Un pas de plus en avant... Mais un tout petit pas!

Le temps était venu pour moi de commencer une nouvelle vie, j’étais jeune et je pouvais encore atteindre le sommet, pourvu que je prisse les choses en main, que je me résolusse à commencer un nouveau départ. Je pris ma décision le 18 novembre 2007. Je m’étais réveillé délicatement, et soudain, je fis une chose que je n’avais jamais pris le temps de faire. Je regardai le mur qui opposait mon lit. Il était complètement délabré, lézardé de tous les coins, il était vraiment pitoyable. Ma conscience, mon amour propre et ma fierté en ont pris un coup ! Comment avais je pu me laisser aller à ce point là ! Comment avais je pu gagner autant d’argent pour me laisser vivre dans un tel trou à rat ! Je vêtis alors promptement une chemise noire dont je retroussai les manches jusqu’à l’avant bras, un pantalon et des chaussettes noires, ainsi que des chaussures cirées à merveille, puis me coiffai de mon éternel chapeau feutre. Je sortis, direction l’Immo Casa. Arrivé sur place, je jetai un coup d’œil au catalogue de ventes… Les prix étaient faramineux, mais je ne l’affichai aucunement, je restai impassible, parcourant les différentes propositions de la seule agence immobilière de la ville. Je me levai brusquement, je n’avais pas envie d’y passer plus d’une demie heure, il fallait que je passe faire quelques achats, puis courir à la poursuite de l’argent !

« Bonjour… Mhh. Je voudrais louer un appartement en banlieue, que ce soit dans un quartier calme de préférence…
Bien, je pense avoir ce qu’il vous faut. Est-ce que Little Italy vous convient ?
Vous avez devant vous un italien comblé ! » dis je de ma voix doucereuse, un sourire au coin de la bouche.

Un bref échange de courtoisies futiles s’ensuivit, puis l’agent immobilier envoya un de ses larbins pour m’accompagner à mon nouvel appartement. Arrivés à destination, je fis semblant d’apprécier, le garçon me donna les clés, je lui confiai un petit pourboire pour qu’il me laisse en paix. Je ne pris même pas le temps d’installer quoi que ce soit, j’étais déjà dehors, direction mon ancien squat. Je pris quelques babioles, et retournai à mon appartement. Je déposai le tout sur mon lit puis poussai un long soupir. Et voilà, une étape est franchie, il ne reste plus qu’à aller chercher des outils de travail, puis me lancer à la quête du pouvoir et de l’argent !

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» Mais chuis où la ?
» Une arme discréte mais efficace...
» refourguer le tout
» Un peu avant la matiné...
» Tour feu , tout flamme...