Entente cordiale... enfin presque? [PV Thomas]

Non... non, c'est... pas possible...

Assises sur son lit, elle était là transpirante, fatiguée de toute ces cauchemars qui lui bouffaient ces nuits! Liz n'avait plus de vie, elle n'arrivait plus à être tranquille, et le moindre bruit la faisait sursauter. Sans compter son épaule qui était dès plus douloureuse. La jeune femme se leva difficilement et alla donner à manger à Silver, c'était presque midi, alors bon il fallait se nourrir et faire des exercices. Cela lui prit une bonne heure, mais elle n'avait pas faim, ça faisait deux trois jours qu'elle mangeait des miettes parce qu'elle était vraiment mal, et chacun de ses gestes étaient difficile comme si ça s'était répandue dans tout son corps.

Aujourd'hui, c'était une petite promenade depuis une semaine. La semaine prochaine s'était l'anniversaire de Colomba alors autant allez lui acheter un petit cadeau, et pourquoi pas un CD de musique? Une fois habiller, d'un jean noir assez classe et d'un T-shirt blanc large avec un dessous qui laisser juste apparaître le haut de sa poitrine, et pour finir des bottines à talon pour l'agrandir, classe et discrète. De un, son haut cacher ses bandages et de deux, elle pouvait être tranquille, personne ne la regarderait à par les hommes intéressaient par son corps, mais elle avait l'habitude, c'était agaçant surtout qu'elle savait que l'un d'entre eux pouvait être une de ses victimes. Une petite promenade avec Silver au parc, et finalement elle passa la journée à se promener, elle alla même faire un tour chez l'herboriste.

Vous avez mal au bras... Une balle c'est ça? ... Tenez jeune femme, j'ai le remède qui vous faut! J'ai tout ce qui faut pour vous, des tisanes, prenez en avant de vous coucher. Vous faites chauffez de l'eau et vous laissez infuser... Et sortez moi ce clébard d'ici, j'ai horreur des chiens!

Un homme des plus adorable qui avait tué sa femme pour avoir flirté avec un homme, si ses souvenirs étaient bons. Mais bon au bout d'un moment, ce qu'il avait fait n'avait plus d'importance, il lui donnait des poisons et cela lui suffisait et étant donné qu'il l'aimait bien parce que ce n'était pas ces femmes qui aimaient l'ésotérisme qui venait pour des plantes, il lui faisait à moitié prix. Une fois le sachet dans son sac, elle se promena dans les magasin de Cd et acheta un album de Pink Floyd pour Colomba, c'était un bon groupe apparemment.

En marchant, elle put voir que Silver commençait à fatiguée, alors elle décida d'aller le ramener chez elle, pour qu'il se repose, mais pour la mante religieuse, la journée ne faisait que commencer. Ce soir, elle ne tenterait pas le Diable, elle n'irait pas dans un bar Russe mais un bar Italien, c'était une peur qui l'avait envahit, alors elle attendrait un peu avant de se retrouver face à des hommes de ce genre... Il était 19h, et elle arriva chez elle, déposa Silver et passa le bonjour à Mme Geckler, une femme merveilleuse qui à présent lui demander comment elle allait, si tout aller bien et si elle avait besoin d'aide, si elle devait garder le chien. Elle n'avait plus rien à part son petit fils qui viendrait dans un petit moment. Après l'avoir vu pleurer devant elle à cause de Serge, elle s'était attendrit et était devenue une sorte de grand-mère attitrés, malicieuse et qui arrivait à deviner ce qui se passait dans la tête de Liz, et tout ce qu'elle pouvait lui dire, c'était:

Ne faites pas trop de bêtises ce soir, pensez à votre épaule...

Acquiescent, elle alla à un bar un peu éloigné de chez elle pour être tranquille. Se posant au comptoir, elle posa son sac avec arme et compagnie, vérifiant si son bandage était caché. D'ailleurs elle ne s'était pas changer, autant garder les mêmes vêtements. Ce n'était que les femmes qui pouvaient penser à se changer pour sortir en soirée... Seulement Liz était une femme brisée, et donc ce n'en était plus une.

Une vodka, murmura-t-elle au barman qui la regardait avec un drôle d'air. Quoi? Vous n’avez pas de vodka? Ce n'est parce que c'est une boisson russe que vous devez l'effacer de vos titres...

Il ne bougea pas et Liz agaçait comment à lui parler en Italien ce qui le bougea légèrement, il ne parlait pas et celui-ci préféra la servir mais servir une boisson pareil n'était pas la bienvenue. Aucun italien n'avait de boisson qui réchauffé le coeur d'un Italienne brisée, comme une boisson Russe.

Elle regarda l'homme à côté d'elle quelque peu surprise sans aucune réactions précises sur son visage. Il était habillé avec classe. Un homme qui travaillait et qui était bien payé ou bien tout simplement un mafiosi. Il était facile de les reconnaître, mais il ne fallait pas faire d'erreur. Les mafieux de Karandras avait voulu faire venir de leur côté la mante religieuse mais rien ne fit obstacle à son envie de travailler seule. Et depuis il l'avait laissé tranquille.

Et bien, merci, murmura-t-elle regardant son verre le remua légèrement, puis en bu une grosse gorgée ce qui descendit le verre de moitié. Ouais, sûrement la seule qui puisse arrivée à me faire quelque chose...

La jeune femme sut immédiatement qu'il s'appelait Thomas Cicero. Ce ne pouvait pas être un mafiosi, où du moins il était très naïf de dire son nom... Cependant, si c'était un faux, Liz était méfiante. Ne pas révéler son identité. Personne du monde de l'insouciance, et de la non-violence ne connaissait son nom, possédant plusieurs identités.

Emilia Bianco, murmura-t-elle en lui serrant la main. Cela pourrait vous attirez des ennuis de boire ce genre de boissons. Les italiens sont trop renfermés dans le principe et le précepte.

Et c'était bien vrai, même elle était enfermée dans ces principes, seulement une balle lui avait montré le contraire. Tous principe avait disparus de sa personnalité. Trop de douleur pour en avoir. Buvant une petite gorgée cette fois-ci elle ferma les yeux, puis les reposa sur le bonhomme a côté d'elle. La jeune femme sourit puis lui demanda:

Vous êtes là depuis longtemps... je veux dire dans cette ville?


[C'est petit désolée, mais par la suite, j'en ferais de plus gros^^ et oui je ne dirais pas mon nom, trop risquée ^^ eheh :p ]

[HJ]Pas de problème Lil'Liz[/HJ]

La jeune femme semblait elle aussi avoir beaucoup de classe. Évidemment, elle semblait déprimée, mais totalement. Cicero remarqua qu'elle avait intentionellement choisi sa garde robe pour être discrète, elle semblait vouloir simplement venir saouler son être dans les recoins les plus douteux de la ville. Pour lui s'était une façon de sortir de rencontrer des gens, c'est bizarre, mais c'est dans ces mêmes coins un peu éloigné et bizarre que l'on rencontre les gens les plus intéressants. Comme de fait, la jeune femme avait plus que piqué la curiosité du mafieux. Il répondit lorsqu'elle lui dit que de boire de la vodka pouvait lui faire du tort;

"Sachez mademoiselle Bianco que ce n'est pas moi qui cherche les ennuis, ils sont bien capables de me trouver facilement; ce sont eux qui me cherchent et me trouvent bien souvent. Le conseil que je puis vous donner, à mon tour, est de ne pas surestimer trop les gens; personne ne peux vraiment nous causer de mal ici, présentement."

Il avait ce qu'on pouvait apeller un sourire en coin, mais en réalité c'est simplement son visage qui se crispait dans une position qui lui donnait un air assez sympathique pour que l'on croit qu'il sourit. Il était très rare de le voir sourire en entier; il n'en restait pas moins un personnage assez plaisant à rencontrer; poli, bien élevé et surtout ouvert d'esprit. Il reprit la discution où il l'avait laissé losqu'elle parla de son nombre d'années en Karandras;

"En réalité je suis né ici, mon père est Giovanni Cicero et je suis né dans ce quartier ici même. J'ai du m'en éloigner pendant quelques années afin de compléter mes études en médecine, mais maintenant que c'est fait, je suis de retour."

Il n'était pas peu fier de s'avouer médecin. Après tout, il s'agit de devenir membre de l'élite de la société; les médecins de tous temps ont été des gens qui ont été les meneurs dans leurs communautés respectives. Cela prouve qu'il possède une certaine intelligence si a 23 ans il a terminé médecine.

"Et vous, Emilia, que faites-vous dans la vie? Qu'est-ce qui vous passionne?"

Évidemment, le jeune homme était très cordial, savait se faire apprécier des gens, des femmes en général aussi. Il tira d'un trait toute la vodka de son breuvage avant d'en recommander deux autres et de les mettre sur sa facture.

Un homme qui s'attirait des ennuis. "Etrange" pensa-t-elle " et même très curieux". La discussion serait donc taillader en morceaux car aucun de ne dirait une vérité des plus honnête, ça se sentait, mais Liz n'allait pas se prendre le choux se voir. Elle était venue pour boire, pour se détendre loin de chez elle, loin de ce quartier maudit, loin de tout ce qui pouvait lui faire penser à cette ordure de première. La jeune femme termina son verre, et lui murmura entre ses dents

Personne ne peut? Mais qui dit que je ne pourrais pas? dit-elle d'un air malicieux.

Elle s'arrêta quelques secondes et elle se mit à rire reposant son verre délicatement. Cela donner l'impression qu'elle ne tenait pas l'alcool le changement radical entre la tristesse et le petite rire. Certes ce n'était qu'une façade, si elle avait trop d'alcool dans le nez, c'était sur, elle lui ferait sa fête, surtout qu'elle avait son Sig Sauer dans son sac... maintenant qu'elle n'avait plus son Desert Eagle. Liz était à présent une demi mante religieuse... ^^ Ils s'échangèrent un sourire. L'homme, ce Thomas paraissait sympathique mais la méfiance régnait toujours. Les gens espèrent se faire des amis, alors que dans le milieu du crime, l'amitié ne pouvait avoir sa place... Ce soir, même si aucun des deux ne savaient qui était l'autre, ils auraient une discussion simple et agréable... une entente cordiale. Oui, pourquoi pas... après c'être fait baiser par un Russe, rien ne pouvait l'atteindre... Riant, elle grimaça de douleur, appuyant sur son épaule. Son sourire s'effaça de nouveau mais que faire...

Vous êtes d'ici, oh! Murmura-t-elle renfrognée attendant que la douleur se passe. Vous devez connaître tous les coins et recoins de cette... merveilleuse ville!

C'était dit avec ironie les derniers mots de la fin. Elle détestait cette ville, à cause de son arrivée ici, Liz était devenue une criminel, et payerait un jour le prix de ces crimes.

Un médecin... continua-t-elle reprenant un petit sourire, on en voit pas tous les jours, surtout dans des bars...

Non, jamais elle n'avait vu un médecin russe dans un bar! Foi de mante religieuse, après avoir bu avec la moitié du quartier, elle en était sûre! Mais bon, la conversation se tourna malheureusement sur elle.

Euh, dit-elle en observant le barman du coin de l'oeil. Et bien, je suis sans emploi depuis quelques temps.

Comment lui dire? Je suis à la retraite, j'en ai marre de tuer des gens mais on m'y oblige avec un couteau sous la gorge. Ce n’était pas facile, mais ça ne se disait pas. Je tue des hommes, je les aime pas... tous des enfoirés!

Et ce qui me passionne? Pas grand chose, j'aime bien... que dire, murmura-t-elle, tous ce qui est classique, le cinéma, les animaux, j'ai un chien...les promenades... Rien de plus banal. Et... et vous? A part votre métier?

Ouh ma passion? pensa-t-elle. Les armes, le sang et le visage tordus des hommes souffrant... plus particulièrement l'homme qui lui avait tiré dessus... Le fait qu'elle ne dise pas grand chose donnée l'impression qu'elle était mystérieuse où tout simplement qu'elle cachait des choses.

La tranquillité? Non ... enfin oui, si seulement elle avait le droit à ce don de dieu qui lui était interdit. Mais cependant elle acquiesça avec un petit sourire, tenant toujours son verre vide. Loin d'être une femme d'action, plutôt une adoratrice de la violence et du travail bien fait.

Loin de là, murmura-t-elle tandis qu'il parlait d'action.

Liz l'écoutait sur ses activités, aucunes activités qui sortaient de l'ordinaire. Un homme normale, qui avait un boulot régulier et journalier qui n'était pas obligée de travailler une journée, et être payé pour le mois. Enfin ce n'était peut-être qu'une mascarade!

"Pourquoi voir des tueurs à gages de partout hein Liz?"

Prenant, le second verre elle en but une autre grosse gorgée, ce qui était le plus agréable avec cette boisson c'était toujours la première, qui était la meilleure. Elle entendit plus ou moins ce qu'elle venant de dire, acquiesçant ayant pris une seconde gorgée. Bougeant à la proposition faites de l'aide elle se retourna surprise, sûrement un peu trop brutalement, que la jeune femme dut poser son verre à quelques centimètres du comptoir (en hauteur) . Quelques gouttes tombèrent sur le comptoir tandis que Liz appuya son épaule, en serrant les dents et murmura un petit désolée. Puis se remettant bien droite, bougeant doucement l'épaule pour que la douleur cesse, elle répondit.

Et bien, non, je ne vais pas chercher tout de suite un job, je vais me prendre un petit mois sabbatique, le temps de me reposer un peu et de me détendre. Mais par curiosité, que fait votre père? Peut être que nous sommes dans la même branche?


[Pas fameux désolée ]

La jeune femme acquiesça à ce qu'il venait dire. Un père dans ce métier, oui pourquoi pas, c'était quelque chose de sûre. Mais Liz ne pouvait pas prendre ce genre de choses. Autant parler de quelque chose qu'elle connaissait, et pas sur un sujet qui lui était inconnus, surtout s'il s'en intéressait. Elle préféra ne rien dire, ne pas dire une quelconque bêtise. Peut être récupérerait-elle le métier d'Evenlin.

Thomas tournait encore autour d'elle, il faudrait à présent qu'elle relance un débat sur lui, ou sur un sujet qui ne comprenait ni lui, ni elle. Pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas de Karandras, la grande ^^ elle lui glissa quelques mots en Italien, puis ajouta dans un anglais presque parfait, qui gardait au premier mot un petit accent qui disparaissait par la suite.

Je viens de Naples. Vous y êtes déjà aller?

Elle baissa la tête et prit une gorgée. A vrai dire peut importe si il y allait ou s'il y était allé, c'était une ville, une ville où elle ne voudrait jamais retourner. Trop de souvenir, elle n'avait plus rien là-bas, peut être son frère mais il était marié à présent et sa soeur, qui était partie sur un coup de tête, n'allait pas tellement être un sujet de important à ses yeux. C'était à présent elle le vilain petit canard. Seule et solitaire pour toujours.

Ce qu'il venait de dire la fit rire. Mannequina? Elle? Oui, mais non? Maintenant? Si les tueurs à gages voyait la mante religieuse faire du mannequina, enfin pour ce qui connaissait son vrai visage, cela voudrait dire qu'elle n'avait plus de revenu et serait donc une proie facile.

Oui, j'ai été mannequin en Italie, dit-elle en regardant son verre vide se remplir à nouveau d'un nouveau mélange, Elle laissa quelques secondes avant d'ajouter. Pour me payer ce voyage pour mon ascension ici

Puis elle ajouta en souriant.

Ce n'est pas tellement ma branche, je suis dessinateur/projeteur. Je voudrais passer le concours ingénieur seulement je suis pas très motivée termina-t-elle en levant son verre pour sous entendre que ça n'allait pas ses derniers temps.

Oui, une jeune femme qui en avait dans la tête. SIG sauer P226, sniper, préparer charger, recharger en moins 30 secondes, les noms des calibres, stratégie défensive, moyens de tuer rapidement et sans douleur. Voilà ce que la jeune femme avait en tête, et non pas un coeur batifolant, un amoureux, un repas romantique ou encore, des calculs mathématiques et des images 3D pour permettre de faire un boulons. Wahou, il faudrait lui en apprendre des choses. Liz Parker était devenue une sorte de machine à tuer que son patron avait créer par un simple appel et un simple meurtre. Il avait réveiller en elle une puce qui faisait d'elle une criminel. L'homme penserait d'elle que c'est une femme vraiment intelligente, cependant Liz était stupide à croire que partir avait été la meilleure solution...

Oh, oui il avait bien raison, la ville n'était pas sûre depuis quelques temps, buvant une gorgée elle fut surprise qu'il dise cela, elle acquiesça les yeux grand ouvert. Un grand oui d'approbation. Cependant le fait qu'il dise qu'il n'était jamais en Italie à cause de ses études. Liz n'avait rien dit mais pour un homme qui se disait être Italien, n'être pas aller dans le pays même... C'était un choix, oui, mais ne pas être aller à Rome... en Sicile (elle n'y était pas aller mais voulait y aller pour voir de la pseudo famille qui ne lui avait jamais parler depuis la mort de sa mère.

La jeune femme n'eut pas le temps de répondre qu'elle dut reculer un peu, le poing serrait à cause de ce petit con. Elle murmura quelques paroles dans sa langue natale, qui le fit se tourner pour lui jeter un léger regard en coin, cependant alors qu'elle allait lever la voix pour lui dire de se tirer de là avant qu'elle ne lui mette son poing dans le visage, Thomas avait pris le dessus et lui avait pris la parole. Liz jouerait en quelques sortes la femme fragile. Buvant une autre gorgée, la dernière pour l'instant. La bagarre se lança, la mante religieuse poussa un "eh calmez vous les deux" mais l'homme qui s'occupait de la sécurité s'interposa. Elle se mit à rire à ce qu'il venait de dire, le "tu comprends" était dit comme s'il avait une cigarette à la main et qu'il avait soufflé un bouffé de fumé.

Je comprend ... entièrement dit-elle continuant à rire. Seulement... c'est trop tard pour lui...

Elle jeta un coup d'oeil au barman, légèrement amuser par la scène qui était passé, la jeune femme aurait aimé le taper, elle avait besoin d'une sorte de défoulement depuis Helvitch, elle n'avait pas eu l'occasion encore de se défouler.

Mais comment? murmura-t-elle. Dans une ville ou il faudra bientôt se battre pour avoir ce qu'on veut, une ville où les plus faible se feront écraser par ce qui ont de l'argent ou de la force... Ce qui ont compris qu'il faudra rentrait le plus vite possible chez soi, resteront en vie. Karandras... va vivre une période assez sombre... A mon avis, termina-t-elle d'un ton approbateur.

Si elle parlait trop, la mante religieuse se ferait choper. Peut être en avait-elle trop dit, mais quelle discussion pouvait-on avoir avec un médecin ? " Vous découpez les gens en morceaux?" ou "vous soignez combien de patients par jour". Autant déceler derrière une discussion fade un soupçons de mensonge. Elle commençait à avoir des doutes sur cet homme. Lui sortirait donc les armes...

Comment dire... murmura-t-elle gêner. Je suis sortie avec... un de ses hommes il y a longtemps.

Elle regarda avec un sourire aux lèvres mais des yeux pleins de tristesse, touchant son verre vide, comme on dirait... Mélancolique.

Il m'avait recueillis chez lui, alors que j'étais perdue dans cette ville. Salvator, il a été tué par un russe. Il ne m'avait jamais mentis à son sujet et m'avait dit clairement "si tu restes avec moi, je te protégerais de tout". Et j'y ais cru, jusqu'à ce qu'il se fasse tuer, cependant, il m'a fait tomber dans ce merdier pas possible, et maintenant les hommes qui voulaient la peau de Salvator continue toujours à venir m'emmerder...

Elle était passée d'un passage à l'autre aussi rapidement qu'un acteur. Elle regarda froidement les bouteilles d'alcool qui était en fond avec derrière un miroir ou se reflétait son visage.

Il m'avait dit qu'un jour, ça se passerait comme ça. J'ai attendu deux ans avant de me rendre compte qu'il avait raison... Voilà, pourquoi je suis aussi bien informer sur la chose, car je vis quasiment tous les jours des emmerdes à cause de cette relation et qu'il m'a dit la vérité... Et pour une fois j'aurais préféré qu'il me mente sur la chose...

Liz pencha la tête sur le côté, rêveuse, comme si elle se souvenait de certain moment avec le défunt. Ce qu'il avait dit sur ces philosophes, c'était bien vrai quand on y pensait et le loup, cette histoire de loup lui rappelait quelqu'un. La jeune femme était sur de l'avoir entendu quelques parts, mais pas moyen de le mettre sur un visage. Elle n'allait pas dire que la philosophie et elle faisait quatre mais ce qui aurait été juste de dire, c'est que ce n'était plus le temps de parler mais d'agir, le blabla n'était plus nécessaire, c'était ce battre et comment faire pour s'en sortir. Un jour les hommes sortiront avec leurs armes dans les mains. Les flics ne feront plus rien, ce sera la débauche et la débandade complète. L'italienne y croyait fermement, mais elle ne se laisserait pas faire. C'était une femme d'action et non de paroles. Préférant tenir l'arme que de tenir une conversation, ce qui lui avait prouver maintes fois qu'elle était naïve et trop sensible alors que lorsqu'elle était armée, c'était devenue ce que l'on disait de cet animal, la mante religieuse, une mangeuse d'hommes... Elle revint de ses pensées puis se redressa pour être plus droite, meilleure posture pour son épaule.

Je partirais de cette ville le plus vite possible, je tiens à la vie après tout ce qu'ils m'ont fait... ces Russes. Je les hais mais j'adore leur boisson, murmura-t-elle toujours quelques peu mélancolique, faisant signe au barman pour une autre vodka. Vous ... Vous vous opposerez à toute cette violence avec vos paroles digne d'un evangile face à cette hargne et cette destruction, massive de l'humanité?

{Je dois clore, je pars après demain et j'aimerais ne pas avoir de rp, on en reprendra une prochaine fois, avec un poil d'action hihi - passe de bonne fin de vacance ^^}





Mais pour qui se prenait-il? Jouait-elle si mal la comédie? La mante religieuse n'arrivait pas à faire comprendre la douleur qu'une femme simple pouvait ressentir face à cette violence. La violence était entrée dans son monde depuis bien longtemps et voir un corps sanguinolent ne lui faisait rien du tout. Son cœur fit un bon quand il disait qu'il ne fallait plus reculer face à la menace, qu'il fallait se battre contre eux. Mais il ne comprenait pas, peut être avait-elle perdus la foi en la nation qui l'avait fait, mais se battre contre une bande de rustre était loin d'être aussi simple que d'écraser du pissenlit. Si l'un d'entre eux mourrait, un autre viendrait. Et si tout ce qui était à Karandras venait à mourir, une autre ligne de Russe reviendrait. Ils se dupliquaient à profusion.

Monsieur Spencer, vous me prenez pour qui? Quelqu'un qui va se battre contre eux? Je ne suis qu'une femme, c'est le mec qui dirige la mafia Italienne, le padre...

Elle fit une pause, c'était presque une insulte, mais peut importe, elle n'avait rien à faire avec lui.

Lui n'était pas là quand l'homme que j'aimais est mort alors qu'il le soutenait... murmura-t-elle comme pour retenir un sanglot. Je ne suis qu'une femme monsieur Spencer, je ne suis pas une femme d'arme, et jamais je ne poserais la main sur une arme. Eux ne se sont pas gêner pour me tirer dessus, mais je ne m'abaisserais pas à ce petit jeu.

La jeune femme se leva, laissa quelques billets sur le comptoir, récupérant ses affaires. Il fallait être un peu vexer par rapport à cela. Une femme normal ne resterait pas face aux dangers, seule une femme qui avait tenu une arme en main, ou qui avait un poil de courage dans le sang les affronterait. Liz adressa un sourire au bel homme, pensant que s'était un grand naïf qui n'avait pas comprit que le pessimiste qu'elle avait montrer était tout simplement une femme qui était à l'optimiste et qui a ... de l'expérience mdrr (petit dictionnaire ^^)

Ravis de vous avoir rencontrer Monsieur Spencer, j'espère vous revoir... en vie.

Un dernier sourire, puis elle se retourna marcha lentement. L'homme de la sécurité lui ouvrit la porte en la saluant. Marchant en direction de chez elle, elle se rendit compte que le petit jeune qui l'avait déranger pendant sa discussion avec le mafieu italien, était là en train de fumer son petit join. Liz s'approcha de lui puis le plaqua contre un mur, le jeune homme lâcha son join qui tomba aux pieds de la tueuse.

Toi, si je te revois, tes parents te pleureront ...

La jeune femme le lâcha, il était un peu sonner parce ce qu'elle venait de
faire, plus ahurit que sonnait. Elle s'en allant, ses talons claquant sur le
sol, laissant dans le noirceur de la nuit une ombre avançait. C'était bien ce
qu'elle était une ombre...