Une journée, presque comme une autre...

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Il devait être environ 8 heures quand Vito sortit de son lit douillet, il faisait déjà beau et assez chaud. Il s’habilla donc en conséquence, une petite veste de costume légère, dans laquelle il prit soin de cacher son Colt Python, un pantalon noir et des chaussures noires. L’habit ‘de référence du mafiosi’. Il coiffa ces cheveux comme à son habitude et partit de chez lui. Il n’était que 8 heures 30, et déjà, Karandras s’éveillait. Vito marchait tranquillement en direction de la boulangerie, il n’avait rien mangé, il comptait passer acheter un truc à bouffer et continuer sa petite excursion matinale dans Karandras par la suite. Il entra comme prévu dans la boulangerie, qui était totalement vide, et commanda une ‘boule de Berlin’ qu’il dégusta tout en marchant. Tout en marchant, il pensait à son avenir, il ne savait pas de quoi allait être fait demain, et cela le gênait, rien n’était comme au Pays. A Karandras, personne ne connaissait Vito, tandis qu’au Pays, c’était tout le contraire. Il lui arrivait de se faire environ 5.000$ par jours, et ça grâce aux activités qu’il effectuait avec son ami Sonny où/et son père. Les gens le saluaient dans la rue, le boulanger faisait le tour du comptoir pour servir Vito. Tous ça, à Karandras, c’était fini, Vito était comme le mouton dans le troupeau, il ne gagnait rien au mois, c’est à cet instant qu’il comprit que si il voulait que les choses redeviennent comme avant, il fallait gagner le respect des gens, d’abord de Little Italy, ensuite de toute la ville. Pour gagner du respect, rien de tel que d’éclater la tête de deux hommes à travers une vitrine. Ca faisait quelques années que Vito habitait Karandras, il savait que certaines commerces effectuaient des pratiques pas très légales dans le coin. Et ce, à l’insu total des Corleone, qui contrôlait pourtant le quartier !

Effectivement, de petits brigands, de plus où moins grandes envergures effectuaient des trafics dans les arrières boutiques de certains commerces., nettoyer ces commerces, au nom des Corleone, pourrait être bénéfique à Vito. Les commerçants pourraient alors parler de lui à des membres de la famille, et ces derniers l’engageraient peut-être. C’était le seul plan de Vito, et il avait l’air bon. Vito commença donc à marcher en direction de la boucherie ‘’Chez Luigi’’. C’était la boucherie qu’il avait l’habitude de fréquenter depuis son arrivé à Karandras, il y a tout de même plusieurs années. Il savait que Luigi, qui payait les Corleone contre une protection, travaillait avec un homme du nom D’Emilio Maranagalo, aussi appelé ‘Em le barjo. L’arrière boutique de Luigi, était d’après les rumeurs, pleine de cigarettes volées ! Vito avait déjà rencontré Emilio quelques fois. Ce n’était pas un gros bonnet , mais c’était ce qu’il pensait ! Em pensait être un des caïds de Little Italy. Vito allait lui faire comprendre qu’il allait avoir un rival. Vito arriva devant la boucherie, arme dans la poche, déterminé à frapper un grand coup !

Luigi le trafiquant, peu de personnes en auraient douter, un bon commerçant modèle qui paye sa protection chez le plus grand mafiosi du quartier qui devient un redoutable contrebandier de clopes qui l’eut cru. Aujourd’hui, son rendez vous se nomme « Ernesto », juste un petit distributeur, Luigi va passer la nuit entière, négligeant son travail légal pour se plonger dans la négociation, le bénéfice de cette transaction était estimée à 2.000$, une petite somme certes mais suffisamment importante pour subsister dans la ville de Karandras tout en payant sa redevance.
Luigi servit un client lorsque sa clochette sonna, il releva la tête et aperçut l’italien, se détournant de son client il s’exclama.

« Bonjour Mr. Luchetto, vous prendrez quoi aujourd’hui, je termines avec mon client, vous pouvez bien attendre. »

Il emballa la viande de son client avant de s’excuser avec un geste de main auprès de Luchetto, en effet, le boucher disparut dans l’arrière boutique, comme pour chercher de la viande en chambre froide. Au passage, il saisit son colt qu’il cacha sous son tablier, Luigi était un allié de la famille mais la visite du moindre mafieux, qu’il soit grand ou la carrure d’une petite frappe comme ce Luchetto le rendait nerveux. Il revint dans la boutique avec deux splendides couteaux pour trancher la viande.

« Vous avez fait votre choix ? »

Tout en aiguisant ses couteaux

Invité

Vito observait la boutique. Il tentait de trouver la faille qui serait décisive en cas d’affrontement avec ce boucher, et aussi pour rester discret quand il le pointerait avec son Python. Il remarqua très vite que le bouton qui enclenchait le mécanisme qui fermait les stores de la vitrine se trouvait sur le mur droit de la boucherie. Juste à côté d’une armoire à vins. Vito ne voulait pas que les gens se baladant aux abords de la boutique voient quelque chose de trop, qui pourrait mener Vito tout droit à la prison !

Le boucher commençait à s’impatienter, Vito n’avait pas dit un mot depuis une bonne minute. Le boucher commença à taper du bout du des doigts la vitrine à viande. Vito se plaça alors juste en face de cette fameuse vitrine, pour ‘’mieux voir’’, soit disant, il dit alors d’un ton neutre ; Du filet Américain… Le boucher lâcha alors ses deux couteaux, le filet Américain se trouvait à l’extrémité droite du comptoir, juste contre le mur. On servait bien sûr le fillet Américain à la ‘’louche’’ et non au couteau. Ce qui obligea, malgré lui, le boucher à placer ses couteaux sous le comptoir, où se range, normalement, les couteaux. Au moment où il (le boucher) dû tourner le dos à Vito pour prendre un petit ravier à filet Américain, juste après avoir pôsé ces couteaux, les stores se fermèrent en un éclair ! Le boucher ne pu faire un seul geste qu’il entendu dans son dos, d’un ton autoritaire, Mains en l’air, vieil hibou !

Vito avait eut le temps de sortir son Colt Python et de braquer Luigi, qui levait les bras et ne bougeait pas d’un poil. Vito fit le tour du comptoir afin de rejoindre Luigi. Ce dernier savait que Vito ne rigolait pas, et que les coups partaient vite. Il préféra donc rester bien sagement les bras en l’air, quand Vito arriva juste à côté de lui, il lui mit un gros coups de crosse dans le dos de Luigi qui tomba à genoux mais ne perdit pas connaissance. Vito l’agrippa par les cheveux et lui cola le canon de son fusil sur le crâne. Il ne posa qu’une question.

‘ Alors, Luigi, comment vas-tu après un coups pareil ? C’est rien à côté du fait de trahir les Corléone ! Les stores bloquent la porte, personne ne viendra te sauver. Je te conseil vivement de coopérer si tu veux rester en vie ! ‘

Alors qu’il se remettait tout doucement de la douleur, Luigi voulu jouer le héro ! De sous son tablier, il sortir son flingue ! Mais il est très rare de réussir, après un coup pareil dans la colonne, un tir ! Il effraya tout de même Vito, qui à la vue de l’arme eut le réflexe de le frapper, mais cette fois à la tête. Luigi lâcha son arme et tomba sur le côté, complètement sonné. Vito ramassa le Colt, et le cacha dans son pantalon. Il était content que cet idiot de boucher n’ai pas réussi à tirer, ce qui aurait alerté la foule ! Malheureusement, sans le boucher, Vito allait devoir fouiller seul l’endroit à la recherche de pognon, où d’un peu de marchandise qu’il cacherait dans des sacs à viandes !

La boucherie semblait déserte, Vito franchit la porte qui menait certainement à l’arrière boutique, mais il tomba sur un couloir étroit, où deux portes se présentaient à lui, l’un ressemblait à un coffre, la chambre froide ! Vito s’en assura en l’ouvrant, et effectivement, il tomba sur des cochons pendus à des crochets et à des bouts de viandes. Il tenta donc la deuxième porte, il tomba sur une espèce de petit entrepôt. Avec une porte de garage, qui menait certainement à une petite ruelle derrière la boutique. En plein milieu de la pièce, se trouvaient 4 caisses, Vito ramassa un pied de biche qui traînait au sol et ouvrit les quatre caisses. Une contenait du fric, mais en petite quantité, 2 autres contenaient des clopes et la dernière était vide. Vito prit la petite quantité de fric dans ses poches, pour le reste il retourna dans la boucherie pour prendre deux sacs, il vu que Luigi était toujours inanimé, tant mieux. Il revint sur ces pas. Mais alors que Vito venait de remplir un sac de paquets de clopes, Luigi, armé de deux couteaux arriva derrière lui en criant : Mort à l’ennemi, tu vas crever comme un rat Luchetto !

Luigi n’était plus qu’à quelques mètres de Vito, qui eut le réflexe de jeter son sac de clope au sol afin de reprendre le pied de biche qu’il avait laissé sur le sol peut avant cet événement plus qu’inattendu. Luigi marchait en titubant, comme saoul, il s’approchait dangereusement de Vito qui, d’un geste rapide et puissant, lança le pied de biche en plein dans le ventre de Luigi qui fut éjecté au sol. Il lâcha ses couteaux et commença à se tordre de mal parterre.

Vito l’attrapa par le col, et le releva, il le plaqua contre un mur et amorça son fusil avant de placer le canon de ce dernier sur le crâne de Luigi. Qui transpirait…

« Tu ne sais pas à qui tu t’attaques, Luch.. Luchet…To,

Tu as gagné la première manche, mais mes amis viendront très bientôt te buter ! Te..T… Buter !!!

Bon, alors viens ! »

Vito désamorça son fusil, le rangea dans sa veste et traîna par le col Luigi jusqu’à l’entrée de la chambre froide. Vito entre ouvrit la porte et lança Luigi à l’intérieur de la chambre. Ce dernier n’arrêtait pas de gimbre. Vito ferma malgré tout la porte…

« Ne panique pas trop, tes amis viendront peut-être te chercher !

Luchetto, non, attends ! Je meurs de froid, ouvre allé, déconne pas. J’arrêterais mes petits trafics ! Juré ! »

Vito ouvrit alors la porte de la chambre froide. Luigi tenta de lui sauter dans le bras, mais il n’en eus pas le temps. Il se prit une balle dans le jambe qui le fit s’écrouler dans le petit couloir. Il beuglait encore…'Dit à tes colègues, que les Corleone contôle à nouveau la boutique. Une petite leçon s’imposait, il avait eut se qu’il méritait, rien d’autre, Vito alla dans le mini entrepôt chercher son sac remplit de paquet de clopes. Il ne se donna pas la peine d’en remplir un autre, il partit de la boucherie, donnant un coups de pied dans Luigi au passage. Vito rouvrit les stores, et sortit de la boutique. Avec le flingue du boucher, son blé, et un sachet remplit de paquet de clopes. Il ésperait ne pas avoir de problème sur le chemin de son appartement.

Perfecto ^^

Gains:
+8 réputation
+1 colt python
+750$

Les amis de Luigi retrouveront le corps agonisant du boucher. Il est sauvé et sera prêt à parler bientôt, surveilles tes arrières

» A la rue... ou presque
» Déménagement, enfin presque.
» Entente cordiale... enfin presque? [PV Thomas]
» Une journée en enfer.
» Une planque, rien d'autre.