Pause syndicale (Reservé Marshall)

Il faisait un temps magnifique et franchement il aurait été bête de ne pas en profiter. Rubi, n’était pourtant pas du genre à s’extasier devant des petits oiseaux gazouillant ou devant un enfant qui s’émerveille un vol de papillon mais sortir de cet appart malodorant était une joie et un bonheur palpable.
Elle avait donc rejoint le park et s’était offert le luxe de s’acheter un hog dog, surmonté d’une tonne de ketchup et de moutarde. Luxe, car elle n’avait pas encore réussi a trouver un job et franchement c’était pas faute d’avoir traîner ses baskets dans un grand nombre de rues et de ruelles. Trop jeune, trop tatouée, pas assez classe, pas assez d’expérience, ou pas assez de références. Bref, c’était la misère et Rubi commençait à avoir les nerfs à vif.
C’est vrai quoi, elle demandait pas une place de gouvernante dans un grand hôtel, ou un poste de secrétaire de direction, elle voulait juste trouver un job de serveuse. Vous savez, débarrasser un verre, nettoyer une table, éviter les mains baladeuses des mecs un peu trop éméchés, et surtout encaisser les pourboires, pas besoin d’avoir fait polytechnique pour ça.
Oh y’en avait bien un qui lui avait offert de faiore un essai, mais lorsqu’il lui avait mentionner le fait qu’il faudrait qu’elle trouve une tenue plus féminine et plus sexy pour faire le service, c’est elle qui lui avait envoyé son offre à travers la figure. Quel gros dégueulasse pervers ! Un frisson de dégoût lui parcouru l'échine en y repensant.
Bref, cette petite pause que l’on aurait jugée syndicale si la recherche de travail était déclarée, était bien méritée, et elle allait en profiter.
La demoiselle se baissa lentement et dénoua ses baskets usées pour les retirer assez rapidement avant de s’étendre sur le banc et de fermer les yeux, laissant les rayons du soleil lécher sa peau déjà dorée et son esprit divaguer librement.

Sa fessait maintenant quelques temps que Marshall Nillers avait plus ou moins disparu, pas trop longtemps juste quelques semaines. Il avait donner juste des nouvelles à Liz Parker, la situation entre eux restait assez sombre mais ils en avaient tout deux prient l'habitude. Marshall avait pour l'instant tenu sa promesse, il n'avait pas encore commis un seul crime. Il avait certes acheter des grenades, dépassant la centaine, mais il ne les avaient pas encore vendu. Liz pouvait être fier de lui, lui qui pensait avoir mentit avant même d'avoir agis et trahis ces propres mots. Actuellement il restait au calme, chez lui fumant quelques clops. Il ne buvait toujours pas, apparemment il comptait pas revenir sur son engagement qui consistait à ne plus boire. Il prenait l'air régulièrement, ne s'enfermant pas à longueur de journée pour retomber dans une période noir de solitude. Et ce jour-là, il allait allez au parc comme tout les jours.

Il était dans son fauteuil, assis tranquillement les bras sur les accoudoirs, enfoncer dans la profondeur du vieux meuble en face de la télévision toujours allumer. Cet appareil diffusait tout un tas de sotise sans importance, mais bon c'était un peu le bruit de fond de l'appartement à Marshall Nillers. Il finit par regarder l'heure, se rendant compte également du soleil qui perçait le local. Il ne pouvait ce refuser une petite balade dans son parc favoris, loin de ce quartier miteux don il ne pourrait cesser d'éprouver une certaine compassion à son égard. Il finit donc par ce lever, prenant une petite douche, préparation quotidienne rien n'a rajouter, l'homme était enfin dans un jean et un polo classique. La veste de cuir sur les épaules, cette vieille veste de plus en plus usée demandant juste à être entretenu. Il était enfin prêt à décoller de la base, ce qu'il fit sans hésiter. Il ce dirigea rapidement vers sa voiture de luxe, seul objet de luxe qui lui est rester intacte de son passé de chef de gang. Il faut bien sûr passer sur la fois, il y a un mois, où des gangstas d'Atlanta ont tirer sur sa bagnole pour une raison assez obscure.

Une fois prêt du parc, il ce gara simplement comme tout homme au volant d'une voiture. Il en sortit, et marcha en direction du parc de façon normale, sans montrer la richesse qui avait autre fois envahit son compte en banque. Rapidement dans l'enceinte de la cible de cette promenade, il ce mit à marcher sans s'arrêter. Son regard vagabondait un peu de partout, remarquant tout type de personnages, tout type d'animaux domestiques, tout type de fleurs et d'arbres. Son attention fût tout de même retenu par une demoiselle, chose pas très étonnante si on connait un peu Marshall. Tout ce qui sort de l'ordinaire l'intéresse, alors il ne faut pas le prendre pour un dragueur, même un homme un peu bizard aura surement l'occasion de rencontrer Marshall. Il était un homme qui ce démarquait par toute sorte de manières, et des personnes qui ne rentrent pas dans le moule de ce monde sont sans hésiter des personnes avec qui il est intéressant de tenter la rencontre.

Cette jeune femme était tout simplement allonger sur un banc, n'ayant pas le look habituel du karandrésien de base: L'ambiance costume, hommes et femmes d'affaires. Puis allonger sur un banc dans ce célèbre parc, c'est provoquer les forces de police vadrouillant très souvent dans le coin. Entre le dealler, connu des agents, qui est poser contre un arbre sans bouger, et une femme coucher sur un banc, les flics de Karandras choisiront d'aller voir la femme. Bon même si Marshall est quelqu'un qui parle avec n'importe qui de n'importe quoi, même si c'est quelqu'un d'adorable et d'intelligent par ces réflexions logiques, il n'a pas toujours les solutions à tout. et là il faut avouer qu'aborder une femme qui bronze à Geant Parc - Plage n'est pas évident, surtout qu'on passe vite pour le dragueur qui pense qu'a une chose. Et vu qu'il y a plus en plus de femmes qui catalogues les mec avec toujours la même étiquette de pourri de service, on peux pas deviner sur qui on va tomber. Tampis l'homme arrive par derrière, donc son ombre va donc cacher le visage de la femme, et il va ouvrir la bouche avec son air habituel : Un sourire, un regard, une façon de parler, un tout très envoutant grâce à ce mélange agréable de sympathie et d'ouverture au dialogue sans problème quelquonque.

"Je vois trois bleu qui t'observe depuis au moins une minute, ce demandant si ils vont venir passer le temps à te pourrir ta partie de bronzage ou si ils vont prendre au moins leur dixième café depuis le début du service."

Le ton n'est pas sec, ni un ordre ni un conseil fermer, non lui il aurait presque envie de rire du comportement de ces agents. Il trouve ça bien qu'on bonze ici, il n'y avait pas encore penser. Peux-être qu'il faudrait qu'il ce ramène en maillot de bain s'écrasant sur les escalier chaud et propre de l'hôtel de ville où presque personne passe... Comportement ironique pour l'ex maire... Oui l'ex Maire, corrompus pourrais-je dire, de cette ville.

Garder son esprit libre, l’unique quiétude , la seule , la vraie qu’un être peut s’offrir en de très courts instants et savourer ce moment pour ne garder que ce corps dont on reste habituellement esclave. Voilà ce que voulait faire Rubi en ce moment. S’évader, oublier ce pourquoi elle n’arrivait pas à faire ce qu’elle souhaitait, laisser vagabonder son esprit au-delà des frontières que la vie vous donne, le laisser s’envoler vers celui dont les rayons chauffait maintenant son visage pour ne revenir que gonflé de son énergie vitale.

Oui mais voilà, quelqu’un se pointe et vous cache le soleil ! Non mais je vous jure, il y a toujours dans ces moments là quelqu’un pour vous tirer vers la réalité ! Rubi lâcha un long soupir avant d’ouvrir un œil et d’essayer de distinguer qui prendrait son poing dans la figure. Difficile en contre jour de se faire une idée de la tronche que le fouteur de troubles pouvait avoir. Peut importe il aurait vite fait de savoir comment Rubi envoyait balader les emmerdeurs. Pourtant elle ne fit rien, les paroles qui suivirent la calmèrent un peu. Rien à voir avec un casse bonbons dont l’unique but était de soulever une fille et de lui faire un plan drague ringard. Non, là pour le coup il lui rendait plutôt une fière chandelle. Sans rien répondre, elle s’appuya sur ses coudes afin de relever son buste et de vérifier si les infos données par l’ombre étaient justes.

" Hum ! Ont rien d’autre à foutre "

Ses jambes basculèrent sur le côté et en s’aidant du dossier du banc elle se mit en position assise, sans même un regard vers celui qui pourtant lui avait certainement sauvé la mise. Sans prononcer un mot, elle ouvrit son sac à dos et en sortit un paquet vert dont elle tira une tablette de la même couleur qu’elle porta à sa bouche, avant de tendre le paquet vers l’étranger qui se trouvait à sa droite.

"Chewing gum ? "

Oui, pas banal comme premier échange, mais qu’est ce qui l’était vraiment en ce lieu, où le simple fait de s’allonger sur un banc public était passible de quelques heures en garde à vue. Alors et parce que Rubi n’était pas nous le savons tous, ce qu’elle parait, son regard croisa celui de son interlocuteur alors qu’une énorme bulle émeraude sortait de ses lèvres avant de mourir en un clac sec et sonore.

" Je suppose que je dois te remercier…Sont toujours derrière moi les trois schtroumpfs ? "

La jeune femme s'assoit, laissant le dos à l'oeil des agents. Il ne c'est pas tromper sur le style de femme qu'elle est, elle a un comportement proche aux Hell Rider's... En espérant que sa en est pas une, sinon les insultes vont partir de tout côté. Elle regarde Marshall, on en fait ce n'est pas vrai car elle ce précipite sur le paquet de chewing-gum, elle lui en propose un. Il baisse la tête, et sort son paquet de clop, le laissant juste dépasser de sa poche. Il sort une cigarette, et fait un signe de tête négatif juste avant de ce mettre la clop au bec.

"Je préfère nourrir mes poumons que mâcher un chewing-gum."

Le briquet s'allume, la clop fume, le briquet chute dans une poche, le regard de Marshall ce porte sur la jeune femme. Elle avait de nombreux tatouages, elle était de couleur blanche, et n'avait rien dit d'agressif donc ce n'était pas une H.R ! Comment savoir ? Ils sont tous racistes, et Marshall à une peau noir, si elle n'a rien dit d'agressif c'est qu'elle s'en fou royalement. Sa façon de parler n'était pas ordinaire, Marshall avait raison en croyant aborder une femme qui change de ce décors de démocrate. Limite une anarchiste à en croire cette scène, elle à l'air un peu partisante du "Je m'enfoutisme". La dernière phrase qu'elle prononce, provoque presque un fou rire chez le gangsta. Mais les agents de police avait disparu, ils allaient peux être venir qui peux savoir.

"Non... Ils sont plus là."

Marshall prenait un peu de sérieux, il ce rend compte qu'il connait ces agents. Il les as sélectionner pour travailler pour lui dans le passé, ils sont ripoux car ça serait étonnant qu'ils soient tous redevenu de bon flics. Si ils viennent dans le coin, ils vont tout ce permettre par simple raison que Marshall est devant eux. Ca sent très mauvais pour l'ex gangster, il pourrait et devrait partir. Mais il resta très calme, il resta là, et il s'assoit à côt" de cette fille. Il sait que si ils doivent venir ici, ils mettront pas loin de vingt cinq secondes. Vu qu'ils ont disparu ils ont surement prient un chemin plus loin pour passer inaperçue, ce qui correspond à un temps compris entre trente huit secondes et une minute. Marshall était très intelligent, et capable de faire ce genre de calcule, c'est un peu le lieu où il ce trouve le plus souvent. Ici ils a tuer, voler, protéger, draguer, il c'est aussi amuser, il a fait tout un tas de chose ici. Marshall a environ une minute à attendre, après si rien le retiens au près de cette femme il pourra s'en aller voir ailleurs.

"Si ils sont sur le point de venir rendre visite, ils vont être là dans une minute grand maximum."

La réflexion concernant les poumons du jeune homme la surpris un peu, mais elle se retint de lui dire qu’à choisir, elle préfère le chewing gum et ce juste pour une question d’haleine. Mais elle n’en fit rien, après tout l’après midi était belle et elle n’avait pas vraiment envie de se prendre la tête pour des conneries pareilles. Elle le regarda allumer sa clope sans rien dire mais ne cessa de l’observer. Il était grand plutôt bel homme mais ses regards incessant entre elle et le décor avoisinant dénonçaient une inquiétude dont Rubi pensait connaître la cause. Les triplés, devaient certainement être toujours dans le coin, et si Rubi ne s’en souciait pas plus que cela étant donné le peu de choses dont elle avait à se raprocher, il n’en était peut être pas autant pour celui qui maintenant avait pris place à ses côtés.

D’ailleurs, il revint sur sa réponse, en affirmant qu’ils seraient bientôt de retour. Rubi pivota sa tête de droite à gauche essayant de repérer un quelconque bruit de basse cour, mais visiblement ils étaient bel et bien partis. Pourtant Rubi ne put s’empêcher de penser que l’homme à la clope cancéreuse avait raison, après tout elle n’était pas d’ici et il devait connaître les habitudes de la police de cette ville. Aussi tout en prenant ses lunettes de soleil qu’elle glissa sur son nez, elle lui répondit le plus calmement possible.

" On ferait bien de se tirer le plus vite possible alors. Pas envie de passer ma deuxième nuit dans cette ville en cabane, tout ça pour avoir profité du soleil. "

Son visage se tourna alors vers le jeune homme dont elle ne connaissait pas encore le nom, pour plonger son regard noir dans le sien et ce pour la première fois depuis leur rencontre.

" On part chacun de son côté où tu prends le risque de venir avec la coupable du délit ? "

Sa main s’avança alors vers lui, consciente qu’il faudrait peut être se présenter avant de continuer une probable fuite ensemble. Mais la suivrait il ? Après tout lui n’avait rien à se reprocher, du moins c’est ce qu’elle pensait. Ridicule cette situation ! Depuis quand prendre le soleil devenait un délit ? Y’avait pas à dire, elle avait encore pas choisi le bon endroit. Le rêve américain était un véritable cauchemar depuis son arrivée en ville.
Sa présentation fut alors malgré elle accompagné d’un long soupir de découragement. Arriverait elle un jour à se sentir bien quelque part sans être acculée par qui ou quoi que ce soit ? Rien n’était moins sûr…

" Ok, je m’appelle Rubi et si vraiment on a moins d’une minute on s’étendra pas plus sur le sujet où alors plus tard"

Sans attendre un retour, elle se leva et replaça son sac sur son dos, puis pencha la tête légèrement sur le côté avec une expression qui posait une seule et même question " alors, tu fais quoi ? "