai entendu dire que vous seriez relâché d’ici peu.


-C’est vrai, a plus Monsieur.... ?

-Monsieur Wolf, appelez moi Wolf.

Je mis rapidement les voiles, c’était donc vrai !
Une semaine plus tard, je prenais en filature Himmingway, je savais maintenant exactement ses habitudes....

Le soir à 22h30, je pénétrais furtivement dans sa maison grâce au trousseau de clés que j’avais gardé.

J’entendais un bruit frénétique, il tapait sur son clavier d’ordinateur....
Je toquais à la porte et partit rapidement me cacher derrière la porte de la cuisine, qui se trouvait en face de la porte d’entrée.

Je vis un homme chétif, en pantoufles, traînant les pattes jusqu'à la porte, avant même qu’il l’ouvre je bondis sur lui abatant mon genou dans son bas dos, il bascula en avant et sa tête frappa la tête la première contre la porte, il s’effondrait juste après, je le plaquais sur le ventre avec facilité, tenant ses deux bras avec une seule main, et effectuait une pression sur sa glotte avec l’autre main, encore 40 secondes et il est mort...

Il poussait des cris étouffés, qui ressemblait à : « Pour qui vous travaillez ? »

Je devais au moins répondre à s question : « Un homme sur le point de mourir est roi »

-Un homme m’a payé pour vous assassiner.

-Qui est-ce ?

-...

-Qui que ce soit, je veux que vous l’assassinez lui aussi, il y a de l’argent dans mon coffre-fort, le code c’est 13.7.85.12

-Vous avez ma parole, si ce n’est pas assez, mon client ne sera pas assassiné. Maintenant partez en paix.

Il méritait au moins d’avoir une mort rapide, je retournais sa tête rapidement, lui brisant la nuque sur un violent CrAcK !

Il était mort, allongé près de la porte.
Je me dirigeais d’un pas empressé vers le coffre, et composait le code qu’il m’avait dicté. Le coffre s’ouvrit et j’eux 1500$ en petites coupures.
Tu l’auras voulu Tom, l’italien sera assassiné.

Après avoir vidé la thune dans un sac plastique, je me rendis dans mon hôtel, rangeant le fric dans mon coffre à la banque sous le nom de John Kraft.

Le lendemain, le mafioso quittait la prison, le 4x4 noir qui l’accueillait avait pour chauffeur non un molosse, mais sa femme, Delinda. C’était assez dangereux, mais ça devait être une agréable surprise pour le sicilien.

Après qu’il soit monté dans la voiture, c’était à mon tour de monter dans la voiture, sa femme me remit un paquet marron, contenant 2000$ en petites coupures, sa vue se troubla lorsque je sortis mon Glock, une balle vola dans son crâne, puis dans la tête de sa femme qui transforma l’étrange clarté du pare-brise en une tache magenta et acre.

Je sortais rapidement, m’engouffrant dans la rue la plus proche tranquillement, avant de sprinter à l’autre coin de rue.

Je m’incrustais dans un pub d’irlandais avant de suivre un match de rugby avec engouement, un beau petit pactole brûlant dans la poche gauche.

Belle histoire mais tu as fait une grosse erreur. L'avocat est certes un gros poivrot mais pas un abruti. Il ne comprend pas comment il a pu être ramené chez lui la première nuit ou tu la vus et pourquoi sa bagnole avait disparut le lendemain matin. Mais il savait que Farelli allait tenter quelque chose donc il avait décider de protéger sa maison de caméra et d'un vigil. Malheureusement pour lui le vigil s'était endormit quand tu es allé chez lui par contre les caméras ont ta figure et une photo de toi est placardé dans tous les postes de polices de la ville.

C'est ainsi que pendant que tu as dans le pub entrain de regarder le rugby, un flic rentre, tu ne te méfies pas plus que sa et dès qu'il t'aperçoit il se jette sur toi. Hereusement il ne sait pas a qui il a affaire et tu as rapidement pris le dessus sur lui mais maintenant son collègue arrive dans le pub.Dès qu'il te voit il appelle du renfort. Que fais tu? Tu sais que dans deux minutes une 20aine de flics seront dans le bars armées jusqu'au dents.

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