Petits meurtres entre amis ... [Part 1]

[ça se passe avant que Karandras devienne un état, je devais les faire il y a un bon moment donc si ça peut être hors le contexte que la ville à aujord'hui, ne pas en tenir compte ^^]

Un réveil comme les autres, ne faisant plus de différence entre un matin où elle prendrait un café devant la télévision, et un matin où elle se préparait pour tuer un homme. Et ce fut une matinée comme celle là, un Desert Eagle en main, l’astiquant, vérifiant bien si tout était bon. A vrai dire, elle s’en moquait, elle appuierait sur la gâchette et le coup partirait tout seul. La propreté de l’arme, qu’est-ce qu’elle pouvait en faire… Lisant une lettre rapidement, Liz mit son arme derrière son dos, une seconde lettre en moins d’une semaine écrite à la main. Celle d’un homme qui l’avait payé pour faire exploser un immeuble, accompagné d’une équipe de choc, mais cette équipe, c’était à son tour de passer sous les tirs de la belle italienne. Cinq personnes, quatre hommes et une femme.

Dans la lettre qui lui avait envoyé hier après-midi, il lui expliquait les raisons de sa demande. C’était tout simple, c’était un groupe qui avait décidé de baiser le système. Ils étaient entrés dans la cour des grands depuis un an, sans se faire attraper, ils avaient trouvés des dossiers sur des affaires qui avaient était étouffés par le gouvernement et par la presse. Ils avaient une certaine pression, pas encore sur le gouvernement mais sur la police et sur certain vendeur illicite. Cette drogue, ils comptaient la faire passer en dehors de la ville à un prix meilleur, empochant le double qu’ils pouvaient gagner avec les grands dealers de Karandras. Alors, cet homme qui lui avait demandé de l’aide, Monsieur Mickael Salomon Andrews, un homme qui était inconnu au bataillon mais qui possédait une petite somme en poche, qu’il avait gagné avec des petits boulot par ci par là pas très propre et honnête pour son image d’homme marié depuis dix ans. Cependant il vivait aisément avec sa femme qui était assistante sociale en banlieue, une femme au fort caractère, qui ne se laissait pas faire par de simple homme qui essayait de se révolter contre le système. Enfin bref, pour dire que cet homme avait de l’argent et l’utiliser sagement.

Il lui avait donné des renseignements, la première victime que la jeune femme devrait faire, était Karl, Karl Flannighan, ancien bassiste d’un petit groupe qu’il avait crée avec sa sœur, morte d’une balle dans la tête pendant une soirée qui avait dégénéré. Il s’est enfermé dans le besoin de protéger les gens, et depuis ce jour, il s’occupe des caméras vidéos et connaît tout sur, jusqu’au moindre petit fils. Il faudrait qu'elle s'en occupe rapidement, il la verrait arriver, d'après les renseignements que Mickeal lui avait donné, sa maison était sécurisée, seulement le seul soucis pour lui, c'était que le réseaux de caméras était relier sur un ordinateur et un serveur centrale qu'il aurait créé lui même qui serait caché dans la cave de sa maison. Son adresse était marqué au dos, avec un simple phrase : «aucune trace de votre présence sur le lieu de l'infraction».

Liz était en fin prête, elle ne comptait pas attaquer en plein jour, ce n'était pas son genre enfin c'était assez risqué, un flic ou un civil pourrait dire qu'elle se serait infiltrée dans cette maison qui était une petite banlieue aisée. Il en avait les moyens pour se payer une maison tout seul. De plus d'après les renseignements, il était tout seul, célibataire avec un chat qui venait de mourir étouffé après avoir manger une souris. Pauvre bête. Restant toute la journée à attendre, tournant en rond, restant avec Silver qui dormait paisiblement sur le canapé. Il devait être sept heures du soir, et il était temps de partir. C'était à une demi heure en voiture. Sauf qu'elle avait prit toutes ses précautions avant. Elle s'arrêter avant pour ne pas être prise. Paranoïaque l'italienne ? Pas tellement au fond, elle voulait restée en vie et ne pas se faire coffrée. Une vie meilleure l'attendait ailleurs. Prenant ses gants, s'attachant ses cheveux, et mettant une veste pour ne pas attraper mal, Liz appela un taxi et il arriva devant son immeuble une vingtaine de minute après l'appel. Donnant une adresse proche de l'habitation de la futur proie, le taxi l'amena au lieu voulu. Payant rapidement, elle attendit qu'il parte pour pouvoir se mettre en route.

Au bout de cinq minutes de marche, il était à présent huit heures moins le quart et la belle italienne se trouvait devant la porte. Elle n'allait pas rentrée par effraction comme elle pensait faire avant de partir. Autant rester normale. Karl n'était pas au courant qu'elle était payé pour le tuer. Frappant à la porte, elle attendit quelques minutes avant que cet homme vienne l'ouvrir.

Liz? Qu'est-ce que tu fais ici?

Et bien, il fallait que je te parle, à propos de ce qui s'est passé, je ne suis pas bien...

C'était un homme bon, compréhensif et surtout naïf, voulant aider tout le monde depuis la mort de sa soeur...

MJ :

Il te regarde avec de grands yeux, il te connait pas beaucoup, mais il a confiance en toi, il te lance un gentil sopurire, le sourire chaleureux qui fait du bien.

Tu veux boire quelque chose?

Il te ramène un Coca Vanille bien frais comme l'aimait un certain Stazi et s'assoit à coté de toi.

Alors qu'est-ce qui ne va pas?

La laissant rentrer chez lui, il la laissa passer en premier, lui faisant découvrir son jardin secret. C'était plus grand que lorsque on était à l'extérieur. Une ambiance assez fraîche, clair avec une décoration "rock". Comme l'italienne l'avait appris avec les explications de Mickeal Salomon Andrews, c'était un bassiste qui aimait la musique et sa maison reflétait bien ses goût musicaux. Du Mettalica, AC/DC et d'autre groupe aux noms tous les un plus que les autres farfelus. La jeune femme n'avait jamais vraiment connu ces groupes et là n'était pas vraiment son attache. Peut importe ce qu'il aimait, cette nuit, il n'aura plus vraiment la possibilité de les écouter, enfin espérons pour la belle italienne.

Un canapé rouge brique était contre un mur avec un drapeau de trash metal au dessus avec au centre une table basse noir dans le style asiatique, avec en face une télévision écran plasma. Un cendrier immense en tube dédié à Bob Marley, noir. Un narguilé était posé sur une étagère avec des petits paquets blancs autour. Liz fit comme si elle ne les avait pas aperçu, mais c'était ce qu'elle avait fait sortir de l'immeuble.

Un sourire chaleureux se dessina sur ses lèvres, lui murmura gentiment lui montrant le canapé à l'air vraiment moelleux.

Et voilà ma demeure, installe toi confortablement... tu... tu veux boire quelques chose?

Ce que tu as, peut importe, murmura-t-elle.

Elle attendit qu'il aille dans la cuisine qui était une cuisine américaine, et qui avait les derniers magasines de décorations. Liz s'assit dans le canapé, jetant un coup d'oeil dans toute la pièce pour repérer les caméras. Au premier coup, elle en vit une, au dessus de la télévision cacher entre le pot pourris, et des biographies de musiciens. En regardant plus on avait vraiment l'impression que la déco était celle d'un magasine. Seul les "posters" et la basse pouvaient briser cette idée. Au deuxième coup d'oeil, l'italienne ne la voyait pas mais doutait bien qu'il y en avait une dans la plaque d'aération.

Karl revint deux verres et deux bouteilles de coca vanille. La jeune femme resta sans réaction face à ce qu'il venait de l'amener. Il n'avait pas autre chose à lui proposer? Un autre souvenir à lui donner? Regardant le sol, voyant dans cette boisson, un homme, Stavro Stazi... qu'était-il devenu? Aucune nouvelle depuis, il avait disparu de la nature à nouveau, elle espérait simplement le revoir, malgré tout ce qui s'était passé, elle avait toujours été rassurée avec lui, il ne l'avait jamais vu comme ça, mais quand l'italienne était près lui, tous ses soucis étaient là... Mais il l'avait laissé tombé ...

Qu'est-ce qu'il y a? Tu n'aimes pas? demanda-t-il s'asseyant à côté d'elle les yeux écarquillée.

Non rien... dit-elle se réveillant de ses souvenirs. Ça me rappelle ... quelqu'un.

Il déboucha les bouteilles et les servit. Liz enleva ses gants, comme pour enlever tous soupçons que le musicien pouvait avoir, s'il en avait.

Alors qu'est-ce qui ne va pas?

C'était le grand jeu que Liz allait sortir. La simplicité même de la sincérité. Karl en bon naïf, aller gober le tout... enfin bon qu'il le gobe ou non, il se retrouverait une balle loger dans le crâne, même s'il paressait si gentil et si innocent.

Et bien, je m'en remet pas de ce qui s'est passé. On parle toujours de la mante religieuse mais il voit pas à quel point ça peut m'atteindre... tu dois me prendre pour une malade, mais je crois que ça a été une erreur de faire tout ce qu'on a fait pendant un mois... non?

Karl la regarda avec stupeur, prenant une gorgée de coca puis le reposant doucement sur la table basse, se mettant bien en face d'elle pour le regarder de tout son long.

Il le fallait non? Tu ne crois pas, ce gars allait tous nous entuber, tu as bien pu voir ce qu'il avait au dernier étage. Je l'ai vu, et je me dis qu'on a fait une bonne action.

Mais attend Karl, c'est pas tout! Notre patron, il m'a dit... que... que... que vous comptiez prendre tout ça pour vous... et ... et que vous comptiez tout revendre à je ne sais qui! Je veux plus faire ça, je sais que vous ne feriez jamais ça ...

Liz fondit en larmes. Un malaise se plaça en l'homme, qui ne savait pas où se mettre. Alors comme ça, le patron voulait les baiser à son tour, avec une femme qui était en fait une gamine qui ne voulait plus faire son métier? Il contacterait Miguel pour se débarrasser du corps de la mante religieuse. Pour l'instant que pouvait-il faire de plus, que la consoler et la rassurer, même si c'était des mensonges, dans deux jours, cette femme serait morte.

Allez Liz, c'est rien, je comprend très bien et rassures toi, ce gars est un connard pas finis... je vais en parler à Miguel et il s'en occupera, tu seras tranquille.

Enlevant son étrainte, elle murmura simplement avec des yeux brillants.

Merci, heureusement que tu es là, j'avais peur d'en parler à Sam ou bien Daniel, ils sont un peu... voilà quoi, je ne pense pas qu'ils auraient compris...

Je vois, je vois, oui...

La pimbeche de base, pensa-t-elle. Se levant un sourire radieux, elle murmura "je suis rassurée" en regardant la collection de Dvd qu'il avait chez lui, la plupart des concerts.

MJ On

Le bassiste, visiblement complètement attrapé dans le piège de la mante, regarda son visage sur lequel des larmes s'asséchaient. Il la vit regarder les dvds d'un concert et c'est en ce sens qu'il continua la discussion:

-Regarder un concert, ça peut t'intéresser pour passer à autre chose, j'ai ACDC, Metallica ou encore Black Sabbath. Hésites pas à me dire de laisser faire surtout.

L'homme était visiblement désarçonné de son habitude. Il n'était visiblement pas dans son état naturel; il ne consollait que très rarement des femmes qui pleuraient la mort de quelqu'un et, qui plus est, surement pas une personne qu'il connaissait à ce point. Il prit une autre gorgée de Coca et observa encore le visage de Liz, un chef d'oeuvre en soit. N'eut été des larmes qui ont été versées plutôt, se dit-il, j'aurais pu tenter le tout pour tout. Même si l'idée semblait intéressante, il ne laissa certainement pas tenter.

[Je laisse tomber l'histoire ça fait trop longtemps pour que je l'a reprenne sérieusement]

Pff t tro inutileuh

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