L'odeur de la vodka [Pv Serge]

Madame Geckler, non vous m'avez déjà raconté la merveilleuse histoire de votre fils, dit-elle en regardant par la fenêtre l'air absente.

Depuis sa petite action, il s'était passé deux semaines de tranquillité absolu, c'était plus que reposant, même si un peu d'action ne l'aurait pas déranger. Même Silver avait décider de larver tout comme le faisait si bien sa maîtresse. C'était ridicule de les voir sur le canapé toute la journée à regarder la télévision quand l'un regardait, l'autre dormait et vice versa. Et pour s'occuper, elle allait voir la vieille qui était à côté de chez elle, seulement la pauvre femme commençait à perdre la tête, et elle n'arrivait jamais réussis à se souvenir qu'elle lui avait déjà raconter l'histoire de son fils, quarante-six fois. Alors bon, même si l'italienne lui montrait son profond ennuie, la vieille Geckler lui montrait les photos de son fils, mais lui préparer aussi des cookies (peut être que je vais en manger, ça me donne faim ^^) fait maison. Alors bon comment refuser.

Les deux femmes étaient en train de discuter, malheureusement sur un sujet qui parlait de la meurtrière, quand elles entendirent des pas dans les escaliers, sûrement des amis des voisins du haut. Sauf qu'ils frappèrent à la porte de Liz. Hum... Liz se leva et jeta un coup d'oeil par l'oeil de la porte (je sais tjrs pas comment ça s'appelle ^^), ce n'était qu'un homme en costard qu'elle voyait de dos. Attendant quelques secondes qu'il bouge pour voir sa tête, madame Geckler lui demanda timidement alors qu'elle voyait Liz attraper un gros bougeoir.

Que se passe-t-il Liz? Il y a un problème.

Ce n'est rien, une vieille connaissance à mon avis, je vais lui faire une petite surprise...

L'homme n'avait pas l'air très patient, il attendit trois secondes, jusqu'à donner deux trois coup dans la porte qui s'effondra devant la force de cet homme. Alors là, murmura-t-elle en ouvrant la porte violemment le bougeoir dans la main.

Non mais pour qui...

L'homme se retourna et la jeune femme fit la moue en comprenant à qui elle avait à faire. Une russe... Encore un. Et une nouvelle tête en plus.
" Et merde pensa-t-elle, j'ai que ça pour le tuer... Et costaud en plus! Silver va falloir le mordre ..." L'homme resta silencieux quelques secondes, regardant alternativement le bougeoir et la femme furieuse.
Vous savez combien de personne ont cassé cette porte... Et à chaque fois, c'est une tronche comme la votre qui le fait...

Monsieur Helvitch veut vous voir .

Oh, encore lui ...

C'était un homme des plus étrange, elle n'avait jamais compris qui il était réellement, un coup il l"humilié devant tous ses hommes, un coup il vient chez elle pour demander hospitalité, un autre coup il l'invite à manger à l'anniversaire d'une personne de sa famille. Il était très polyvalent, ou tout simplement lunatique à souhait. Il y a quelques semaines elle s'était demandé si le russe lunatique était toujours en vie et apparemment l'homme bourru l'avait prouvé.

Madame Geckler, je dois y aller, dit-elle à la vieille mémé qui regardait ce qui se passait. Tenez, je reviendrais pour reprendre cette discussion. Gardez mon chien s'il vous plaît... Je vous suis, ajouta-t-elle au russe.

Elle récupéra ses affaires, pris un sac avec son Desert Eagle par sécurité. Ils montèrent dans une voiture, une Mercedes Benz qui l'amènerait voir ce foutu Russe. Il lui avait manqué au fond, qu'avait-il préparé cette fois-ci? Allait-il lui faire une quelconque réflexion sur son dernier meurtre? Elle verrait bien. Liz y allait tranquille mais toujours prudente. Au bout d'une demi-heure à cause d'embouteillage, le chauffeur, l'homme bourru ainsi que la jeune italienne arrivèrent devant le restaurant où ils avaient mangés ensemble il y a maintenant quelques mois. Que c'était bon de retrouver l'endroit, enfin ce n'était qu'une pensée ironique s'attendant à tout face à Serge.

[Et elle est où Jeanne? A quand la partie de Volley-ball! ^^]

Cette Liz Parker, une affaire des plus plaisantes. Le mafieux profita du temps libre qui lui avait été donné pour convier une fois de plus la ravissante jeune femme au « Irkoutsk ». Mais cette fois-ci, pas de complaisance, le sujet était redevenu grave, la réapparition de la brute, ce Stazi, et cette de la mante religieuse, dans des délais assez courts l’avez quelque peu surprit. Il avait envoyé Vassili chercher la jeune femme à son domicile pour être sur qu’elle viendrait, la patience de ce garde du corps étant légendaire. Le « Washington post » dans la main, il commença à le feuilleter en attendant l’arrivée des deux zigotos. Seulement quatre personnes se trouvaient dans le restaurant et les serveurs s’affairaient autour des tables.

Mikhaël Helvitch s’assit donc en face de son frère. Serge posa lentement le journal sur la table et le plia. Il se fixèrent un moment, Serge fut le premier à céder.

« Quoi ? »

« Rien, je me demandais, pourquoi tu vois cette fille autant, cette italienne ? »

Serge soupira et reprit son journal qu’il mit devant lui afin de ne plus voir la tête de son frère. Ce dernier lui arracha des mains.

« T’es amoureux d’elle ou quoi ? »

Serge partit dans un fou rire qui surprit les quelques personnes présentes dans la salle. Puis il reprit son sérieux et un air grave.

« Tu sais très bien que la seule femme que j’ai aimé c’est la tienne. »

Dès que Serge prononça ces mots, Mikhaël se leva et disparut. Il se dirigea vers la porte des cuisines qu’il frappa violemment pour l’ouvrir. Serge, content de son coup, reprit son journal et fut bientôt gêné par le bruit de la lourde porte qui s’ouvre. Il jeta un regard furtif vers l’entrée. Liz Parker venait d’entrer, suivi par la brute Vassili qui resta cependant près de la porte. Un serveur vêtu d’un gilet pare-balles accosta l’Italienne, la fouilla d’une façon pas très réglementaire ainsi que son sac. Il ôta une arme de poing, un desert eagle, Serge à l’autre bout de la salle, ricana. Le serveur enleva le chargeur et rendit l’arme à sa propriétaire avant de lui indiquer la route vers Serge.

Celui-ci, en la voyant s’approcher, posa une valise, auparavant sur le sol, sur la table et garda un sourire enchanté jusqu’à ce qu’elle fut à quelques mètres de lui.

« Bonjour Mademoiselle Parker, asseyez-vous, je vous en prie, je vous attends … »

Elle ne fut pas présente au fou rire mais aurait autant rit que lui si on lui avait dit la même chose. Absurde, aurait été son mot. Comment deux personnes qui se détestaient autant pouvait être avoir l'ombre d'un sentiment? Hana yori dangooooo ! La seule chose qu'elle pouvait dire de lui, c'était dans ses bons jours. "Serge Helvitch est un type... amicale" et encore le mot amicale et découper syllabes par syllabes. Cependant à chacun de ses appels, Liz y répondait. Sûrement et seulement pour vivre, ne voulant pas mettre en grippe le bel et lunatique russe.

Marchant tranquillement dans ce lieu qu'elle commençait à connaître. Un serveur l'arrêta le temps de la fouiller. Pendant ce temps Liz regardait Serge en faisant la moue. S'il fouillait son sac, teh qu'est-ce qu'il fait le malotru! Il récupéra le Desert Eagle passant outre le reste des petites affaires de la demoiselle, lunette, gant, et affaire personnelle. Elle entendit le ricanement du sale bonhomme et Liz ne put que lui jeter un regard noir. Celui ci lui rendit après avoir enlever le chargeur

Je comptais pas l'utiliser, grogna-t-elle. Mais je compte le récupérer...

Lorsqu'on se retrouvait avec lui, il faut prendre toutes ses précautions. Mais jamais elle ne s'attaquerait avec lui, surtout qu'il a toute sa famille ici, et si elle lui faisait la moindre griffure, fréro, tonton et tati lui ferait le double et la jetterais dans le port... Elle se souviendrait toujours de sa phrase, "je suis le méchant Helvitch" S'il était si méchant il l'aurait jeter aux lions depuis longtemps. Il y a toujours quelque chose de bon dans chaque personne même dans la sienne et cela en devenait même surprenant :p ^^.

Elle s'approcha de Serge toujours d'un pas tranquille, voyant la scène. Une valise sur le sol qui venait soudainement se poser sur la table. Hum? Que lui voulait-il encore une fois? Cette fois-ci ça ne sera pas un resto gratuit? Dommage. Son sourire enchanté était plus que douteux. Aimait-il la voir furibonde? Son sourire serait certainement descendu jusqu'à ce qu'il pointe un revolver par la suite. Liz comptait lui dire deux trois choses. Après il le prendrait comme il le voudrait mais cela ne pouvait pas rester en elle plus de cinq minutes. Du cran la religieuse! ^^

Bonjour Monsieur Helvitch, murmura-t-elle légèrement sarcastique. Allons droit au but non? Qu'est-ce que vous me voulez...

Avant qu'il ne réponde à quoi que ce soit elle récupéra vite la parole.

Non primo, je vais vous dire que je veux mon chargeur, je n'ai pas envie d'aller en acheter, et puis demain le magasin est fermé... Secondo, votre nouveau sous fifre à casser ma porte...ça doit être une habitude chez les russes, ou c'est simplement chez vous. Alors qu'il est une famille, un gosse ou non, je veux qu'on me la répare. J'en ai marre d'avoir tous les six mois une porte pétée juste parce que vous avez envie de me voir, monsieur Helvitch...

Elle lui lança ces paroles quelques peu brutale dans le calme le plus absolu, sans déranger les autres personnes, des paroles que seul le bel homme pouvait entendre. Il le prendrait comme il veut, mais Liz méritait une once de respect et sa porte aussi. A ce faire limite tripoter par un simple serveur, et se faire défoncer une porte juste pour une entrevue.

ça fait plaisir de vous revoir... termina-t-elle pour détendre "l'atmosphere".

Il resta impassible aux allégations plus ou moins légitimes de la jeune femme. Il saisit sa tasse de café qu’il but bruyamment alors qu’elle en était à expliquer la situation pour sa porte. Vassili n’était pas un garçon très doux mais de là à casser une porte, Serge pensait plutôt que le charpentier de la belle italienne devait plutôt être un charlatan. Il reposa sa tasse, et se crispa d’un coup. Il fit un geste en direction du serveur qui acquiesça. Ce dernier déposa le chargeur sur un chevet près de la sortie, silencieusement, il en appela un autre. Un petit serveur trapu arriva de suite à la hauteur du mafieux et se courba pour recevoir les paroles d’Helvitch dans le creux de son oreille tandis que ce dernier continuait de fixer avec insistance mademoiselle Parker. Serge lui chuchota quelques mots en russe, le serveur disparut alors non sans avoir fait un geste de la tête.

« Vous pourrez récupérer votre chargeur après notre entrevue mademoiselle Parker, pour ce qui est de la porte, je viens d’appeler un bon artisan, il vous dédommagera, mon gorille verra sa paye réduite ce mois-ci. Vous faîtes bien de signaler tous les signes d’effraction mademoiselle Parker … »

Il s’approcha d’elle avec un sourire énigmatique. Avant de lui murmurer.

« Vous faites toujours aussi attention au détail Parker. »

Il ne lui laissa pas le temps de répondre et ouvrit la valise dans un tour de main rapide. Il saisit trois liasses de billets et deux dossiers.

« Bien, donc je vais aller droit au but. Je serai à l’enterrement d’Igor Dervigov vous savez. Un brave type, un peu obsédé sur les bords, un bon agent, un bon compagnon mais aussi un pourri de première. Aujourd’hui, un tueur expérimenté du nom de la « mante religieuse » l’a rendu au silence ...un beau coup … une balle, entre les deux yeux .. pan … »

Il mima le geste de la balle traversant le crâne de sa victime.

« Enfin, tout ça n’est qu’une vilaine histoire de manipulation, mademoiselle Parker, vous savez. Des gens très hauts placés cherchent à se débarrasser de ce type, quitte à monter des dossiers comme ceux de Dergigov. »

Son sourire machiavélique en disait long sur les intentions du mafieux.

« Je devrais vous faire abattre sur-le-champ Mademoiselle Parker. Seulement … j’ai un problème. »

La plupart des gens de la salle, des hommes en particulier se levèrent sous les indications de serveurs et certains quittèrent tout bonnement le restaurant. Deux hommes restaient dans la salle, sirotant leur boisson chaude tranquillement. Ils ne se cachèrent et l’un d’eux déposa son arme de poing sur la table alors que le serveur verrouillait la porte d’entrée, non sans avoir déposé le panneau « fermé sur la porte du restaurant. Serge ferma violemment la valise. Main a plat sur la valise, il mit en évidence son dernier tatouage sur le dos de sa main droite, « un serpent affamé », symbole du piège qu’il venait de tendre à l’Italienne. Des luxueux escaliers, un type descendit, un fusil sniper dans le bras gauche.

« Etes vous prêtes à m’écouter désormais ? »

[Merci d'avoir feuilleté mon action libre ^^]

Il avait fait mine d'ignorer ce qu'elle avait dit, la laissant légèrement froncer les sourcils , mais lorsqu'il lui répondit elle fut quelque peu rassurer. Tout une scène se déroula devant elle sans qu'elle ne puisse faire quelques choses. L'italienne avait vidé son sac, elle avait soufflé un grand coup et elle allait mieux après cela. Liz le remercia silencieusement pour sa porte et son chargeur. Non mais oh, elle devait être dédommager pour cette porte. Et non, c'était un bon charpentier! C'était tout simplement que le gorille était en réalité une grosse brute! Une russe bourru et certainement bourré quand l'occasion le permettait!

Les deux personnes se fixaient depuis quelques instants, tout en parlant, la jeune femme avait décidé de ne pas baissé le regard. Elle n'allait pas marqué une once de respect pour un homme qui ne sait pas boire une tasse de café! Les pâtes et le café pour l'italienne ça n'avait aucun secret! Enfin bon le fait qu'il ait un sourire énigmatique la déstabilisa quelques peu, elle tenta de ne pas le montrer, mais en un court instant, il aurait pu déceler un once de crainte chez la jeune femme. Plus encore lorsqu'il raconta la fabuleuse histoire qui lui était arrivé il n'y a pas longtemps. Autant se jeter des fleurs pour l'accoutrement qu'elle avait du porter, et les trois hommes sur son dos! Elle tenait son regard fixe, l'écoutant attentivement. Alors c'était donc pour cela qu'il l'avait appeler? Pour cette histoire? Que devrait-elle dire? Elle n'osa pas parler, son sourire des plus machiavélique la déstabilisa encore une peu plus. Il pouvait gagner l'oscar de l'homme le plus déstabilisant. Que comptait-il faire? Maintes et maintes questions tournaient silencieusement dans sa tête. Elle aurait du refuser et continuer sa vie pépère qu'elle avait réussi à instaurer depuis trois mois.

Liz put voir que les gens disparaissaient à l'ordre donné par Helvitch, seule ses yeux bougeaient, ses oreilles la prévenant des départs, le bruit des armes posés sur la table. C'était un guet-apens, il l'avait enfermé seule sans arme, enfin sa recharge à côté mais elle n'aurait pas le temps de faire le moindre geste qu'elle aurait une balle dans la tête comme Dervigov (la prochaine fois je prend un nom plus simple). Mais dans cette affaire, son patron se moquait complètement de ce Russe, tout ce qu'il voulait c'était tuer James Mcfeet, un arnaquer, un tueur sans âme... Il avait essayé de baiser son patron. Et certes avec Dervigov, il a fait une pierre deux coups, mais de là à mettre Liz dans le pétrin avec ce sale russe qui était aussi lunatique qu'un poisson rouge qui hésite à choisir entre tourner de gauche à droite ou de droite à gauche. Elle tressaillit lorsqu'il ferma la valise et qu'elle découvrit son tatouage. Il avait réussit à l'obligeait à l'écouter. Son coeur commençait à battre de plus en plus vite, ne sachant pas tellement comme réagir. A la fin de cette "entrevue" si elle en sort indemne, se demandera certainement si elle doit le haïr ou l'adorer... Aucun doute la dessus de la part d'un russe qui à un certain tatoué! ^^

Restant silencieuse quelques instant elle acquiesça d'un petit signe de tête, son regard passant du serpent aux yeux perfide de son maître. =°)

Tandis que l’homme de main descendait lentement l’escalier avec le précieux fusil qu’il tenait dans ses mains gantées afin de garder les traces de doigts de la Mante intacte. Serge perdit toute envie de rire, il venait de conclure sûrement son plus gros contrat. Il se tourna vers la jeune femme.

« Nous avons analysé ces empreintes digitales et la comparer aux vôtres, il était très simple de les prélever lors de notre dernière entrevue au restaurant. Les analyses ont été faites avec la complaisance de la police… »

Du dossier des documents, il tira plusieurs photos qu’il posa devant la jeune femme. Toujours les vieilles photos en compagnie de Stazi, d’autres en compagnie d’un certain Marshall Nillers, ancien maire peu fréquentable et d’autres représentant une sublime femme tirant au fusil sniper. Autant d’indices qui pourront faire plonger la jeune femme pour le crime du Russe. Il ne chercha pas à penser ce qu’elle avait en tête, ne pensant qu’à son affaire.

« Je peux aussi vous coller d’autres affaires qui n’ont rien à voir avec vous aussi … »

Son sourire machiavélique reprit le dessus. Mais ce-dernier s’effaça rapidement, laissant place à un Serge sérieux et dangereux. Il reprit les photos, de bonne qualité. Il était particulièrement fier des dernières photos prises dans l’immeuble où se trouvait la jeune femme, depuis les conduites d’aérations, un de ses photographes avait fait du bon boulot. L’armée d’avocats des Helvitch arrivera facilement à bout de la jeune femme avec ces preuves et en la décrédibilisant avec des photos en compagnie d’hommes peu fréquentables soupçonnés dans de nombreuses affaires, enfin, la réputation de Serge en ville terminera d’enfoncer mademoiselle Parker et de la condamner pour être la « Mante religieuse » et pour le meurtre d’un de ses plus vieux amis.

« Mais j’ai une offre à vous proposer pour vous éviter ça … »

Au pied du mur, elle ne pourrait sûrement pas refuser. Et le fait que plusieurs Russes en armes aient arrêté la mante religieuse ne sera même pas aborder lors du procès devant l’importance du criminel. Il avança les trois liasses de billets devant elle.

« Je continu ? »

"QUEL ORDURE" pensa-t-elle alors qu'il lui jetait des accusations à tord et à travers. Il sent foutait complètement! Elle avait été trop naïve pour croire qu'une paix pouvait s'installer entre les deux personnes. Non lle avait été trop naïve pour croire que ce repas était pour mieux se connaître... c'était pour ce jouer d'elle, c'était pour la mettre sous les verrous. Quel enfoiré voulu-t-elle crier. Mais toute la haine qui commençait qui voulait déborder était obligé de rester à l'intérieur. Liz regardait la scène sans pouvoir dire un mot, elle était coincée. Et il avait plus que réussit. La mante religieuse avait fermé les yeux plus d'une fois, avait fait confiance à des hommes, leur avait donné ses sentiments, et s'était ouverte à eux, mais là, là, il lui montrait que dans le métier du crime, jamais vous me pourrez vous faire des amis.

La peur l'envahit, la jeune femme l'écoutait mais était aussi ailleurs. Partir ou rester et l'affronter? Ce serait trop dangereux, cet homme n'était pas seule, elle connaissait son sous-fifre, mais combien était-il en vrai? Et toute la famille qui était ici... et dans le monde. Peut-être devrait-elle fuir de cet ville, retourner en Italie, et demander à son frère de la cacher dans un petit village pour être tranquille. Pourquoi pas ce village de vieillard, dans le nord de l'Italie. Un coin paumé avec veau, vache et cochon... C'était possible, il n'irait sûrement pas la chercher ici. Les vieux déteste les Russes, de vieilles histoires entre les pays. Plus elle y réfléchissait plus elle trouvait cette idée bonne. Mais tout ce qui s'était passé ici, Marsh, Stav', et tout les histoires qu'elle avait eu... Alexandre...

Elle regardait les photos, fermant les yeux quelques instants, elle voyait qu'on l'avait choppé lors de son crime sur le journaliste Alexandre Aldo. Bon sang, c'était une erreur, jamais elle ne lui aurait fait du mal, si elle avait su qui il était réellement. Cela avait été comme une fusion étrange entre les deux être. S'il savait combien de temps, elle avait du prendre pour aller mieux après cela. Elle secoua la tête en regardant ses mains sur ses cuisses se serrer, quel chien... Puis son regard se reposa sur les photos et lorsqu'il lui proposa une autre sortie, elle releva doucement la tête, voyant la liasse de billet mais préférant ne pas rester dessus pour fixer à nouveau l'homme machiavélique .

Allez au bout, Helvitch maintenant que je suis dans votre ligne de mire...

Elle accepterait sûrement ce qu'il lui proposerait, elle n'avait pas le choix, son passé remplis de crime la pourchasserait toute sa vie, alors que maintenant tout ce qu'elle voulait s'était avoir une vie normale, se trouver un homme bon et aimant, et s'acheter une maison près de la côte...

Le mafieux se redressa en s’appuyant contre le dossier de sa chaise. L’air satisfait, il se plongea dans ses pensées. Il avait ainsi piégé de nombreuses personnes, mais jamais il n’avait établi un plan aussi complexe que celui pour Liz Parker. Depuis que la « Mante Religieuse » faisait les gros titres des journaux à chaque meurtre, Serge avait toujours essayé de la connaître et de l’utiliser, il mit sur place une ou deux affaires pour en savoir plus et se faire quelques soupçons, notamment la belle Liz Parker. Pour cette raison, il a cherché à mieux la connaître, il la fait suivre depuis près d’un an maintenant, le stock de photos est d’ailleurs assez impressionnant. Les histoires avec Stavro et Marshall Nillers ne faisaient qu’arranger les choses. Il l’avait traîné et humilié, il y a bien longtemps pour connaître son tempérament, avait demandé l’hospitalité chez elle pour connaître son cadre de vie et l’avait enfin invité dans ce restaurant pour troubler les cartes et refermer son piège. Echec et mat.

Il sortit la vieille photo d’elle en compagnie de Stavro, la balançant sur elle. La photo tomba sur ses genoux.

« Vous savez très bien ce que je veux. »

Depuis qu’il connaissait Stazi, Serge n’avait fait que se méfier de lui. Il avait déjà essayé de le surveiller, ça n’a jamais fonctionné ; il a placé sa famille en captivité pour s’assurer de sa loyauté. Aujourd’hui, il pouvait commettre son forfait.

« Je veux la loyauté de cet homme. »

Cette phrase pouvait le condamner dans l’estime de beaucoup de gens au sein du clan. Mais Serge pouvait compter sur le soutien infaillible des grands patrons du clan qui n’appréciait guère cet électron libre que représentait le « Major Suicide ». A présent, la « Mante religieuse » travaillait entièrement pour le clan et pour Serge dans un seul but, nuire à Stavro sans que celui-ci soupçonne le clan. Liz n’était qu’un pion dans le jeu de chasse qui s’était instauré entre les deux mafieux et Serge espérait qu’elle serait aussi son principal atout.

« Voici, 10.000 $ de la part d’un dénommé Andropov qui souhaite d’un Italien. Un certain Antonio Di Baggio. Vous acceptez le contrat, vous gagnez 2.000 de suite, et 8.000 qui viendront après l’exécution du contrat. »

Serge préférait tester une nouvelle fois la « Mante religieuse ».

« Vous acceptez ? »

"Je le hais, je le hais, je le hais du plus profond de mon être! Et c'est cela un être humain?" Liz avait encore plus de raison de le haïr. Si elle avait été un musicienne, elle aurait dit de Serge qu’il était un fan complètement fou, mais en tant que tueur, ce n’était qu’un fou, ou bien même un fan des meurtres qu’elle avait commis. Seulement le faite qu’il la baise ainsi enlevait toute crédibilité sur cette seconde idée… Elle n’avait pas le choix. Elle devait accepter. Son patron devrait l’aider mais ce n’était pas son problème, il avait compris comment marcher Liz et son second personnage. La mante religieuse. Alors il savait comment l’utiliser pour lui mais apparemment Serge avait utilisé une autre manière aussi dégoûtante que celle de son patron. Un atout un atout qui voulait prendre sa retraite ! Boudiou !

Maintenant j'aimerais que vous m'écoutiez quelques instants. Vous m'avez eu, donc ... ça sera … vous avez très bien compris ou je veux en venir, mais laissez parler... et je vous direz quand j’en ai terminé, vous me donnerez plus d’ample information mais aussi des photos vous qui aimez bien prendre les gens comme cela… Qui est ce Andropov et qui est cet Italien .

Liz était comme ces super-héros qui le jour son une personne toute simple, timide et qui n'a pas de cran, et le soir le héros de la ville. Si elle différenciait la mante religieuse d'elle, s'était qu'il y avait une raison. Cela ressemblait un peu à de la schizophrénie. La mante religieuse appartenait au passé mais revenait indéniablement tandis qu'elle, pauvre Liz Parker voulait vivre une vie normale avec ces démons antérieur.

Là, vous me parlez, vous ne parlez pas la mante religieuse.

Elle prit quelques photos une d'elle avec Marshall et une autre à la sortie de l'aération.

Ça c'est moi, murmura-t-elle en montrant Marshall, je n'avais jamais cru que je pouvais passé un si bon moment. Et là c'est elle, c'est elle que vous convoitez, elle n'a jamais autant regretté ce qu'elle faisait. Cet homme était quelqu'un de bon, pas comme vous. Vous m'avez appris une chose depuis que je vous connais. Ne jamais faire confiance à quelqu'un ici, surtout vous les hommes, vous avez beau être des beaux parleur, vous souhaitez toujours quelque chose. J'arrive à vous détester tous, tout autant les uns que les autres même ce que "j'aimais". Vous m'avez appris que par ce qu'elle fait, la mante religieuse se retrouvera seule, et m'entraînera avec elle...

Elle fit une pause, elle savait que jamais elle n'aurait une réelle attention de sa part. Tout ce qu'il voulait c'était cette foutue loyauté et maintenant qu'elle était prise dans ces filets, il pouvait faire ce qu'elle veut d'elle à présent, mais si un jour Liz avait la possibilité de le tuer de ses propres mains au risque de sa propre vie elle le ferait.

Je ne sais pas si vous vous souvenez Helvitch, mais je vous avais dit que je voulais retrouver une vie normale. Avoir un emplois mal rémunéré, peut importe... Mais ça ne vous a pas fait tilt. Vous l'entuber tout autant que le gars pour qui elle travaille. Moi qui pensais que vous étiez finalement quelqu'un de bien, ce n'était qu'une simple mascarade. Vous jouez avec les plus faible mais un jour vous tomberez sur quelqu'un de plus fort que vous et tout votre charabia ne servira à rien. Toute cette manipulation, pour un homme qui obligeait des femmes à vivre dans l'horreur d'un métier qu'elles regrettent... vous avez réussis Helvitch, vous avez réussi, termina-t-elle en applaudissant et en terminant par, bravo, vous pouvez être fier de vous.

Elle se remit comme il faut sur sa chaise tout en reposant la photo de Stavro qui n’avait pas bougé de ses cuisses. Liz la regarda quelques instant puis releva les yeux pour le fixer avec un petit sourire.

Stazi, il est encore vivant lui? Il a toujours été indépendant, et vous aurez vraiment du mal d'avoir une quelconque loyauté avec lui. Il ne m'a même pas appelé pour me dire qu'il était rentré, alors vous voulez qu'elle soit un pion dans votre échiquier… Vous me faites rire. Vous pourriez lui dire que j’ai un couteau sous la gorge, il ne lèvera pas le petit doigt. Tout ce qu’il veut ses baisers, boire et tuer… triste à dire, je sais ce que vous aimez entendre ce genre de chose sur un de vos hommes, mais c’est la vérité et quand vous aurez ouvert les yeux, vous pourrez voir que j’ai raison sur certain point…

Elle avait dit certaine choses, mais ce n’était pas suffisant, Liz aurait aimé voir cet homme sous un nouveau jour, elle avait cru aussi naïve soit-elle que c’était quelqu’un de bien, et que l’eau avait passé sous les ponts. Mais depuis il n’avait pas arrêter, il avait fait tous sont possible

J’aurais un dernier truc à vous dire, pourquoi vous vous obstinez sur la mante religieuse ? Parce que c’est une proie facile ? Où c’est quelques choses que vous n’oserez même pas dire devant son sous-fifre ? Puis qui me dit que ce n’est pas une obligation pour l’arrêter ? Vous ferez n’importe quoi pour la voir sous les verrous, ou même morte et enterrez six pieds sous terre… je sais que vous en jubilez rien que d’y penser…

Elle sourie puis murmura un simple « j’ai fini monsieur… » qui marquait son obéissance, s’il voulait travailler avec elle, enfin plutôt qu’elle lui obéisse, il devrait entendre ses gérémiades… sinon bye bye Karandras et welcome Italia ! Jamais elle n’aurait un homme comme lui par de simple parole. Mais elle ne lui faisait pas peur, enfin cela dépendait des moments. L’être immonde en lui-même ne l’effrayait pas mais c’était ce qu’il était capable avec un peu de sous et quelques hommes…

Avec la patience due à son rang, il écouta en silence la longue tirade poétique et théâtrale de la jeune femme. Il ne croyait pas au dédoublement de personnalité, son argumentation était plutôt bien ficelée mais les jérémiades d’une jeune fille fût-elle le tueur le plus habile et le plus séduisant de cette ville laissèrent Serge de marbre. Elle ne pouvait pas saisir les plans du mafieux car elle ne le comprenait pas, elle ne comprenait pas son éducation, sa philosophie, ses désirs, ses états d’âmes et ses projets, comment pourrait elle alors comprendre ? Il ravala sa salive sur certains passages. Venant d’un vulgaire homme de main, ses paroles auraient pu sonner comme un arrêt mais venant de cette femme, Helvitch se sentait glorifié. Elle termina par un murmure, Serge laissa échapper un sourire conquis. Et sans défaillir, son visage redevient glacial, il pointa son arme sur le front de la jeune femme qui ne broncha pas non plus. Peut être par désespoir ou parce qu’elle la dissimulait bien, elle ne semblait pas avoir peur, ce qui réconforta Serge.

« Non, c’est la « Mante » qui vient de parler, Parker se serait déjà recroquevillé comme un gosse qui a trop froid devant ce flingue. »

Il rangea son arme. A son tour de parler, après ne restait il pas des êtres humains doués de conscience et parfaitement capable de se parler sans flinguer ou abîmer de beaux minois comme un certain Stazi.

« Vous me connaissez finalement assez mal Mademoiselle Parker. »

Il se redressa sur son siège, s’adossant. Les autres sous-fifres dans la salle n’avaient pas du tout bronché, de vrais cadavres. Il posa ses mains sur la table.

« Hobbes a dit un jour que « L’homme est un loup pour l’Homme », vous ne croyez pas ? Moi j’y crois alors ce sera avec plaisir qu’un homme plus grand que moi prendra ma place, c’est la loi du plus fort, la loi qui règne dans mon monde et depuis votre premier coup de feu tiré entre les deux yeux d’un homme, vous appartenez à mon monde alors je vous croque pour éviter d’être manger. »

Il reprit son souffle sachant bien que son explication philosophique de la nature humaine ne servirait à rien pour la convaincre, d’ailleurs il abandonna tout espoir de le faire.

« La manipulation fait parti de moi. Si vous avez apprit à ne pas faire confiance aux hommes grâce à moi, cette leçon je l’ai apprise il y a longtemps déjà. Je ne fais confiance à personne ici, autant à vous, qu’à ce type au fond, ou qu’à Stavro. D’ailleurs vous avez dit exactement ce que je voulais sur lui. »

Il ne désirait pas trop s’attarder sur ce terrain glissant. Serge avait longtemps été celui qui était mangé, le fils à papa, puis il est devenu le grand. Jamais il ne pourra quitter son monde, le crime, l’argent, il n’avait connu que ce monde depuis son enfance, comment pourrait il en sortir. Une petite vie avec un boulot, Serge ne sait pas ce que sait, il pense juste que c’est une excuse pour les faibles et les pauvres de justifier le sens de leur vie en occultant leur misère intellectuelle et matérielle.

« Je suis en revanche désolé de vous avoir imposé cette mascarade pour vous obliger à travailler pour moi mais vous n’êtes pas quelqu’un de facilement friable. »

Pour n’importe qui, Serge aurait sorti ses billets, ses tatouages ou son arme et il aurait décroché un contrat mais pour certaines personnes cela ne fonctionne comme pour une Italienne naïve mais insolente et dangereuse. Il décida d’en finir avec cette discussion.

« Pour la petite histoire, Dervigov n’était qu’un exécutant, une petite frappe sans envergure. Une femme, cinq enfants, pas de mutuelle, pas d’allocations. Vous n’avez jamais cherché à connaître vos cibles et vous me parlez d’obliger les gens à vivre dans l’horreur. Regardez-vous plutôt dans votre propre miroir avant de juger des gens comme moi. Andropov est un ami à moi, un docker. Ses motivations ne regardent que moi et Di Baggio est un petit chef italien, qui crèche dans un restaurant italien du nom de la « Fleur Bleue ». Voici une photo. »

Il balança la photo sur Liz. Un homme portant des lunettes, cheveux mi-long, le bellâtre italien avec ses chemises et ses jeans « jeunes ». Un fils à papa de plus.

« Vous avez jusqu’à demain soir. Et ne vous en faites pas, il n’a pas de famille, mademoiselle Parker. »

Il avança les 2.000 dollars vers la jeune femme avant de se lever.

« Vous m’avez coupé l’appétit, revenez ici demain soir pour toucher le reste de la somme et récupérez le devis pour votre porte. Amenez une preuve de la mort du type. »

Il ne la salua pas et enfila son manteau. Silencieusement, il quitta la salle, tournant le dos à l’Italienne. Un serveur lui ouvrit la porte qui se referma. L’Italienne n’avait pas bougé le cul de sa chaise et un des types au fond de la salle la fusilla du regard, le genre de regard qui incite à déguerpir. Pourtant un bras derrière elle la retint, celui de Mikhaël Helvitch.

« Mademoiselle, si vous désirez partir, il faut payer la note. »

Dit il avec un sourire machiavélique. Malgré les protestations incompréhensibles de l’Italienne, le Russe se montra intransigeant.

« Non je ne vois personne assit en face de vous. Un café cela fait 10$ avec le pourboire mademoiselle. » [xD niquée !!]

[Désolé pour finir le topic mais je suis pu là après]

Elle n'avait pas bouger, c'était un fait. C'était réellement cela. Combien de fois lui avait-on pointé une arme. Et combien de fois, ces hommes s'étaient mis à blablater, pour montrer leur intelligence supérieur à une simple femme qui savait tenir une arme. A chaque paroles, il dénuait ses paroles de tous sens. Le connaître assez mal, elle ne le connaissait même pas, et la jeune femme n'avait plus du tout envie de le connaître. Cet ordure faisait tout pour lui bouffer la vie. Il se prenait pour qui lui? hein? Un héros chez ses meurtriers... Dire que c'était avec plaisir qu'il se ferait prendre sa place, est digne d'un dingue. Ce n'était qu'un enfant, il était plus fort qu'elle, ça c'était certain mais ce n'était qu'une mauviette, une vermine prrrrr.

Elle aurait pu penser que ce qu'il avait dit sur la croquet aurait été gentil, un peu pour la protéger non? [XD ou je vois mal ce concept philosophique qui m'échappe lol] mais elle était tellement en colère contre lui, qu'elle ne chercha pas à comprendre. Il n'avait pas répondu à ce qu'elle lui avait demandé. Pourquoi s'acharnait-il sur elle? La pauvre! Elle se le poserait toujours mais bon il ne ferait pas un effort pour lui répondre...

Liz fut blessé dans son propre orgueil. Il l'insultait? LUI? COMMENT OSAIT-IL !!! Petit aperçue de ce qui se passe dans l'esprit de la jeune femme. ^^ Bon, il marquait un point mais pour la jeune femme, le crime était une obligation depuis le début, elle n'avait pas le choix, depuis le début c'était le couteau sous la gorge qu'elle travaillait! Bon sang. A savoir que cela lui avait fait plusieurs bourde. Sur le nombre d'homme, et la maison en elle-même, ou encore sur les heures d'ouvertures...[La fille qui n'a rien compris] Même avec l'histoire d'Alexandre Aldo ne l'avait pas pousser à faire un effort pour savoir de qui elle allait faire un ragoût bolognaise ensanglanté. Serge l'avait blessé à vif sur ce point et il avait pu le remarqué, même si elle restait impassible à ce qu'il disait, elle voulait se jeter sur lui, et lui briser le crâne.

Elle attrapa la photo avant qu'elle ne tombe sur elle. Elle le regarda cherchant un moyen de s'enfuir de la et de garder une preuve... Bon sang! Liz Parker travaille pour les RUSSES! C'est incroyable, si sa mère la voyait, elle qui avait toujours était très ouverte, la voir dans cette entour-loupe, elle aurait... du côté de Serge "Ne sois pas aussi naïve Lizzie, le monsieur te la bien montrer ... alors soi gentille...". Retournant la situation dans tous les sens, elle pouvait dire, "je me suis fait baisé par cet ordure". La jeune femme regarda la photo de ce jeune fils à papa. Elle les haïssait tous autant les un que les autres. Ce devait être un sixième sens pour les sentir à deux kilomètres.

Il s'en alla, mais tandis qu'il partait, elle lui balança dans sa langue natale.

Toi t'as des indic, moi on me donne l'arme, on ne me donne rien d'autre alors aucun moyen de connaître mes ennemis, crétin! dit-elle juste pour souffler un coup. Ordure! Tu peux être désolé, mais tu ne le penses pas pour un sous.!

Elle put voir les regards des Russes, ce devait être pour ce qu'elle avait dit, elle leur fit un sourire mélangé à un regard noir qui voulait dire je vais vous tuer si vous faites la moindre remarque... Puis une main se posa sur son épaule, elle se retourna et reconnu un homme de la famille de cet ordure. Son sourire "noir" s'effaça soudainement. Elle se mit à rire, mais un rire coupé, et elle le regarda droit dans les yeux et commença à lui dire tout ce qui lui passer dans la tête qui voulait dire que c'était non. Seulement il n'entendit rien, ce qui l'énerva de plus belle. Elle se leva rapidement, laissant tomber sa chaise, sortie quelques billets en plus de la demande puis s'en allant en l'injuriant dans sa langue natale tout en récupérant son chargeur et le fourrant dans son sac.

Une fois à quelques mètres du restaurant, elle donna un grand coup dans des cartons vides, tout en traitant dans sa langue, quand un russe arriva et l'attrapa par derrière en la traitant en russe. Elle avait juste compris "Italienne". Ne cherchant pas à savoir ce qu'il avait dit, elle le poussa contre les poubelles et le coinça pour lui grogner un simple

Ne me touche pas...

Pour s'en aller rapidement, furibonde. Aucun homme n'avait réussis à l'énerver autant. Si elle ne savait pas que c'était un russe le pauvre homme coincer dans les poubelles serait mort, elle l'aurait étouffer, et jeter dans la poubelle, sans faire attention à ces traces. Elle voulait tuer Helvitch, elle voulait le voir mort et enterrer, ainsi que toute sa famille, et la elle saura à qui elle a à faire...et elle saura qu'il n'a pas de famille à lui mais juste une armada, une reproduction inné de petit Helvitch...

Liz rentra chez elle, essayant de remettre la porte comme il faut pour qu'elle puisse tenir le temps d'une nuit. Puis elle alla voir la vieille femme dans l'autre appartement. Silver fit une fête à sa maîtresse.

Mme Geckler, vous pourrez vous occupez de Silver? Je dois faire certaine chose très importante qui va beaucoup m'embêter. Vous pouvez le garder jusqu'à demain soir? Voir demain après-midi. Je vous tiens au courant..

C'est à cause de cet homme qui est venu vous voir?

Exact, une sacré ordure, je peux vous l'assurez... Si jamais il vient, ou un homme dans ce genre, obéissez à ce qu'ils disent, je ne veux pas qu'ils vous fassent du mal Mme Geckler... Je vous expliquerai plus tard.

Puis elle s'en alla en rentrant chez elle...

[Je vais faire un double post comme ça, j'ai la certification d'un Mj, pour faire d'un bloc, si c'est pas assez réaliste, il me plombera ^^ vila ]

Elle avait passez à lui à cogiter un plan, à chercher dans ces affaires un moyen de tuer cet homme, et de tuer cette ordure de Serge. Liz sentait qu'elle n'était pas le seul à espérer cela, plus d'une personne voulaient sa mort. Peut être se rencontrerait-elle un jour? Enfin bon, en cherchant dans ses affaires, elle trouva un vieille appareil photo, un polaroid, elle l'avait depuis qu'elle avait douze ans, c'était un moyen de s'échapper en faisant des photos et en les ayant immédiatement. Serge Helvitch aimait la prendre en photo et voulait une preuve que Di Baggio soit mort et bien mort. La jeune femme prendrait une photo. Elle oserait même prendre une photo d'elle et de sa victime, étant donné qu'il avait un nombre assez volumineux d'elle dans des lieux différent. Celle ci elle la garderait pour elle, mais il lui était arrivé dans la rue à s'arrêter, attendre quelques secondes en regardant son sac puis repartir. Autant avoir une belle tête si c'est pour être prise en photo (lol). Depuis le matin même, elle était aller acheter un silencieux, inconito, mais était allez faire un tour chez le vieil herboriste, un fou ! Comme il se rappelait très bien d’elle, il lui demanda ce qu’elle pouvait lui préparer. Liz voulait juste une plante légèrement hallucinogène, pour qu’il s’en aille dans des délires. Elle aurait pu prendre une quelconque drogue, mais chez l’herboriste, ce serait plus légale.

Il était onze et quart, Liz était prête. Elle se nommait Emilia Leidoni, c’était une artiste spécialiste en photographie. Elle avait prit dans son sac, des anciennes photos de l’Italie et des coins cachés où elle allait avec Paolo son tendre et cher frère. Emilia venait de venir dans cette ville pour faire des photos des coins assez réputer de cette ville. Et elle commencerait là-bas, au restaurant « la fleur bleue ». Elle partie en marchant assez rapidement, pour être à bas à l’avance. En arrivant, elle s’arrêta de l’autre côté et sortie son appareil photo juste à côté du Sig Sauer, l’un des sept qu’elle avait toujours caché chez elle, ainsi qu’une son silencieux,avec une paire de gants et une petite fiole d’un liquide incolore, elle avait pris aussi un T-shirt au cas où, avoir des vêtements de rechange permettait de passer sous silence certaine chose si tout déraper. Elle prit une photo et tira la feuille, enleva le fil protecteur et la secoua quelques instant pour faire sécher l’encre, puis regarda l’image. C’était étrange de retoucher cette appareil, cela faisait si longtemps qu’elle ne l’avait plus eu en mains. Elle avait un nombre suffisant pour prendre des photos. Enfin bon, elle allait prendre une seconde photo sous un nouvel angle, quand elle se fit bousculer par deux jeunes mafiosi qui ne s’excusèrent absolument pas. La jeunesse de nos jours, ils méritaient tous des claques. Liz préféra finalement s’approcher et rentrer dans le restaurant, jetant un regard noir aux deux jeunes hommes. Ouvrant la porte, elle fut accueillie par un serveur qui lui proposa de déposer ses affaires à l’entrer, mais la mante religieuse préféra décliner la demande. Avec ce qu’il y avait à l’intérieur, autant le garder avec soit. Ils étaient tous d’Italie, une importation à cent pour cent ! Tout ce qui se passerait serait dans sa langue natale, un retour aux sources. Le serveur l’amena à une table, puis lui donna une carte. Quelle joie d’être dans ce lieu ! Youhou ! Surtout quand elle se disait que c’était pour un enfoiré de Russe. Que voulait-il faire, lui voir si cette femme tuerait même des gens de son pays ? Et elle répondrait oui, sans hésiter une seconde. Une créature immonde pourrait dire certaine…

Enfin bon, ce n’était pas le moment de repenser à tout cela, ce n’était pas la première fois qu’elle se le disait et ça ne serait pas la dernière. La jeune femme déposa son appareil au bord de la table juste dans le coin pour que les passant puissent le voir, tout comme la photo quel avait prise. Elle n’avait pas perdu la main ! Autant si remettre et prendre des souvenirs de cette ville avant qu’elle s’en aille d’ici à cause de…

Bonjour, mademoiselle, vous avez choisis ? demanda une voix.

Elle sortie de son monde quelques instant et regarda une jeune femme avec ce petit accent qu’elle connaissait si bien. Elle acquiesça et prit quelques plats au hasard. Si cet homme viendrait, elle arriverait à avoir ce qu’elle voudrait de lui. Liz arriverait à le f aire payer, surtout qu’elle n’avait pas suffisamment d’argent sur elle. Au bout d’un quart d’heure le premier repas arriva, mais aussi cet homme, « ce Di Baggio de mes deux ». Elle sentit que ses pas s’approchaient. Il était midi et il venait manger. Et apparemment il était tout seul. L’homme était à deux pas d’elle et observa la photo.

Vous êtes photographe ? demanda-t-il en Italien.

Liz se retourna le regardant droit dans les yeux, voyant que c’était bel et bien lui, le même bonhomme que sur la photo, une tête à claque, rien de particulier, un fils à papa avec ses jeans et chemises.

Oui, je suis photographe amateur, j’ai une petite galerie à Cuneo.

J’y suis aller une fois, c’était un très jolie endroit, dit-il avec un grand sourire qui était en faite très ironique, sachant que l’endroit était pas très grand mais pour une famille de pauvre c’était un luxe d’être la-bàs. Une galerie ? Vous prenez que ce genre de photo ?

Non, non, c’est un parmi tant d’autre. Pour cette ville j’ai décidé, de montrer seulement des petites photos pour donner l’impression aux citoyens de Cuneo que ce n’est pas si bien que ça.

Je ne suis pas de votre avis, dans cette ville vous pouvez vous faire de l’argent et je suis sûre que si vous ouvrez une galerie ici, vous allez faire un carton… Et pourquoi ne pas prendre aussi des photos de personne … de vous ?

La drague à deux balles! Liz se mit à rire, le petit rire de la femme conquise, le petit rire de la femme naïve. L’homme était ravi de la voir rire. Comme tout le monde dit, femme qui rit… femme dans son lit non ? ^^

Je m’appelle Di Baggio, Guido Di Baggio.

Liz se présenta sous le nom qu’elle avait choisi. L’homme s’assit en face d’elle et commanda le plat du jour. Ils se mirent à discuter, « Emilia » jouant sur la naïveté et sur la simplicité. Les paroles s’échangèrent, comme sur une table de ping pong, ils discutèrent beaucoup de photographie, de maisons, d’endroit à prendre en photo. Elle lui montra des lieux dans les montagnes, des photos de ville, Rome, Cuneo et de Naples. Guido était ravis parce qu’il reconnaissait quelques endroits.

A Karandras, il y a un lieu qui est vraiment beau. Geant Park. Il y a un coin, un peuplier près du lac en plein milieu du parc. C’est vraiment un bel endroit, vous devriez y aller dès que vous pourrez. Mais avant j’aimerais vous demandez un petit service Emilia. C’est un peu particulier, mais je vous offrirai ce que vous voudrez si vous me rendez ce petit service. J’ai une maison pas loin d’ici. Tout en haut de la ville, quasiment à la sortie de la ville. Mais je veux la vendre pour être plus dans le centre ville. Si vous pouviez prendre quelques photos ? Je vous ferais visiter, et je vous laisserais choisir les pièces à prendre.

La jeune femme se mit à rire. Il voulait vraiment ce faire tuer ou quoi ? Elle pensait l’attirer dans les toilettes et tout, mais là, il lui offrait une porte de sortie.

Vous acceptez belle Emilia ?

Et il en rajoutait une couche, elle aurait voulu prendre un violon et se mettre à jouer un morceau style, je lèche les pieds des gens pour avoir ce que je veux. Elle acquiesça et murmura avec un grand sourire « offrez moi le restaurant et je m’en occupe…
Quand je suis arrivée dans cette ville, deux hommes m’ont obligé à leur donner mon argent, j’avais deux cent dollars sur moi, et bon… ça va pas être facile pour moi…» Et voilà comment ne pas payer un restaurant ! Ce fut une parfaite entente entre eux. Il continua à regarder les photos tout en parlant avec son sourire de séducteur. Il lui proposa même un restaurant le soir. En lui expliquant qu’il avait des hommes de gardes et qu’ils étaient en mission. Ils étaient partie acheter une voiture et d’autres était aller récupérer tous les annuaires possibles de maisons à acheter dans la ville… dans le centre ville pensa-t-elle… Pourquoi pas ! Il avait cinq hommes et comptait en prendre trois autres dans la semaine. Liz se montrait intéresser par ce qu’il disait, disant qu’elle aurait bien aimé être autant en sécurité.

Restez avec moi et je vous protégerais, je vous aiderais à trouver une galerie… Vous êtes talentueuse et belle en plus.

« Et mon poing dans ta gueule, sale ordure. » Elle commençait à être agacer par toute ses fleurs qu’il lançait, mais à chaque fois elle souriait béate, elle était ridicule, bougeant les mains, gigotant sans cesse comme avant, seulement depuis qu’elle était arrivée ici, tout avait changé, elle avait toujours gardé un petit accent mais pouvait le faire apparaître et disparaître comme elle le voudrait, ainsi que ces manie d’Italienne.

Enfin bon, le repas était plus que délicieux surtout quand il est gratuit. Il lui expliquait l’endroit comme il était et ce qu’il voulait. Il voyait en cette femme, une femme innocente et naïve, il voulait l’avoir dans son lit, et peut être plus et affinité. Il voulait devenir puissant comme toutes ses petites frappes, comme Helvitch et les autres hommes. Autant avoir une belle femme de son côté. Il était là depuis presque un an, et avait fait une place, enfin petite place par son nom, et par quelques actions qu’il avait faite, d’ailleurs elle se demandait qu’est-ce qu’il avait fait à Helvitch ? A la fin du repas, ils se levèrent et décidèrent d’aller chez lui pour prendre les photos. Il trouvait cela dommage qu’il ne pourrait pas avoir de plus grande photo mais elle lui expliqua qu’elle arriverait à les arrangeait et faire pour les avoir plus grande. C’était une professionnelle… hum pardon une amatrice qui savait bien mieux tenir un canon qu’un Canon. Ils grimpèrent dans une voiture une BMW cabriolet grise. Les cheveux aux vents, ils mirent une demi heure pour arriver chez lui, ils arrivèrent devant un grand portail noir, avec une maison blanche à l’arrière, avec véranda. Personne à l’horizon, c’était vraiment une maison seule, il n’y avait pas de maison, au bout de cinq minutes de route c’était de l’heure à perte de vue, c’était vraiment jolie comme endroit. Pourquoi voulait-il le vendre ? Jamais elle comprendrait cet homme ! Il gara la voiture dans le garage avec la porter rétractable. Et quand elle regarda en l’air, elle fit la moue.

Vous êtes en liaison avec la police ?

Non tu plaisantes Emilia ! Jamais je ne pourrais, ce ne serait que des voyeurs ! Non, j’ai une pièce pour cela, mais, je ne pense pas ce que cela soit nécessaire à prendre. Tu as l’œil, tu sais !

Liz affirma que ça ne sera pas nécessaire avec une petit sourire et ajouta qu’elle avait toujours les petites choses qui avait ou non de l’importance. Elle devrait quand même les couper, et les effacer, c’était facile, en plus ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait. Ils entrèrent dans la maison, très accueillante pour un futur homme mort. Elle jetait des regards furtifs pour voir ou était les caméras, pas énorme comme nombre, il devait y en avoir une dizaine dans la maison et apparemment avant de rentrer, il n’y en avait qu’une seule et elle était à l’entrée. La visite prit une bonne vingtaine de minutes. Elle prit des photos sous certains angles en prenant des photos, vérifiant toujours dans chaque pièce les caméras et autres objets pouvant être compromettant. Rien à l’horizon. Il y avait une cuisine, et une cuisine extérieur, une sorte de barbecue, une grande salle de bain avec jacuzzi, deux grandes chambres, dont la sienne très bien aménagée, style indonésien, pourquoi n’était-il pas rester dans le style italien est tout ? Non il n’avait pas envie, il ne donna pas d’explication en tout cas. Ils passèrent devant la salle de caméra. Elle la repéra vite, préférant une fois le travaille fait, vite y aller. C’était sur deux étages et cette salle était dans le couloir pour aller à la cuisine. Il y avait une grand salon très design, avec grand télé et tout, et c’était la pièce où il y avait le plus de caméra. Peut être lorsqu’il y avait des transaction ou des choses importantes tout était surveillé, ou bien même, c’était parce qu’il y avait des objets de valeurs ! Le dehors était assez grand, deux milles mètres, tout autour de la maison avec gravier devant l’entrer et jardin derrière avec une piscine. La jeune femme était sous le charme de cette maison .Elle avait prise une dizaine de photos puis les lui passa.

Vous voulez vraiment la vendre ? demanda-t-elle limite choquée, une fois assise dans le salon. Puis-je vous déconseillez et vous dire tout les points positif de ce lieu…

Ne la joue pas experte Emilia, c’est juste que je vis seul ici, et que même avec mes hommes, ce n’est pas très réjouissant… Je veux une maison plus petite dans le centre ville, ça doit bien exister? Je les retrouve demain mes hommes, ils font des recherches et on verra bien ce qu'ils trouveront.

Je vois, c'est dommage, vraiment vous avez une belle maison. Faites le choix de celle qui vous plait le plus et je m'occupe de vous les aggrandir.

Ce qui était légèrement impossible avec ce genre d'appareil. Il était nul apparemment en ce qui concerne la photographie. Enfin bon il lui proposa de lui servir à boire, mais elle se leva et lui dit qu'elle s'en occupait, qu'elle lui préparerait quelque chose dont il lui en redirait des nouvelles! Rien de plus qu'un hallucinogène qui stimule les sens... mais qui stimule tout! C'était du Galenga appelée aussi gingembre rouge. Il l'avait fait pour que cela devienne un simple liquide, il l'avait mélangé avec des ingrédients secret pour que cette herbe deviennent incolore. Elle faisait confiance au vieux fou pour ces herbes, voyons seulement ce que cela ferait. Elle posa son sac sur le bar qui était derrière lui et prit ces gants, les enfila tranquillement. Elle se mit à parler toute seule, et lui servit un gin tonic avec cette fiole, elle devait en mettre quelques gouttes seulement, mais vida la moitié de la fiole puis le remit à l'intérieur de son sac. Elle lui donna en voulant savoir si ça lui plaisait, elle s'en ferait un après...

Guido fit une grimace. Ne voulant pas la vexé il en but plusieurs gorgée. Qu''est-ce qu'il lui avait fait boire? C'était étrange. Liz lui murmura un simple tu verras avec un grand sourire. Elle se mit deux à deux caméras, juste pas sécurité, . Elle regarda sa montre et attendit cinq minutes. L'homme lui demanda à plusieurs reprises pourquoi elle ne buvait pas, mais tout ce qu'elle lui disait, c'était "après... après"

Tu es étrange Emilia... Emilia pour... qu'est-ce qui ... qu'est-ce qui m'arrive!!! commença-t-il à crier. Qu'est-ce que... Je pète... je pète la forme bon sang...

Il se leva et s'approcha dangereusement d'elle. L'herboriste lui avait dit que les herbes feraient vite effet, cinq minutes même pas quand c'était mélangé à de l'alcool. Elle recula de quelques pas et prit son sac qui était resté sur le bar.

C'est génial, mais pourquoi les meubles bouges... Emilia qu'est-ce que tu m'as fait... Je... J'ai peur...

Calme toi Guido... dit-elle sérieusement... Tu as pris de la Galenga, détend toi sinon tu vas me faire une crise cardiaque...

Je vais mourir! cria-t-il paniqué.

Un homme commençant à délirer et voyant une femme en face de lui, avec un sourire, c'était loin d'être rassurant. C'était une situation très bizarre. Il s'assit sur le même canapé, soufflant puis commença à se mettre à rire. Il commença à délirer tout seule dans son coin, Liz observait la scène, puis décida de questionnéeDi Baggio... tu connais un Helvitch? Réponds crétin.

Elle lui mit une claque mais celui-ci bredouilla "Hel... Helvitch?... Tu..." Puis il se mit à rire de plus belle, elle lui mit une autre claque et agacer par cette scène sortie son arme mettant le silencieux ainsi que son appareil photo... Baissant la tête, il murmura continuant de rire.

Une arme? Po...

Un Canon, dit-elle le visage sans aucune réaction.

Elle tira muni du silencieux dans la tête. L'homme s'arrêta soudainement de rire, sa regard se fixa sur elle, son visage devait blême en l'espace de quelques secondes.

Mon appareil, c’est un Canon. [Petit blague ^^]

Elle prendrait une photo après, elle effacerait toutes les bandes, ils suffisaient tout simplement d'appuyer sur un bouton. Liz partie rapidement dans la salle des enregistrements mais celle ci était fermé. Alors bon, autant ne pas perdre de temps, elle tira de son SIG sauer toujours avec le silencieux. La poigné sauta facilement, et elle se retrouva dans une pièce assez sombre avec plein de lumière, tiens donc, elle se rappelait de ce genre d'endroit. La jeune femme alluma la lumière puis chercha le bouton qui permettait de tout effacer. Non rien... rien! Aucun bouton... Les écrans étaient divisés en quatre. Il y avait donc seize caméras de surveillances dans cette maison. Elle déconnecta les caméras aux Dvds d'enregistrements puis les mis dans son sac. C'était plus moderne que la dernière fois. Aucune preuve ne pouvant justifier que c'était elle. Elle n'avait rien touché, ses cheveux avaient étaient dans la voiture alors qu'elle avait sentie que cela pouvait être une preuve. La police se poserait la question pourquoi n'y avait-il rien dans les salles, pourquoi aucun disque pouvant montrer un quelconque visage... Chez les gangsters les hommes sauront que c'est une femme... Qui pourrait empoisonner quelqu'un? Un homme peut être? Une brute ou un manipulateur comme ces Russes? Non, seule une femme pourrait faire cela... Elle referma la porte, éteignant la lumière de ses mains gantés, puis décida que c'était l'heure de prendre une petite photo ... Se positionnant face à lui, elle déclancha l'appareil, la photo sortie, elle enleva le fil protecteur, secoua et regarda. Une balle dans la tête... Serais-ce suffisant pour un connard comme Serge? Elle rangea la photo et l'appareil dans son sac, puis fixa quelques instants le mort dont le sang commençait à attaquer le sol.

"Il me faut une glacière" pensa-t-elle "et une couteau de boucher !... et des glaçons" Elle partie dans la cuisine et chercha quelques instant un couteau. Une armada de couteau de différente taille était devant elle, Liz prit le plus gros, et chercha cette fois-ci une glacière. Juste à côté du frigo ... Quand elle l'ouvrit, elle ne fut pas surprise... Une main, elle la prit et changea les glaçons. Elle perdait trop de temps, mais elle était silencieuse, elle ne parlait pas bougeait avec légèreté, et il n'y avait aucune vidéo surveille, donc elle était tranquille, cependant elle n'était jamais autant rester sur un lieu de crime!

Une fois la glacière remplie dans une main, et le couteau de l'autre, elle retourna dans la salle, faisant attention à la petite flaque de sang. "j'aurais du attendre pour prendre la photo" pensa-t-elle en attrapant la main. "Helvitch, tu veux une belle preuve? Tu vas en avoir une!" Tenant sa main, elle donna un grand coup, cela n'avait pas été propre, tu sang gicla sur la T-shirt, et quelques gouttes sur le visage. Sure elle s'était mit derrière lui pour couper. Autant avoir moins de sang sur elle. Ce n'était rien, son visage, elle pourrait s'essuyait, et le haut, la jeune femme avait un vêtement de rechange. [Serge, tu veux une main, tu me fais un coup foireux à cause de ça, je te tue vraiment quand tu descendras, je l'ai l'armada des couteaux de boucher!]. Elle prit la main qui fut tranché en un seule coup, juste dans une partie légèrement plus fragile du poigné. Elle l'attrapa soigneusement, puis le mis dans la glacière et la ferma.

Désolée Guido, murmura la jeune femme en se changeant rapidement de haut, mettrant le sale dans son sac après s'être essuyer le visage, remettant son arme. Vérifiant qu'elle n'avait rien laissé, son sac en main, le couteau de boucher à côté. Elle prit l'autre main qu'elle avait trouvé puis la posa à côté du mort. C'en était fini, l'homme était mort, elle avait deux preuves, et elle n'avait laissé aucune trace; du moins aucune qui soit importante pour révéler l'identité du meurtrier.

Liz Parker put sortir de là, elle ferma la porte, baissa sa tête et sortie par la porte. Il y avait un bouton caché derrière, une pierre qui suffisait juste de faire glisser pour pouvoir l'ouvrir. Une fois sortie de la maison, et du jardin, elle commença à descendre la monté, ce n'était qu'à un kilomètre qu'il y avait des maisons, pas de voiture à l'horizon, ni d'être humain. Elle put enlever ses gants et les rangeant. Marchant tranquillement avec sa glacière en main, elle réfléchissait à la chose. Une brutalité tel que celle qui s'était passé dans cette maison, c'était digne de Stazi... Liz sourit malicieusement en pensant à ça... Elle ne ressemblerait jamais à cet homme!Elle voulait juste la paix, et vivre tranquillement avec son chien...

Au bout d'un demi-heure de marche rapide, elle aperçue les premières maisons et elle vit qu'elle avait oublié sa veste au restaurant.... Elle détacha ses cheveux qui se mirent à voleter légèrement. Elle regarda son sac, il était cinq heures et demi. Il lui faudrait deux heures avant de rentrer chez elle et rajouter le temps pour aller chez ce sale russe... Cependant une voiture s'arrêta à quelques mètres de là. [Encore un personnage pour mes prochains rp ^^ très nian nian]

Lilly? Mais qu'est-ce que tu fais ici? ça fait longtemps que je ne t'ai plus vu!

Il s'appelait Anders Collins, c'était un homme qu'elle avait rencontré à l'Immo Casa, il s'était rentré l'un dans l'autre mais aucun ne voulait céder pour laisser le passage. Cela avait été une situation marrante. Il l'avait invité à manger chez lui par la suite, et lui avait présenter sa petite soeur, Colomba. Ils avaient d'ailleurs passé une très bonne soirée. Liz s'était sentie vivante ce soir là, une femme comme une autre qui riait aux blagues qu'il faisait; Ils étaient devenu ami, et rien de plus. Il avait compris qu'elle était spéciale mais que jamais il ne chercherait à savoir pourquoi ...

Oh Anders? et bien je suis allée me promener là-bas, c'est calme, mais bon...

Tu veux que je te ramène? Grimpe! Je dois passer dans ton quartier de toute manière.

Liz acquiesça puis monta dans sa petite Ford vert bouteille.

Merci Anders, tu peux me déposer à L'herbe bleue, c'est à dix minutes d'ici... j'ai oublié ma veste.

Et bien tu as passé une bonne journée à ce que je vois!

Oui, je suis allée au restaurant, puis je suis montée là-haut. C'est étrange, il y a une maison qui est là-bas, un mec étrange est rentrée à l'intérieur... ça devait être un russe.

Il fronça les sourcils et lui expliqua une jolie histoire d'un fils à papa qui vivait la haut.

Si sa famille apprend qu'il coopère avec des Russes...

Enfin bon ils arrivèrent au restaurant, on lui posa quelques questions sur Di Baggio, et elle ressortie quasiment la même histoire qu'elle avait sortie à Anders sauf qu'elle rajouta, qu'il la jetait hors de chez elle, et qu'un russe était rentré juste à ce moment... Une fois ceci fait et sa veste récupérer, elle retourna dans la voiture, il était en train de chercher dans sa boite gants. Elle le remercia plusieurs fois et et il la déposa chez elle sans demander d'explication. Une fois arriver... il attendit quelques instants laissant un moment de silence entre eux.

Lilly, euh... ça va te paraître bizarre, mais, je voudrais te demander un petit service...

Ne me dis pas que tu veux vendre ta maison?

Non, dit-il en rigolant. Je vois pas pourquoi tu dis ça, mais dans deux semaines, c'est l'anniversaire de Colomba, elle va fêter ses dix sept ans, et bon comme elle t'apprécie vraiment... tu pourrais venir?

Surprise, elle accepta sans hésitation.

En plus ça me permettra de ne pas être le seul adulte avec tous ses marmots qui se croient grand.

Ils discutèrent quelques instant, à ce sujet puis finalement il s'en alla lui disant qu'il l'appellerait. C'était un ami, un bon ami... Regardant autour d'elle elle sentait une présence, elle savait qu'elle n'était pas seule. Sûrement un de ses russes qui prenait des photos! Montant chez elle, elle posa la glacière, sa veste et son sac, rangeant le silencieux dans ses sous-vêtements ainsi que son Sig Sauer à côté de l'autre qui était aussi caché dans ce tiroir. La jeune femme mit son T-shirt au sale, elle devait faire une machine alors autant faire une pierre deux coups. Elle rangea la fiole dans son mini bar et elle mit aussi son appareil photo, mettant aussi les phots qu'elle avait prise, gardant celle du cadavre. Elle attendrait neuf heure pour y aller. Elle irait à pied. Se posant cinq minutes, elle récupéra Silver et discuta avec Mme Geckler, elle lui expliqua rapidement qu'elle devait régler certaine chose, qu'elle demanderait encore une fois l'hospitalité pour son chien.

Ne vous en faites pas Liz, je commence à m'habituer à Silver, c'est un bon chien... Je le garderais quand vous aurez besoin... Mais j'aimerais une petite chose, la semaine prochaine, je voudrais vous présenter mon petit fils...

Euh... Mme Geckler...

Non, non, non, c'est un gentil garçon, il arrive d'Italie, vous pourrez lui montrer la ville?

Baissant la tête, elle acquiesça... Elle devrait faire du baby-sitting ! Génial! Elle rentra chez elle et prit une bière, donnant des caresses à Silver...

Et bien mon chien, mon beau, je suis dans une belle galère...

Il la regarda de ses yeux larmoyants, puis posa sa tête sur les cuisses de sa maîtresse. Elle se demandait s'il a comprenait. Parker était dans la merde... Et ouais...

{fin de l'action}

[Bon encore une fois, je suis hors ce système, mais si les mj, et les admins voient mon post, c'est pour dire clairement qu'ils peuvent ne pas me mettre de la réputation, c'est juste important pour la suite du rp avec Serge, je ne rp plus pour pour faire de la réput, juste pour m'amuser, tout en controlant la vie, et les histoires de mon perso ]

{rp}

[Serge Laisses moi tranquille quelques temps j'aimerais écrire un petit truc qui me tiens à coeur ^^]

Il était huit heures et il lui faudrait du temps pour arrivait, surtout si c'était à pieds. La jeune femme s'était changé, s'était habillé pour être à l'aise, elle avait changé en quelques jours, avant elle était féminine, cherchait à plaire, mais depuis son retour aux sources du mal, Liz savait qu'il faudrait retourner dans la simplicité...

Elle déposa son chien, chez sa voisine, elle lui en voulait à cause de cette histoire de baby-sitting, mais bon après tous les services qu'elle lui rendait, elle pouvait le faire. Liz partie donc avec sa glacière et son sac, son desert Eagle, ainsi que la photo. Elle marchait assez rapidement pour vite en finir avec cette histoire, voulant passer à autre chose. Elle ne rencontra personne sur son chemin à part quelques hommes qui commençait à être joyeux, mais qui ne prêtèrent pas attention à une femme qui avait une glacière.

Arrivant chez les Russes, elle se dépêcha, ne préférant pas trop traîner ici, elle ne voulait plus avoir affaire avec eux, ces enfoirés! Elle était sur qu'ils étaient tous les même ! Elle était face au "Irkoutsk". Le regardant quelques instant elle se lança, pour retrouver cet ordure qui lui aura tout fait... Une fois à l'entrée, on lui ouvrit et c'était le même gars que la dernière fois...

Encore une fouille corporel c'est ça?

Autant qu'il lui fasse une fouille rectal bon sang ! L'italienne ouvrit son sac, montra le Desert Eagle, juste à bonhomme de l'entrée, puis déposa la chargeur sans riposter quoi que ce soit. Vêtue comme elle était, d'un jean et d'un haut légèrement décolleté, elle ne pouvait rien caché même si l'envie était de le tuer. A cet instant précis, Liz avait eu une petite idée pour Helvitch, une petite plaisanterie de sa part qui le rendrait... malade... L'homme voulu vérifier ce qu'il y avait à l'intérieur, mais celle-ci l'arrêta.

Paquet spécial pour Serge Helvitch, vous ne devez pas voir ce qu'il y a l'intérieur, murmura-t-elle.

Elle n'avait pas vérifier si Helvitch était là, elle ne savait pas s'il regarderait ou non... peut importe, tout dépendrait de cet homme...

Tout s'est bien passé, les flics n'ont absolument aucune idée de qui a pu réalisé ce crime. S'ils viennent fouiller chez toi et trouvent le DVD ainsi que le gimgembre, tu risque de prendre perpet..Par contre, quand Anders a vu dans la presse ce crime il a commencé a ce demandé si tu n'y était pas pour quelque chose. Lui qui est complétement honète, il risque de te balancer si il sait... Maintenant que tu lui a dit que tu irait au 17 ans de sa soeur, il espère que tu viendras. a toi de ne pas le décevoir, au risque de ne plus le revoir..

Je n'ai pas dit si Serge était satisfait du crime, c'est a lui de te le dire. Et malgré tes dires sur le fait de ne pas gagner de réputation, je t'en donne quand meme un peu :p

+60 de réputation

Serge n’était pas peu fier de sa petite action. Voici plusieurs mois voire, une bonne année qu’il cherche à manipuler cette fille. Pourquoi semblait elle si différente des pétasses italiennes, peut être car elle était la « mante religieuse ». Serge restera méfiant tout de même, elle est dans ses griffes et au moindre geste il lui ruinera sa vie, fera exploser son chien, descendra ce qui reste de sa famille et de ses amis, saccagera son appartement et la jettera en prison. Il lui avait donné une vulgaire mission pour un tueur de son calibre, elle réussirait, Helvitch le savait, mais il gardait encore plusieurs idées en tête. A quelques mètres du « Irkoutsk », lisant son journal en marchant, il pouvait le faire sans se faire bousculer, Serge releva son visage et aperçut à une centaine de mètres la cible, Liz Parker. Elle était pile à l’heure. Mais pour ne pas paraître peu ponctuel. Il braqua sur la gauche pour entrer par l’entrée de service, par les cuisines. Il plia son journal sous son bras et toujours vêtu de son lourd imperméable, toqua à la porte. Un serveur vint l’ouvrit. Serge s’empressa d’entrer dans la salle, il aperçut Parler qui entrait.

Il jeta son journal sur sa table où la valise n’avait pas bougé depuis hier, Serge faisant confiance au patron pour protéger ses affaires jusque dans le restaurant. Il la fixa d’un air amusé se faire littéralement agresser par le videur. En réalité, personne n’était normalement fouillé dans le restaurant mais Helvitch préférait pousser le vice jusqu’au bout et faire subir une fouille humiliante à l’Italienne, comme un petit plaisir avant de la manipuler. Mais voyant le videur s’acharner sur un paquet, il s’approcha et tapota l’épaule du Russe.

« ça ira comme ça, c’est bon … »

Lui dit il en russe avant de lancer un sourire moqueur à l’Italienne et de lui indiquer le chemin par un geste de main assez peu poli. Il lui tourna le dos et l’invita à le suivre.

« Par ici mademoiselle Parker, finissons-en. »

Il ne l’attendit nullement et s’assit à sa table, à sa chaise bientôt suivi par Parker. Serge attrapa sa valise qu’il posa au sol et un serveur déposa deux verres et une bouteille de vodka sur la table.

« Alors ? »

[Court mais pas grand chose à dire ^^]

[T'en fais pas, je te demande pas un monologue ]

Agaçant, c'était un autre mot, pour le décrire. Il était malheureusement présent au rendez-vous et ponctuel qui plus est. Il vint à sa rencontre voyant la petite embrouille puis l'obligea à le suivre comme toujours la jeune femme obéissez sagement, entre sa vie et fricoter avec les russes, c'était vite choisis, mais un jour, Liz se vengerait de tout cela. Cet ordure aura un jolie troue dans la tête pile au milieu de front.

L'humiliation, il adorait cela apparemment, mais il en fallait plus à la jeune femme pour qu'elle se sente mal, bien sur c'était désagréable, mais supportable, ce n'était qu'un homme après tout, près à tout pour avoir ce qu'il voulait même si c'était une ordure de première, un salo, un enfoiré.. un... tout nom lui allait si bien, si bien qu'a chacun d'eux, il y avait un "bong" qui sonnait... Enfin! L'histoire du café était passé aux oubliettes , c'était mesquin de sa part, mais elle ne lui dirait pas de peur qu'il fasse autre chose d'aussi extravagent. Liz s'assit à la même table que l'autre jour puis posa à côté de la valise la glacière...

Un petit cadeau pour vous, digne de Stazi n'est-ce pas? murmura-t-elle en voyant passer Mickeal pour aller dans les cuisines. Et puisque vous aimez la photographie, à vouloir me voir en photo dans toute les coins possibles, je vous offre...

Elle prit une serviette qui était sur la table à côté puis attrapa dans son sac la photo, aucune trace de doigts, rien du tout. Même si elle savait qu'il avait déjà ses empreintes, autant ne pas lui en donner d'autre.

Tenez, une jolie petite photo de votre Di Gaggio...

Elle soupira puis lui lança la photo sur lui, impassible. Quelque chose lui restait en travers. Stazi...

La loyauté de Stazi était-elle récupérer maintenant que vous m'avez... humilier, que vous m'avez utiliser... manipuler?

Serge avait parfaitement réussi son coup, certes il se trouvait devant un automate qui ferait tout pour le clan mais aussi devant un esprit bien trempé qui ne perdait pas son temps en blabla inutile ni en mots doux. Serge se demanda depuis combien de temps il n’avait pas vu la jeune femme lui lancer un mot gentil ou même avoir daigner sourire en sa présence. Il observa en silence le méfait accompli, un bien beau cliché, la cible était bien à terre, un petit trou, du sang, tous les ingrédients étaient réunis. Il acquiesça d’un geste de tête avant de se saisir de la photo et de la déchirer devant les yeux de l’Italienne. Il avança ensuite la valise vers la « Mante religieuse ».

« 10.000 $ mademoiselle Parker. »

En ce qui concerne Stazi, elle croyait encore à cette mission futile ? La loyauté de Stazi était elle encore à prouver ? Certes c’était un idiot violent, impulsif et carrément incontrôlable mais jamais il ne trahirait le plan, non il fallait juste un alibi minable pour Serge pour faire enrager l’Italienne, vous savez les gens travaillent mieux sur le coup de la haine de là viennent toutes les révélations que Serge avait fait à l’Italienne concernant toutes les violations de sa vie privée etc etc …

« Stazi ? Vous pouvez l’oublier mademoiselle Parker. »

Lui annonça t-il avec un large sourire. Une fois de plus, elle tombait dans le panneau et encore une fois ce n’était pas la fin de son calvaire.

« Et oubliez Di Baggio aussi. Ce n’est pas parce que vous avez tué un homme qui n’avez absolument aucun lien avec le monde du crime que vous devez avoir des remords. »

Ultime épreuve que ce Di Baggio, Serge voulait voir si l’Italienne tuerait aveuglément sans chercher à connaître sa victime. Di Baggio était l’héritier d’une riche famille intègre d’immigrants italiens qui ont fait fortune avec leur chaîne de restaurants italiens. Il était marié et avait un enfant, une fille mais malheureusement, son côté volage l’obligeait à le cacher, voilà pourquoi Parker ne sut pas qu’il avait une belle famille et un superbe rejeton haut comme trois pommes.

« Bien, vous allez rentrer chez vous mademoiselle Parker. Votre porte est réparée, voici votre nouvelle clé, oui nous avons du changer votre serrure. Simple mesure de précaution. »

Révélation numéro deux : bien sur que casser la porte de l’Italienne était important et surtout prévu, comment pourrait il avoir le double de ses clés sinon ? Serge se sentait invincible.

« Nous vous contacterons le plus rapidement possible, mais nous allons vous donner quelques vacances. N’acceptez plus aucun contrat autre que les miens, est ce clair ? »

Le visage sec et serré du Russe ne laissait pas la place au mensonge.

[Malheureusement je ne pourrais pas accepter que les tiens lol ^^ dans le but de ma propre histoire Le pire c'est que je le savais que tu avais fait un double... grrr maintenant je vais pas pouvoir la faire changer, fallait le garder en secret pour qu'elle enrage encore plus lool !]

Sa porte, voilà ce qu'elle pensait lorsqu'elle vit la valise. Une à double tour. Une porte blindé. Oui comme ça une personne aussi brusque que ce russe ne pourrait pas la faire tomber. La photo! Non mais elle était jolie, une jolie petite image qu'elle aurait accrocher dans sa chambre au dessus de son lit...

Enfin bon, comment voulait-il avoir un mot doux! (je te répond), elle n'était pas une adoratrice du sadomasochisme ! Peut-être lui dirait-elle quelque chose de gentil si lui le faisait, mais encore, après s'être fait manipuler, elle n'allait pas de si tôt lui adresser une parole gentille, cependant quelque chose dans sa tête trottait... Une amitié?

Enfin bon, lorsqu'elle comprit que Stazi était un leurre. idiote qu'elle était, il peut crever la bouche ouverte celui là, même plus une nouvelle, même plus un signe de vie! Il devait fricoter avec des femmes maintenant. Qu'était-il devenu? Elle fronça légèrement les sourcils, puis eu un rire silencieux d'un fraction de seconde, un pouffage quoi. Liz s'était de nouveau fait baisée par Helvitch, autant faire venir toute la famille ! L'oubliez? Se sera vite fait, tout comme son meurtre, comment vivre si elle devait garder tous ses meurtres en tête? La jeune femme s'appuya sur le dos de son siège puis lui répondit en penchant légèrement la tête, ne voulant pas montrer un quelconque sentiment.

Vous croyez que je vais avoir du remord? Je n'en ai jamais eu depuis et s'est aujourd'hui que j'en aurais eux?

Oui, elle en aurait eux si elle savait qu'il avait une famille et des gosses, ce qui faisait de son crime, un crime mortel, et bien plus d'une fois lorsqu'elle vit qu'ils avaient de la famille, c'était en larmes, elle expulsait ses fautes... mais cela ne l'avait pas pousser pour autant à faire des recherches.

Cependant ça m'intrigue, pourquoi l'avoir tuer si ne vous avez rien fait?

Autant lui dire tout qu'elle sache dans quelle merde
il l'avait fourré. Se serait plus honnête de sa part, mais un russe n'est jamais très honnête, il joue avec ses proies. Alors autant devenir comme eux. La jeune femme jouerait... oh oui, elle s'amuserait grandement. Sa porte réparer par un russe. Elle n'aimait pas trop cela, mais Liz était résigner, il la tenait entre ses griffes acérer... mais jusqu'à quand? Elle devait lui donner une réponse qu'elle n'aimerait pas, tant pis pour lui, la mante religieuse ne pouvait pas faire autrement, elle devait remercier quelqu'un avant... quelqu'un qui l'avait envoyé en enfer...

Je ne peux Helvitch, je dois terminer certaine chose avant de devenir votre lèche botte attitrée... Quelqu'un m'a trouvé avant vous, avant même que vous n'entendiez parler de moi. Il use des mêmes excuses sauf que lui, est bien moins antipathique que vous. Je veux découvrir qu'il est et plus il me donne de mission plus j'approche de lui. Alors laissez moi en finir avec lui, et je pourrais comme vous l'espérant tant que je vous lèche les bottes et me voir enrager rien qu'a voir votre tête tout en sachant pertinemment que j'aurais toujours mon mot à dire ... Je ne suis pas une italienne pour rien ... Serge...

Elle dit cela avec un petit sourire malicieux. Il payait mal mais elle s'amuserait enfin. Mais qu'est-ce qu'elle disait! Liz bon sang! Toi qui voulait devenir une femme! Sale mante religieuse sort de ce corps! Sors de ce corps. Rien à faire, la jeune femme avait une idée en tête, une idée qui pourrait un jour mettre Serge Helvitch hors jeu, seulement elle attendrait le bon moment, le moment où il pourra baisser sa garde... un seule moment, où comme son nom l'indique, elle pourra le dévorer... Miam!

Elle se leva doucement posant sa main sur la serviette et en s'approchant légèrement puis lui murmura d'un air neutre.

J'aurais une question... vous avez des amis ici? Mise à part votre famille et vos larbins?

[Si un jour t'en a marre de ce perso, ou un truc comme ça dis le moi, avec tout ce que tu lui fais subir, je pense que j'aurais le droit de te tuer ^^, mais seulement quand tu en auras marre de Sergi et de Christian brrrr lol]

Il eut d’un coup un affreux goût dans la bouche, comme une sorte d’ennui. Perdait il toute envie après avoir prit enfin la « Mante » dans son piège machiavélique. On dirait, il était désormais prêt à tout accepter, il n’éprouvait même plus le plaisir de la façonner comme une vulgaire poterie. Ce qu’on appelle la déception ou alors la face réelle du désir, après tout, les thèses de Rousseau ne l’avait il pas mis en garde contre ce genre de choses. Le mafieux soupira et pour la première fois, détourna son regard de la jeune Italienne, il lui décocha enfin ses dernières paroles en fixant un petit garçonnet qui tirait la jupe de sa mère sûrement pour avoir une friandise.

« Faites ce que vous voulez Mademoiselle Parker. Je ne suis pas exigeant. »

Pas exigeant ? Il avait donné des ordres à l’Italienne pendant un moment, il l’a traîné comme son esclave pendant plusieurs jours. Peut être était ce de la jalousie ? Non ce serait vraiment trop stupide. Mais peut être que … boh, de toutes façons, elle n’acceptera plus jamais rien de lui après tout ce qu’il lui a fait. Un éclair de lucidité parvint à sa propre gueule, tout devint très clair, la fascination, le piège parfait, écarter les rivaux, l’argent. Serge fixa en silence son nouveau tatouage sur la main gauche, n’écoutant presque pas un seul mot de la jeune Italienne. Depuis combien de temps ne les avait il pas regardé dans un miroir, sans tatouages, le criminel perd toute chance de survivre. Les siens lui servent de guide, ils lui indiquent ses actes, le sens de sa vie et ses actions futures. L’ours sur soleil couchant sur son épaule droite indique qu’il s’est battu seul pour apparaître au monde en abattant un tyran, les barbelés autour de ses bras au niveau de ses biceps indiquent qu’il est enchaîné à son propre corps, un esprit enchaîné dans un monde de crime à la spirale infinie. Serge écarquilla les yeux et les épaules basses, murmura d’une voix douce et faible.

« Je suis un homme d’affaire et un criminel, je ne peux avoir d’amis mademoiselle Parker. Vous devez le savoir, nous sommes plus proches que vous ne le pensez. »

Il plongea sa main dans son veston et ressortit une petite carte qu’il glissa face retournée à l’Italienne. Il quitta la table en silence, s’emparant de son manteau, bousculant le serveur de l’entrée avant de claquer la porte. La porte de la cuisine s’ouvrit en fracas également, le patron, Mikhaël Helvitch s’approcha de Parker. L’air sévère et avant qu’elle ne puisse retourner les cartes s’en empara. Il y en avait deux en réalité. Le restaurateur lança un regard inquisiteur à la « Mante » avant de retourner les cartes.

« Entre nous, vous êtes une belle enfoirée. »

Dit il calmement avant de balancer les cartes une à une sur la table. La première représentait Saint Michel terrassant le dragon et la seconde la résurrection du Christ. Devant le regard livide l’Italienne, Mikhaël se contenta d’un :

« Vous ne savez pas lire les messages de Serge ? »

Elle mit sa main devant sa bouche lorsqu'il dit qu'il n'était pas exigent. Elle riait tout en se retenant pour ne pas déranger les autres personnes. Cela faisait longtemps que la jeune femme n'avait pas rigoler en sa présence depuis un bon moment mais ce rire était une légère moquerie... Il abusait, vraiment, il veut la déstabiliser ou quoi? Pas exigent, c'était tout ce qu'il l'était, il la coinçait contre un mur avec un couteau sous la gorge et il n'était pas exigent... Cela amenait le rire évidement.

Pardon, excuse-moi.

Liz ferma les yeux quelques secondes puis le reposa sur Serge. Elle le voyait en quelques sortes un peu distant, mais elle s'arrêta, préférant fixer la glacière qu'il n'avait d'ailleurs toujours pas touché. La jeune femme la laissait là, laissant un instant de silence entre eux, elle avait l'impression d'être surveiller par quelqu'un... Jetant un regard vers les cuisines, elle vit une personne qui dès que leur regard se croisèrent, s'en alla rapidement. Mickeal... Sûrement le seul des deux hommes qu'elle respecterait pour le travail qu'il fournissait dans ce lieu...

Elle s'était légèrement lever pour lui demandé s'il avait des amis, mais à sa réponse, elle s'assit d'un bloc. Proche? C'était une blague... Cette voix, il ne l'avait jamais employé avant... Qu'est-ce qu'il lui arrive? Aurait-il été frappé par la main d'un bisounours?

J'ai des amis, murmura-t-elle.

"Seulement ils ne savent pas qui je suis réellement..."

Il avait raison, ils appartenaient aux mêmes milieux, sauf qu'elle pensait pouvoir s'en sortir mais Serge le montrait très bien, il n'y en avait aucun... Andrew et Colomba, ah cette famille si soudé, ce frère et cette petite soeur adorable qui faisait penser à elle et Paolo. Et dire que dans pas longtemps elle allait au dixseptieme anniversaire de la miss, avec toutes cette marmailles, elle allait jouer le role du chaperon, ou d'une personne de ce genre... Cette petite pensée fut coupé par la sortie de deux cartes retourner. Encore des cibles teh!

Il claqua la porte, et avait bousculer. Étrange sortie, il n'était pas partie avec cette classe qu'il avait d'habitude, était-il remplis de torpeur. Elle le regarda quelques instant, déboussolée, et tout se passa si soudainement qu'elle ne comprit pas sur le coup... Une mise en scène...

"Oh non, ça ne reprendra pas encore, c'est un coup d'Helvitch, encore un et il met son frère dans le jeu de la manipulation quoique..."

Non, Liz n'allait pas se faire avoir, elle ne voulait pas se sentir encore une fois blessé dans son amour propre pour un homme qui n'en valait pas la peine. Cependant, le fait que Mickael la traite de garce la fit doucement sourire sur le coup tout en acquiesçant à ce qu'il venait de dire mais la suite enleva cette expression de son visage pour regarder le grand frère étonnée.

Vous avez dit quoi? Les...?

C'était étonnée voir même choquée... que se passait-il ?

Mikhaël soupira et s’assit en face de l’Italienne. Il ne fit pas attention à la glacière et la déposa sur le sol. Serge avait toujours fonctionné avec des cartes, pour avertir, avant de donner la mort, envoyer des ordres ou envoyer des signaux discrets et cachés. Elles représentaient toujours des scènes tirées des « Evangiles », une vieille tradition de sa famille, il gardait soigneusement ce jeu de cartes qui constituait sa parole la plus chère. Mikhaël se saisit de la première, celle de la résurrection du Christ qui ne portait pas un message ambigu.

« Je ne sais pas ce que vous lui avez fait, mais il semble que la vipère ait relâchée la mante. Cette carte est symbole de liberté mademoiselle Parker. Prenez la comme vous voudrez mais prenez-la. »

Il se saisit ensuite de la seconde carte. Saint Michel terrassant un dragon. Le visage du restaurateur n’engageait rien de bon. Il restait perplexe.

« Je connais pas bien cette carte. Je ne sais pas trop ce qu’elle signifie mais je peux émettre une hypothèse comme vous accepterez ou pas mais je pense qu’il se considère comme le dragon vaincu. C’est absurde mais se serait logique. »

Le regard glacial du frère Helvitch croisa celui de l’Italienne qui ne semblait pas trop prendre cette affaire avec sérieux. Il leva la main et un serveur accourut, c’est un honneur dans un restaurant de servir son patron, c’est peut être toujours une facilité pour l’épater et avoir une promotion ou une prime à la fin de l’année.

« Mademoiselle Parker restera pour le dîner. Deux plats du jour. J’espère mademoiselle que vous avez du temps devant vous. Ce n’est pas de gaieté de cœur mais je pense qu’une mise au point est nécessaire. »

Sans lui laissait le choix, il bloqua la soirée de l’Italienne jusqu’à une bonne heure tardive, les repas russes, même au restaurant restaient très longs et ici également très onéreux, pourtant, le restaurant ne désemplissait pas. Mikhaël Helvitch commença alors à raconter l’histoire presque complète de sa fratrie. Les Helvitch sont tous nés dans la vallée du lac Baïkal, cinq frères et deux sœurs. Elevés dans la pure tradition soviétique, leur père étant un employé administratif zélé et autoritaire, une mère abusive et mais effacée. Mikhaël passa beaucoup de temps à expliquer leur enfance, tout d’imposé, rien de choisi, de petits bourgeois promit à un avenir radieux, Serge servira le pouvoir car il est considéré comme l’esprit le plus fin de la famille, Mikhaël, l’ainé, considéré comme un raté se contentera des miettes. Jamais les frères n’ont accepté cette situation. Serge n’a pas pu tenir sous cette pression paternelle et en parallèle de cette carrière d’homme d’affaire désabusé et contraint, il se bagarrait dans les rues contre les petits caïds, de là, il tient son goût pour la violence, le pouvoir, l’argent et le sang. A la chute du mur, la fratrie a rompu les liens pour s’enfuir pour toujours. Mais ils n’étaient plus les même, Serge s’enferma dans un mutisme qui le transforma en un criminel se servant de ce « super-esprit » comme disait son père pour manipuler les gens.

Une histoire banale jusqu’au moment où le plat principal arriva sur la table. Après avoir servi mademoiselle Parker. Le patron repartit dans son explication lui expliquant une belle histoire, l’histoire cachée des Helvitch. Des sept enfants, il n’en reste que cinq mais il y a également trois petits-fils. Ainsi, Serge serait donc également un pauvre papa qui culpabilise pour la mort de ses frères mais aussi de son ancienne femme qu’il avait rencontré à Milan. Mikhaël termina ces explications confuses par la position de Serge, il n’était pas le chef tout puissant ici, en se réfugiant dans son monde de mensonge et de crime, il est devenu le pion de trois ou quatre grands chefs, il est fichu. Serge consulte un psychiatre, a déjà fait trois tentatives de suicide et part souvent en vacances pour retrouver sa petite fille en Italie. A la fin du repas, le restaurateur décocha un sourire.

« Vous ne voyez absolument pas le rapport avec vous Mademoiselle Parker ? »

Il posa la glacière, l'air presque déconfis devant l'ignorance de la jeune femme. Ben quoi? Un homme de ce calibre était dès plus étrange, elle n'avait pas le guide de la compréhension masculine, et la jeune femme ne les comprendrait sûrement pas. Elle regarda les deux cartes. Niveau religion c'était pas cela, depuis que Dieu lui avait tout enlever, la religion elle était allée lui dire de se faire foutre, elle avait douze ans et était allée faire un doigt d'honneur dans une église face à la grande croix. Enfin pour la petite histoire elle regarda les images sans aucun compassion jusqu'à ce que les explications arrivent. Libre?

"Je suis libre?"pensa-t-elle. " qu'est-ce que c'est que cette mascarade"

Le regard perplexe, la déstabilisa encore plus, s'appuyant contre le siège de sa chaise, baissant la tête. Puis répéta doucement, son visage était dur, mais voulait comprendre. Comment un homme tel que lui était vaincu... vaincu par qui? Par elle? Elle dont il pouvait faire ce qu'il voulait maintenant, enfin presque...

Le dragon vaincu?

Liz pensait qu'il se moquait d'elle, son visage se desserra pour sourire, regardant les escaliers qui mener à l'étage. Puis elle regarda de nouveau le grand frère, et elle comprit que ce n'était pas si drôle que cela, qu'il valait mieux qu'elle se taise et qu'elle écoute... Peut être comprendrait-elle enfin Serge Helvitch, cet ordure de première!

Micheal l'invitait à manger, ou plutôt ne lui laissait pas le choix. Elle lui répondit calmement, reprenant ses mots, pour lui montrer qu'ils ne seront jamais amis mais qu'il y avait quelque chose qui coinçait.

Ce n'est pas non plus de gaieté de coeur monsieur Helvitch, mais j'attends t'entendre ce que je vous avez à me dire...

Et le repas commença, l'histoire de sa famille et du petit frère commença, Liz écoutait attentivement et commençait à comprendre comment il était tombé d'en cette roue fatale du crime. Eleve sérieuse, elle buvait les paroles de son "maître" tout en mangent un plat délicieux. Bon sang elle adorait tout ce qui était Russes, fausse Italienne! Elle s'arrêta de manger lorsqu'il dit que Serge était un père. La jeune femme était choquée, elle murmura un léger "quoi?" qui ne coupait pas l'histoire du patron. Il avait touché un point sensible. Une femme à Milan, une histoire d'amour entre une italienne et lui? Ce n'était pas possible! Elle avait écouter de A à Z et rester sur la fin, scotcher, cependant quelque chose se réveilla en elle, c'était de la compassion, ça s'était sure et certaine mais aussi tous ce qu'il avait fait depuis, l'humiliation, la manipulation et tout le reste... Il n'était rien de plus qu'un dépressif? Liz posa une main sur sa visage, toujours choqué par ses tentatives... Elle le comprenait, elle le comprenait très bien... même trop bien, cependant, elle préférait rester sur ses arrières, de peur de se faire avoir... encore une fois. Mais elle avait encore une boule dans l'estomac. Sa gentillesse la tuera certainement...

Il est à la merci des autres? demanda-t-elle. Et il a besoin d'aide?

Elle laissait entendre qu'elle n'avait rien comprit, il valait mieux, on pouvait s'attendre à tout et Liz restait encore méfiante sur l'enjeu de cette histoire. Quel était le rapport avec elle?

Mikhaël ne répondit pas de suite à l’allégation de la jeune femme et demanda un serveur. L’un débarqua, le patron demanda l’addition et sur le papier apporté griffonna une adresse qu’il tendit à Liz tandis qu’il payait avec une bonne liasse, 250$, pourboire compris, on mange toujours bien au « Irkoutsk » du moment qu’on a les moyens de payer cette note vraiment salée.

« Il m’a demandé de vous filer cela. Il veut vous voir, seul à seul. C’est un immeuble à une centaine de mètres de là. La nuit est bien tombée, faites attention. »

Le quartier de Little Odessa était sûrement l’un des plus surs grâce à la mafia russe qui détruisait tout trace de petite délinquance dans ce quartier mais une fois la nuit tombée, les rues sombres et surtout vides et endormies ne ressemblaient guère à la journée. Pas un bruit, pas une personne, vide. Serge se trouvait dehors le bâtiment, la mine déconfite, une cigarette dans la main qui se consume sans qu’il y ait réellement touché, son lourd imperméable et ses mains gantés, il attend.

« Je connais mon frère, depuis la mort de sa femme, il n’a jamais pu parler normalement à une femme, encore moins si elle le fascine. Il va vous laisser tranquille mademoiselle, je le sais, il part dans une semaine à Milan, pas sur qu’il revienne. »

Depuis plusieurs mois, Serge avait planifié son départ pour l’Europe, il allait tenter de se reconvertir, tout en sachant qu’il ne pourrait pas échapper à son destin. Le clan a accepté d’ouvrit un des comptes de sûreté pour qu’il puisse vivre sur ses rentes et ses bons services mais il le sait : un jour quelqu’un viendra lui planter un couteau sous la gorge, personne ne peut oublier Serge Helvitch. Mikhaël fixa la glacière d’un air perplexe et se tourna vers l’Italienne.

« Il m’a dit que vous apporteriez ça. Je vais le garder, mademoiselle. »

Le frère de Serge n’était jamais au courant des petites affaires du mafieux et semblait ne pas se douter du contenu extrêmement gore de cette valise. Il se leva et empoigna la glacière. Et comme pour la forcer.

« Le restaurant va fermer mademoiselle Parker. Il ne porte pas d’arme, Elle est encore sur le siège. »

Il invita l’Italienne à regarder, l’arme d’Helvitch se trouvait sur le siège, munie encore de son silencieux. Le restaurateur disparut enfin dans la cuisine.

Elle attrapa le papier, lisant l'adresse, elle voyait à peu près ou c'était, une rue près d'un bar miteux de Little Odessa. Il venait de payer le repas. Liz le remercia par un simple murmure, un merci russe. Oui elle savait dire merci en russe, depuis le temps qu'elle vivait avec eux...

Je connais, murmura-t-elle perplexe. Merci...

Mickeal venait de dire quelque chose qui lui serra le coeur. Il va retourner à Milan, il est fou, il va se faire tuer si la mafia là-bas l'apprenait, le padre et compagnie. Elle se mordit les lèvres, et voilà que Liz avait baissé sa garde. S'il partait en Italien, c'était la mort assurée... Il avait aimé cette femme d'un amour sincère aucun doute dessus mais risquerait-il sa vie là-bas? Il n'avait plus rien à gagner c'est sûr, mais de là, ce serait encore un suicide.

Le grand frère attrapa la glacière mais la jeune femme l'arrêta par ses paroles.

Prenez des gants... Mickeal... C'est pas jolie à voir...

Après quelques pas, il l'obligea à sortie, et tout tourner autour d'elle, pas à cause de ce qu'elle avait pu boire, mais à cause de ce qu'il avait dit et ce qu'elle avait vu. Son arme. Serge l'avait laissé là. Baissant la tête à nouveau, elle se sentait prise entre un filet et un compassion débordante. Elle attrapa l'arme, et le mit dans son sac. Elle tenait dans une main son sac et la valise et dans l'autre l'adresse, Liz était décidé d'aller au rendez-vous elle aurait pu rentrez chez elle mais elle voulait savoir, malgré l'alarme rouge qui sonnait dans sa tête. Récupérant son chargeur, elle le remit à sa place et sortie silencieusement.

C'était étrange, qu'est-ce qui allait se passer? Qu'est-ce qu'il comptait faire? Liz mit une dizaine de minutes marchant prudemment, faisait attention au moindre bruit, si elle était suivit ou non, si c'était un moyen de faire disparaître la jeune femme elle serait prête à en taper quelqu'un... Elle était à une dizaine de mètre et elle vit une ombre. Il ne faisait pas chaud et Liz n'avait rien pris pour ce couvrir, elle ne pensait pas que cela allait durer aussi longtemps... La jeune femme s'approcha de lui, pouvant le reconnaître à sa gros manteau, elle regarda en l'air quelques instants n'osant pas ouvrir la bouche jusqu'à ce qu'elle tenta de dire...

Vous vouliez me voir ?...

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