Le hasard fait bien les choses

Maintenant, Kymani était plus tranquille. Il avait certes un quart de la ville qui cherchait « la colombe blanche » mais en même temps, il avait un peu d’argent, pas énormément mais au moins de quoi vivre. Depuis qu’il était arrivé à Karandras, il avait pensé uniquement a monter son business, a monter une affaire qui tienne la route, a se monter une réputation, mais a aucun moment il n’avait pensé a lui. Ce soir il avait décidé de profiter de sa petite affaire qui lui avait ramené un peu de blé et de sortir, et quand on était un cubain a Karandras quel meilleur endroit pour sortir que la casa de cuba.

Il décida donc d’aller dans cet endroit dont il avait pas mal entendu parler, un endroit ou tous les cubains de la ville avait au moins été une fois. A l’entrée, il passa dans un détecteur infrarouge visant a éviter les armes dans la casa…la sécurité aux états unis était vraiment plus que poussée, tout cela pour combattre la montée en puissance du terrorisme et pour éviter qu’un mec bourré ai la super idée de sortir son arme et de tirer dans tous ce qui bouge. Il s’installa dans la partie bar et commanda un verre, un mojito pour se rappeler du pays et des bons mojitos que faisait la bonne de Bobby.

Ensuite il détailla minutieusement ce qu’il avait autour de lui. C’était une habitude qu’il avait depuis bien longtemps de toujours détailler précisément ce qu’il voyait, c’était peut être aussi pour cela qu’il était encore en vie. Il remarqua dans un petit salon en hauteur un homme entouré de plusieurs femmes, sûrement le propriétaire de la case, ou alors un grand baron de la drogue cubain. Il alluma un cigare cubain, cela lui faisait plaisir de revenir dans un bar qui rappelait cuba…Car cela commençait a lui manquer. Depuis qu’il était arrivé il n’avait adressé la parole a personne, de peur que quelqu’un découvre qu’il était la blanche colombe. Et cela ne devait pas arriver car si quelqu’un venait à savoir que c’était lui la colombe blanche il pouvait immédiatement se tirer une balle dans la tête lui-même. Il n’était pas la depuis dix minutes qu’une femme habillée plutôt légèrement vint le voir, elle s’assit a sa table et le salua en lui faisant un grand sourire.

*Encore une prostitué et droguée qui plus est son nez est encore blanc. Elle va me parler pendant 5 minutes et elle va me demander si je veux pas aller chez elle moyennant une petite prime a la fin de la nuit. Ce genre de femme me fait vraiment pitié. Les pauvres, elles ne peuvent pas faire autre chose pour gagner leur vie, beaucoup sont coincées dans cette spirale infernale. *

Bonjour monsieur, comment vous appelez vous ? Je ne vous ais encore jamais vu ici dans ce belle endroit. Vous appréciez la soirée ? Un peu de compagnie vous feront peut-être passer une meilleure soirée.

Ecoutez madame, je ne voudrais pas vous manquez de respect mais je n’ai pas besoin d’une femme comme vous se soir. Je préfère rester seul et je ne suis pas venu ici pour trouver une « compagnie ». Je vous souhaite une bonne soirée.

Tu m’as prit pour une pute connard ! Nan je viens juste de la part de l’homme la haut, il voudrait te rencontrer. Et ne t’avise jamais de me reprendre pour une pute sinon tu entendras parler de moi

Il lui aurait bien répondu mais le fait que l’homme l’appel en haut le préoccupait plus qu’autre chose. L’homme en question le regardait et Kymani décida sans trop poser de questions de monter le voir en haut. Il ne savait pas du tout pourquoi celui-ci voulait le voir mais bon il ne fallait pas s’inquiéter. Cet homme n’avait aucune chance de savoir qu’il était la colombe blanche donc c’était sûrement pour autre chose qu’il voulait le voir, et Kymani verrait bien ce qu’il voulait. Il monta un petit escalier qui se trouvait au coin du bar et arriva dans la pièce où était l’homme entouré de deux gardes du corps et d’une dizaine de filles aussi jolies les unes que les autres. Cela faisait vraiment cliché du gros baron de la drogue portoricain. L’homme lui fit signe de s’asseoir et aussitôt trois femmes se mirent autour de Kymani qui avait toujours son cigare à la bouche, maintenant il faisait baron de la drogue aussi, et cela ne lui plaisait pas trop, il n’aimait pas vraiment qu’on le voie ainsi.

Vous buvez quoi ?

Ne le prenez pas mal mais je suis habitué que l’on me présente les gens avant que je boive un verre avec eux. Alors je voudrais d’abord savoir qui vous êtes et pourquoi je suis ici ?

Sucre va me cherche deux mojitos s’il te plait, un pour moi et un pour le monsieur qui est avec moi. Qui je suis, je ne le sais pas moi-même mais appelé moi Beenie. Et pourquoi vous êtes ici ? Et bien parce que je ne vois pas souvent un cubain rentrer dans mon bar avec un cigare a 200$ sans que je le connaisse. Et j’aime bien connaître les gens qui m’entourent. C’est une question de sécurité qu’en pensez vous ? Mais dites moi que faites vous ici a Karandras ?

J’en pense que si je connaissais tout le monde ici je partirait, a quoi bon ? Mais je suis venu ici m’installer. Une envie de changer de cuba. Et mes cigares viennent d’un vieil ami qui est mort avant que je parte et qui me les a légués. Et si je suis ici c’était pour voir si l’on pouvait retrouver un peu de son pays en plein milieu de Karandras.

Et alors que pensez vous de mon bar ?

Il y a en effet une certaine ambiance qui rappelle le pays, amplifié par cette odeur de cigare dans l’air, ce groupe qui joue du jazz et tous les gens qui sont ici qui sont pour la plupart je suppose issue de notre île.

Ce que vous me dites me fait plaisir sachez le. Et je suppose que si vous avez choisit Karandras c’est que vous aviez une idée particulière derrière la tête. Quelle est votre spécialité ?

Kymani savait que si l’homme lui posait cette question ce n’était pas pour savoir si il était spécialité en droit ou en commerce. C’était pour savoir si il était plus doué en deal, en meurtre ou en autre chose. Mais que voulais ce Beenie a la fin de cet entretien, un nouvel homme de main ? En tout cas Kymani savait qu’il avait plutôt intérêt à jouer l’innocent car il était risqué de travailler pour un homme comme cela. A la moindre erreur il vous plombe et il est tellement peu discret qu’il était risqué de rester avec un homme comme cela car les flics quand il le décidait mettait le grappin sur les hommes trop voyant. Puis même si c’était pour lui une occasion de se faire de l’argent il ne voulait pas travailler pour quelqu’un ce n’était pas son genre. Par contre Beenie pourrait peut être lui servir un jour, qui sait, pour un business quelconque, cet homme devait sûrement en connaître beaucoup d’autres.

Nan je dois vous avouer que j’ai choisit cette ville un peu au hasard, mais je ne regrette pas mon choix il y a plein d’opportunité ici. Ma spécialité, plutôt le commerce. Je travaille plus avec mon cerveau qu’avec autre chose. Pourquoi me demander cela ?

Je fais partit des gens curieux que voulez vous. Je suis étonné qu’un homme comme vous vienne ici sans arrières pensées. Enfin si vous le dites je n’ai plus qu’à vous croire. Vos spécialités sont le commerce, très bien c’est une belle branche. Et vous avez trouvez un travail dans notre belle ville ?

Pour vous dire la vérité je ne suis pas arrivé ici il y a longtemps et pour le moment je ne travaille pas encore, je dépense une petite rente que j’ai amené avec moi de Cuba. Pas grand-chose, je devrais bientôt m’y remettre mais pour le moment je profite de ma rente.

Ah vous ne travaillez pas ! Ecouter mon ami j’ai un travail pour vous, je cherchais justement quelqu’un qui pourrait me vendre un avion que je traîne depuis trop de temps maintenant. Vous êtes sûrement la bonne personne, je vous donne l’endroit ou se situe l’avion et je vous laisse le vendre. Bien sur, je veux de l’argent en cash.

Pardon ? On ne se connaît a peine et vous me proposez de vendre un avion qui vous appartient. Qui plus est vous me demandé que l’éventuel acheteur paye en cash. Qui vous dit que je ne suis pas un de ses flics pourris de la ville ? Puis comment voulez vous que je vendes votre avion alors que vous n’êtes pas la, sans aucun papier de l’appareil ni rien.

On ne se connaît certes pas mais votre tête me reviens bien et que votre parole m’indique un homme de grande éducation, puis si vous étiez un flic vous ne seriez pas rentré ici de peur de ressortir les pieds devant. Et puis n’esse pas mon rôle d’aider les cubains qui viennent dans notre belle ville. Puis pour ce qui est de l’avion je croyais que vous étiez dans le commerce ? Je ne ferais pas mieux que vous je n’ai pas les papiers non plus. Puis malheureusement les gens de qualité se perdent aujourd’hui, regarde les hommes derrière moi, ils se servent de leurs armes mieux que personne mais quand il s’agit de réfléchir, ils ne sont plus de la partie.

Et bien écoutez je le prend comme un compliment tout ce que vous venez de dire mais sachez que cela ne m’intéresse pas. Comme je vous l’ai dit je me repose en ce moment puis j’ai d’autre projet de travail en ce moment. Et je ne tiens pas vraiment a risqué de passer le reste de ma vie en prison pour un homme que je ne connais a peine. Je ne suis pas venu ici pour cela. Désolé. Bonsoir.

Dommage je pensais pouvoir intéresser des gens comme vous en vous proposant 5% de la vente d’un avion de 300 000$. Mais comme vous n’avez que faire de l’argent tant pis pour vous, je vous souhaite une bonne soirée.

15.000$ et il allait partir chez lui. Il allait se relever mais il se rassit ce qui eu pour effet immédiat de laisser un sourire sur les lèvres de Beenie. Après tout pourquoi refuser c’était une super opportunité pour lui de gagner de l’argent qui ne se représenterait peut être pas d’aussi tôt. Puis il ne risquait pas tant de choses que cela, il n’aurait juste qu’à éviter au maximum de se faire voir en compagnie de Beenie. Il décida d’accepter mais juste pour cette fois, il ne comptait pas travailler pour Beenie mais c’était juste pour gagner de l’argent pour le moment

Si vous me prenez par les sentiments c’est d’accord. Mais je ne veux pas que l’on parle de moi nulle part je vous fait confiance. Et ne le prenez pas mal mais je n’aime pas beaucoup me montrer alors je préférerais que l’on évite de se voir si il y a besoin ici devant tout le monde. Mais qui vous dit que je ne vais pas vendre votre avion et partir avec l’argent ?

Parce que je connais tout le monde ici et que si vous vouliez partir je n’aurais pas long de vous faire tuer. Ok pour tous vos détails, voici les clefs du hangar où est l’avion et de quoi le faire démarrer. La piste m’appartient, vous la trouverez facilement elle est au sud d’Eask Brook, mais évitez tout de même de sortir l’avion du hangar a par le jour ou il partira, cela pourrait attirer les dindons. Bon maintenant excusez moi mais j’ai de nombreuses choses a faire. Rendez vous ici dans une semaine, on verra ou vous en serez.

Beenie se leva lui sera la main et partit par une petite porte dans le coin de la salle. Kymani sortit de la casa sans vraiment trop y croire. Il ne comprenait toujours pas pourquoi un homme comme cela lui faisait confiance et il se méfiait plus que tout de cette petite affaire. C’était vraiment bizarre et comme disait le proverbe on est jamais trop prudent. Il rentra chez lui se prit une bonne douche et attendit le lendemain matin pour aller dans le hangar. Il y avait en effet un énorme et magnifique jet prive, qui n’avait plus d’immatriculation. Il rentra dedans et resta scotché devant la luxure de l’appareil. Plus le temps passait plus il hésitait a poursuivre cet affaire. C’était vraiment bizarre qu’un homme fasse confiance a quelqu’un qu’il ne connaissait a peine pour vendre quelque chose d’une telle valeur. Enfin maintenant qu’il avait dit oui Kymani n’avait plus le choix. Il ne connaissait personne ici a qui il aurait pu vendre un avion comme celui-ci en si peut de temps et en cache alors il décida de contactez les amis de Bobby.

Il envoya un mail a chacun des gens avec qui Bobby avait fait affaire et qui habitait pour la plus part a Cuba. « Bonjour, Kymani, le petit protégé de Bobby, Je vend un Gulf Stream IV en magnifique état, tout équipé presque neuf, il vaut 1M$ et je le vend 300k$. Pour plus d’infos vous pouvez répondre sur cette messagerie pour éventuellement prendre un rendez vous. Cordialement, Kymani Smith. C’était bon, il n’avait plus qu’a espérer qu’un des amis de son menthor lui répondrait, car autrement il ne serait pas facile de le vendre car il ne connaissait personne ici.

MJ :

Deux jours plus tard tu reçois un mail d'un certain Colin Neelover, l'avocat personnel d'un des contacts de Bobby, tu reçois son mail :

"Cher Kymani, vous tombez à pic, j'avais dans l'intention de m'acheter un jet privé pas trop cher, 300 000$ me parait un prix raisonnable. Je vous recontacterais, Amicalement,
Colin Neelover."

Il laisse son numéro de téléphone à coté, tu le recontactes, seulement quand tu le préviens que l'avion n'a pas de papiers, ça le rend perplexe, il refuse tout d'abord, mais une semaine plus tard, alors que tu croyais que tout était perdu, il veut bien l'acheter, mais avec une remise de 50%.

A toi de voir si ça va plaire au cubain....

» La blanche colombe fait son nid
» Celui qui avait fait l'impossible pour une fille de 9 ans.
» Meurtre pour bien commencer [MJ]
» Il faut bien s'équiper pour faire des coups...
» Faut bien profiter du soleil [Premier post Nillers]