Massacre pour une chose appellée liberté

A 9h du matin le téléphone sonne. Je réponds, ça vient d'en haut. Je prends une douche, me rase, mets du parfum, un costume chic, la Rolex argenté et me glisse dans les rues Karandrasiennes silencieuses et bleutées. Je rentre dans le restaurant, là ou se passe bien des choses, loin des petits plats et des champagnes de luxes. Un des hommes de main m'attire derrière le restaurant et m'ordonne de monter dans la limousine. Je monte et trouve à bord un homme assez agé, la cinquantaine. Le parfum du luxe caresse mon nez. Une odeur de menthol aussi.Il claqua des doigts et la voiture se mit à rouler comme par magie.

-Bonjour camarade, comment vas-tu ?

-Bien.

-Et ton enfant ?

-Bien aussi.

-C'est bien. Il faut toujours prendre soin de son enfant, parce-que si on ne le règle pas comme il le faut dès la naissance, il risque de devenir un de ces junkies fainéant, écoutant du rap ou je ne sais quel musique de fou. La télé retourne le cerveau de la jeunesse actuelle, avec ses slogans et ses mensonges à tout va. Le monde part en vrille et je n'ai plus la force de le maintenir sur le droit chemin...

Je remarque ces quelques tatouages sur sa main gauche, une rose, un serpent, un dragon... Un dragon ? Que peut bien signifier un dragon ?

-...sinon comment te sens-tu au volant de la Mercedes de Helvitch ?

-Je me sens mal. Ce n'est pas ma place.

-Tu te sentais tellement mal que t'en as brisé le nez de Hulof ?

Il marque un point. je n'aurais jamais cru que cette histoire remonterait jusqu'aux oreilles d'un Ancien...

-C'était une petite altercation, rien de méchant.

-Son oncle ne l'entend pas de cette oreille. Il a voulu ta tête. Evidemment j'ai refusé car je pense bien être le seul à avoir eu de la sympathie pour toi. Je me suis reconnu en toi quand j'étais jeune. Je sais que ce poste de chauffeur te rend nerveux, et je peux faire quelque chose pour remédier à cela, seulement... tu dois me rendre un service, assez particulier...

-J'écoute.

-Il y a un ponte de la mafia nommé Stakapovitch, il vient souvent au restaurant. Je ne veux plus en entendre parler. Tu le trouveras au Karpatchov's, le bar sur la 12ème.

-Vous voulez qu'on puisse le reconnaitre à sa mort, ou quelque chose de tellement horrible que le prêtre ne pourra même pas montrer son visage à ses proches ?

-Je veux que ce soit toi qui soit la dernière personne a voir son visage de rat.

-Vos désirs sont des ordres.

La limousine se mit à ralentir et la portière s'ouvrit.

-Si tu n'es plus chauffeur on t'appellera pour te prévenir que les Chicago Bulls ont gagné.

On termina l'entrevue avec cette énigme, et je ne mis pas longtemps a disparaitre dans la brume de la ville.

13h27 min plus tard, dans les toilettes du Karpatchov's.

-Je ne sais pas pourquoi on veut ta tête mais t'as du faire quelque chose de vraiment méchant pour qu'on m'ordonne de te défigurer.

-Laissez-moi en vie s'il vous plait, j'ai de l'argent, vous voulez de l'argent ?!

-Tu fais moins la folle contrairement à tout à l'heure ou tu disais quoi déja ? Ah oui, "Je vais repeindre les murs des chiottes avec ta cervelle". Maintenant, et c'est le cas de le dire, c'est moi qui va repeindre les murs des chiottes avec ta cervelle.

Deux droites, puis une gauche. J'enchaine coup sur coup, il est sonné. Je frappe, digne d'un punch de Mohammed Ali et frappe en plein dans le nez. Un violent "crac" se fait entendre. J'arrête de jouer avec ce pauvre homme et l'attrape par ses cheveux avant de lui écraser le visage a quatre ou cinq reprises contre le mur. Il tombe par terre, et ne bouge plus. je sais que c'est de la comédie. Je l'attrape par le col et le jette dans une cabine de toilettes. Sa tête tape la cuvette et il pousse un juron en russe. J'attrapais finalement sa tête entre mes deux mains gantées et la claquait contre le mur pendant une bonne vingtaine de fois. A la fin son crane était défoncé a l'arrière et je crois même que ce qui coulait sur le sol était sa cervelle et non du sang. Je sors une vieille bouteille de whisky, en verse un peu sur son corps inerte et brule le tout avec mon briquet. Ca prend vite flamme, j'observe le cadavre avant de me glisser pa la fenêtre des toilettes et me fondre dans la jungle épaisse qu'est Karandras.

Le lendemain matin je me lève avec un message sur le répondeur :

-Les Chicago Bulls ont gagné 90 à 85 contre les Lakers. Il y a aussi un petit paquet marron sur le pas de votre porte contenant un petit cadeau pour votre travail excellent.

La fin du chauffeur... Bon je voulais continuer le rp, mais une fois lu je me suis dit qu'il est mieux de le valider car ce n'est pas une belle mission.

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