Mission : [Un voleur...]

Li venait d'arriver dans le Parc, après les quelques péripéties qu'il avait dû essuyer depuis son arrivée à Karandras, il avait besoin de se détendre. Il s'assit un moment sur un banc, puis ferma les yeux, entrant dans une courte méditation...
Puis il se leva, déchaussa ses chaussures et retira ses chaussettes, puis, debout dans la pelouse du parc, il se mit à effectuer divers enchaînements de Tai Chi ! Très bon exercice de décontraction ! Mais le calme n'était pas à l'ordre du jour dans la vie du jeune Chinois, et une fois de plus, le destin voulait qu'une aventure se place sur la route de Li.

Un cri...
Une femme complètement hystérique...
Pourquoi les gens avaient-ils besoin de hurler comme des forcenés au premier coup trodu qui leur arrive...
Certes, se faire voler son sac à main, ce n'est pas drôle, mais tout de même, il y a quand même des honnêtes citoyens pour courir à votre secours...
Le voleu détale à toute vitesse, zigzagant entre les gens alentours, totalement dans leur monde, ne prêtant même pas attention à l'incident qu'il vient de se produire...
Mais Li était là, et de tels actes, il ne pouvait les tolérer !
Il se mitn en chasse poursuivant à distance le sale voleur !
Celui-ci s'engouffra dans une ruelle, regarda autour de lui, se débarassa de son blouson en cuir et de son jeans délavé, dévoilant sous ces vêtements un vieux survêtement gris sale. Il jeta ses victuailles dans un contenaire, et entreprit de continuer son chemin tranquillement, pensant être à l'abri. Il épaula son sac à dos, dans lequel il avait caché le sac à main, et s'en alla...

Li le regarda faire...

*Je me disais aussi qu'il me paraissait anormalement constitué...*

Puis reprit sa furtive filature...
Au bout d'un moment, l'homme fit halte devant l'entrée de ce que l'on nommerait vulgairement un squat. Le voleur sort une clé, ouvre la porte et pénètre dans la bâtisse, un vieil édifice d'à peine trois étages, mais c'était quand même trois étages, Li se demandait comment savoir où le voleur habitait sans se déplacer jusqu'au bâtiment et attirer l'attention sur lui. S'il devait débarasser le monde d'un rebus, il préfèrait le faire en silence, comme à son habitude. Pendant qu'il réfléchissait au meilleur moyen de mener à bien l'objectif qu'il venait de se fixer, une fenêtre s'ouvrit de l'un des appartements du rez-de-chaussé. Deux bras en dépassent soudain, poussant les volets...deux bras couverts par des manches d'un vieux survêtement gris sale...
Li adressa une prière de remerciement à Bouddha, et lui promit l'âme d'un impur en retour dans peu de temps.
Hum, la rue est déserte, c'est le moment. A pas de loup, Li s'approche de la fenêtre...
Coup de rapide : la chambre, personne à l'intérieur, la veste du survêtement posé sur le lit. Li se glisse tel un furet dans la chambre, en prenant soin de ne pas attirer l'attention ni de l'intérieur et ni de l'extérieur...
Li glisse un de ses couteaux entre ses deux, et enroulent son collier fétiche autour de sa main...

Du bruit, quelqu'un approche !!
La porte s'ouvre, laissant juste le temps au petit Chinois de se glisser juste derrière. Le voleur entre dans la chambre en jetant vulgairement le sac à main sur le lit, aucun respect pour son butin, c'est quand même dingue. L'homme s'étire un peu en écartant les bras, peut-être son dernier geste, car Li est déjà derrière lui, resserrant l'étreinte fatale du filament de son collier autour du coup de l'homme...
Tel le spécialiste qu'il est, Li place deux solides coups de genou dans les articulations derrière les genoux de sa victime, le faisant s'agenouiller, afin d'appliquer une plus grosse pression sur sa grosse glotte, arrachant un cri étouffé au malheureux voleur...
Les yeux de la victime se déposèrent sur une arme blanche, posée sur la commode, à seulement quelques mètres de lui...
Mais déjà sa vue se troublait, la vie le quittant peu à peu...