Celui qui avait un singe fou.

Stazi roulait à une vitesse incroyable le long de la ville, tout près du port. Il s'arrêta au milieu de containers, tout près du fleuve, avant d'enchainer le cadavre à de lourds poids. Il s'apprêtait à le balancer lorsqu'il maintint le corps au bord ( de justesse) et le balança sur le sol. Il fouilla pendant cinq bonnes minutes dans son coffre avant de revenir avec un wakizashi serti de diamants, et trancher d'un geste vif et adroit la tête du cadavre. Le sang gicla dans l'eau avant de se perdre dans les limbes sombres du fleuve. Stazi rangea la tête dans un sac plastique, noir, de manière à ce que l'on ne puisse pas voir à l'intérieur avant de le poser sur la banquette arrière et retourner dans la voiture, prenant bien soin de ne pas avoir laiser quelques chose de compromettant derrière lui.
Il repartit cette fois tranquillement dans la ville sombre et déserte, roulant à vitesse constante, chantant en même temps que la chanteuse country criant son desespoir à la radio...
Le cadavre de l'homme qu'il avait balancé dans le fleuve se nommait Fred Kennedy, il faisait parti d'une bande de quatre banquiers qui avaient eu la malachance d'arnaquer un ponte de la Bratva. Stazi en avait tué trois froidement et s'apprêtait à s'occuper du quatrième, intéréssé par la récente acquisition du dernier : Un night-club. Le Crazy Monkey. Stazi y avait fait un tour il n'y a pas si longtemps que ça. Une superbe boite avec une bonne ambiance.

Stazi souria avant de braquer sur la gauche et s'engager sur l'autoroute en direction de Melburry, un trou paumé dans la campagne bondé de culs-terreux.
Stazi y arriva 45mn plus tard. Il jeta un oeil à son bloc-notes, se rappellant de l'adresse de la maisonette dans laquelle il avait décidé de se planquer. Un petit peu plu tard, il trouva enfin la petite maison marron. Les lumières étaient allummées. il y avait quelqu'un...

Stazi se gara en face de la baraque avant de descendre, le sac noir dans une main, le Glock muni du silencieux dans l'autre. Il pressa son oreille contre la porte avant ne discerner aucun bruit. Il se dirigea derrière la maison, passant par le jardin avant d'apercevoir le dernier banquier encore vivant allongé sur un transat parlant au téléphone tendu. Stazi se glissa derrière lui sans aucun bruit, comme un fantôme, avant d'asséner un violent coup de crosse à la tempe de celui-ci. Il s'écroula sur l'herbe, toujours conscient. Stazi ne le laissa même pas le temps de bouger : Il colla son arme sur son front et parla calmement :

"Tes amis et toi avaient fait fort : Escroqué un demi-million à un homme de la pègre. Bravo. On peut dire que c'est intelligent. On peut aussi dire que se planquer à 35km de l'endroit ou on est recherché est aussi très intelligent. Cette erreur t'aurais peu être fatal. T'aurais pu avoir moins de chance que ton ami Fred..."

Stazi balança la tête sur l'herbe. L'homme poussa un cri d'exclamation avant de s'écarter à deux trois mètres de la tête.

"Tu veux qu'il t'arrives la même chose ? Alors tu vas bien m'écouter : Tu as acheté un night-club il y a pas longtemps. Ramène moi les papiers administratifs, maintenant c'est le mien ! "

Stazi fixa l'homme avant de lancer :

"Si tu fais ça pour moi, je te laisserais en vie... C'est un marché honnête, je trouve... Allez vas-y maintenant."

L'homme acquiesca avant de partir à l'intérieur de la maison suivi de près par Stazi et ouvrir un porte-document noir et sortir une dizaine de papiers. Stazi les feuilleta un par un avant de ranger le tout dans le porte-documents et lancer :

"Maintenant tu vas rédiger une lettre comme quoi tu me laisses ta place. Laisse des trous blancs là ou il faut mettre mon nom et prénom. Ce sont mes affaires, occupe-toi juste de faire ce que je t'ai demander."

L'homme s'éxécuta avant de donner la feuille propre à l'écriture soignée à Stazi.

"Parfait"

Il rangea la feuille dans le porte-documents avant de sortir de la maison en direction du jardin.

"Je pense que nous n'avons plus rien à nous dire"

Il tira deux balles dans le pauvre homme avan de rammasser les douilles et les ranger dans sa poche. Il enleva ses gants de cuir, les rangea dans sa poche aussi avant de sortir de la propriété. Il démarra et repartit tranquillement. Le Crazy Monkey était à lui.

Validé:

Je ne te donne pas de réputation, parce que évidemment, c'est quelque chose qui passe très très inaperçu, et surtout, parce que ça ne laisse pas place à réponse.

Par contre, tu es propriétaire du Crazy Monkey Bar.

Explique moi brièvement mais clairement comment tu comptes diriger le bar, et par la suite, on te donneras un salaire, enfin j'imagine...

Demmey

[HJ : C'est pas un bar mais un night-club ! C'est moi qui gère tout, toutes les dépenses etc... Mais je compte mettre quelqu'un qui serait un peu mon bras-droit pour gérer le club quand je serais absent...]

Mais encore... pour moi c'est que de la sémantique. Comment tu gères ton night club, qu'est-ce qui fait... soit éloquent.

Demmey

[Je ne le gère pas, étant donné que j'ai un autre métier à coté... C'est juste ma propriété, je passerais de temps en temps voir si tout se passe bien sinon il sera géré par une autre eprsonne qui lui se chargera de tout ce qui est question de marchandises, dépenses, recherche de DJ etc...]