Une arrivée en ville decevante [pv Pedro]

Après un long voyage en avion, Nina arriva enfin a destination Karandras City une ville réputée pour être la plus dangereuse des Etats-Unis, ce qui enchanta particulièrement la jeune russe puisqu’elle se cherchait un endroit ou elle était sur d’avoir quelques contrats intéressant. A New York elle avait fais son temps, malgré qu’elle est réussi a se faire un nom, Nina commençait à s’ennuyer, les contrats étaient loin d’être spectaculaire au contraire… Le plus souvent s’étaient des petites demandes de femmes ou d’hommes cherchant à tuer leur époux/épouse, ça tournait toujours autour de la famille. Enfin il lui arrivait tout de même d’avoir quelques bons contrats mais ils étaient vraiment rares…

En attendant la jeune femme descendit enfin de l’avion, et alla se poster devant le tapie roulant ou défiler les bagages de tous les passagers du vol 451. Au bout d’une dizaine de minutes ses bagages passèrent enfin devant elle, elle allait donc pouvoir faire son entrer en ville. Des sa sortie de l’aéroport un taxi lui fit signe de venir, elle s’avance donc d’un pas rapide vers celui-ci qui lui demanda ensuite bien gentiment :

« Je peux vous amener quelque part mademoiselle ?! »

Nina lui tendit alors ses bagages pour qu’il puisse les mettre dans le coffre tout en lui répondant tout aussi gentiment :

« L’hôtel le plus proche et le moins cher si possible »

Le chauffeur lui fit un léger signe de tête avant de venir lui ouvrir la porte de la voiture pour qu’elle puisse grimper à l’intérieur.

« Pas de problème jolie demoiselle. »

Nina passa sa main sous sa jupe puis entra dans la voiture avant de tirer la porte vers elle pour la fermer. Pendant ce temps, le chauffeur passa de l’autre coté et monta coté passager :

« Aller s’est parti »

Dit-il en démarrant la voiture. La jeune russe avait énormément de chance d’être tomber sur un taxi des la sortie de l’aéroport alors que d’autre eux allaient devoir certainement attendre des heures avant d’en trouver un de libre… On pouvait même voir des gens se battre pour avoir le taxi qui venait de se garer devant la grande porte.

Pendant tout le trajet, le chauffeur ne cessa pas de lui parler, lui racontant la vie de sa petite famille, les problèmes qu’il avait avec sa femme ou ses beaux-parents, le type de chauffeur qui vous casse les oreilles en gros… Mais Nina ne dit rien et se contente simplement de regarder le paysage qui était en train de défiler devant ses yeux, certains quartiers étaient plutôt agréable a regard alors que d’autre beaucoup moins. Il y avait des quartiers chic et ceux qui était un peu plus ghetto et c’est justement vers ceux la qu’elle se dirigeait puisqu’elle avait demandé un hôtel pas trop cher.

Au bout d’une demi-heure de route, ils arrivèrent enfin a destination, le chauffeur se gara devant l’hôtel et se tourna vers Nina en lui demandant la somme d’argent qu’elle lui devait. Elle attrapa son sac qui était sur ses genoux et fouilla à l’intérieur avant de lui donner la somme pile demandée, elle aurait pu lui donner un pourboire mais non il avait été beaucoup trop chiant pour ça… Une fois payer, elle sorti de la voiture et regarda l’immeuble qui se trouvait juste devant elle, pas terrible mais ça suffira pour une nuit avant de partir a la recherche d’un appart’ un peu plus approprié pour elle.

Elle pénétra dans le bâtiment et tapa sur la petite clochette sur le comptoir, on avait l’impression de se retrouver dans l’un de ses films typique Américain. Quelques minutes après un homme petit et chauve sorti de la pièce arrière et lui demanda d’une voix assez sèche

« Ouais c’est pour quoi ? »

Apparemment elle l’avait dérangée dans ses affaires, tanpis après tous c’est son travail. Elle répondit alors sur un même ton :

« A votre avis je suis dans un hôtel donc de quoi je pourrai avoir besoin ?! »

Quel imbécile se type… En entendant les paroles de la jeune femme, le petit chauve la regarda avec un regard sévère avant de lui balancer la clé de la chambre 34.

« Merci »

Dit-elle en le regardant avec un petit sourire forcé avant de prendre ses bagages qui étaient sur le sol et de se diriger vers cette fameuse chambre 34. Elle entra la clé dans la serrure et en ouvrant la porte, elle se retrouva dans la pièce la plus pitoyable qu’il doit exister dans ce monde… Il n’y avait qu’un vulgaire petit lit avec des draps crasseux, la seul fenêtre qu’il y avait donné en plein sur le mur du bâtiment d’en face, elle ne pouvait pas plus mal tomber… Juste en face du lit, il y avait un petit meuble immonde ou était posée une vieille télé datant sûrement des années 50…

« Pff quelle merde »

Elle laissa tomber ses affaires sur le sol, et avança un peu plus dans la chambre, elle se dirigea vers la porte qui donnait sur la salle de bain et les toilettes… Et la ce fut encore pire que la chambre, rien n’était nettoyé, on avait l’impression que le lavabo et la douche n’avaient pas été nettoyés depuis leur installation dans la pièce.

« Beurk… »

Elle ne voulait pas rester une minute de plus ici, elle sorti de la chambre, la ferma a clé et parti faire un tour dans les alentours du quartier. Et la elle tomba sur un petit parc qui avait l’air assez tranquille, elle y entra et s’installa sur un banc libre regardant les gens passaient. Elle était vraiment tombée dans une ville de merde, y’avait intérêt a ce qu’elle est beaucoup de contrat et rapidement.

Invité

Le Geant Park ce vaste domaine tout entouré d'arbres et de pelouse, ces cours d'eau infiniment petit qui donnaient une sensation de liberté à l'endroit.
Mais toujours ces bruits de voitures entre autre les klaxon ainsi que les avions ou parfois même les hélicoptères qui étaient toujours là pour tout gâcher.

Et pourtant, Pedro n'apportait que peu d'importance à tout ceci et au lieu de se plaindre contre ces nuisances sonores, il se contenta de laisser faire les choses.
Alors marchant dans ce même par, habillé d'une chemise blanche et légère ainsi que d'un jean délavé presque comme toujours, Pedro trouvait l'endroit bien calme.

Et c'est justement dans ce même endroit qu'il avait commit un méfait quelques jours plus tôt, au moment où il était sur le point de tuer un dealer.
Résultat des courses, un kilogramme de Marijuana, un bon début tout de même. Son entrée dans la ville commençait donc très bien et il ne lui restait donc plus qu'à trouver désormais un acheteur afin de se faire un peu de bénéfice.

Mais pour le moment, ce n'était pas sa principale occupation car il y avait autre à faire que de commettre des méfaits toutes les cinq minutes, il y avait des choses certes beaucoup plus intéressantes...
Mais quoi ?
Sa Pedro n'en avait pas encore trouvé la réponse et ce n'est surement pas dans cette ville qu'il pourrait se distraire comme auparavant quand il vivait encore en Espagne.

Ah l'Espagne, ce pays si beau et en même temps si loin. Ce pays qui fit de lui l'homme qu'il est aujourd'hui.
Ce pays, ces terres sur lesquelles reposent les corps de ses deux parents. Mieux vallait ne pas y repenser, à moins de vouloir se déglinguer le moral.
Il marchait continuellement sans s'arrêter jusqu'à ce que son téléphone se mit à sonner.
Le temps pour lui de décrocher et d'écouter la voix de son interlocuteur.
A sa grande surprise, il entendit la voix d'un homme qui lui aussi était venu par bateau en ces lieux afin de trouver du boulot.

La conversation se faisait en Espagnole alors que son interlocuteur demandait à Pedro comment se dérouler ses premiers jours;
Il ne pouvait bien sûr pas lui dire toute la vérité alors Pedro se contenta de lui dire (toujours en Espagnole).

« Salut l'ami, comment vas tu ?!
Karandras est une ville d'opportunité, je viens de trouver un petit emploi de vendeur dans un magasin de grande surface... »

Il le laissa lui répondre, écoutant avec intention ce que celui ci avait à lui dire. Apparemment, sa n'allait pas fort pour lui, pas fort du tout même.
Et oui car l'homme au bout du fil avait déjà l'intention de quitter le pays dans les jours qui allaient suivre.
Pedro lui répondit donc.

« Bien bien, ce n'est pas une mauvaise chose et... tu as encore une famille qui t'attend en Espagne, je... »

Ce qui s'appelle un manque de chance ou plutôt un téléphone portable complètement pourri car celui de Pedro venait tout juste de couper.
Impossible de retrouver une réseau dans les minutes suivantes, le forçant ainsi à ranger son mobil dans sa poche de pantalon.
Soufflant un bon coup par le simple fait de ne pas avoir put terminé sa conversation, il sortit par la suite une cigarette qui placa entre ses lèvres avant de l'allumer.
Il ne devait pas fumer, il le savait mais après tout, une de temps à autre ne pouvait pas lui faire beaucoup de mal.

Il est vrai qu'avec son job consistant à participer à des combats urbains ne pouvait lui permettre d'être dans une mauvaise condition physique.
Mais sa n'en était pas encore le cas.
Depuis le moment où il avait allumé sa cigarette, Pedro avait prit place sur un banc, juste à coté de celui où était assise une femme.

Une femme qu'il n'avait pas encire vu d'ailleurs, sans doute à cause de la nuit qui commençait à tomber peu à peu.
Et pourtant, elle restait tout de même assez visible aux yeux de Pedro qui regardait droit devant lui. Sa ne ferai aucun doute que si celle ci se mettait à bouger subitement, Pedro prendrai alors peurs...

Ca fait déjà une bonne demi-heure que la jeune femme est assise sur son banc en train de regarder tout type de personne passer devant elle, sans qu’aucune d’elle ne lui jette ne serait-ce qu’un regard… Nina allait sans doute avoir beaucoup de mal a s’adapter à cette ville ou elle ne connaissait vraiment personne, ce n’était pas comme a New York ou là elle avait eu le temps de se faire un nom, des relations stables, énormément de clients important qui lui donnaient des contrats assez souvent. La jeune russe allait donc devoir faire des efforts, accoster des personnes, faire leur connaissance afin de voir ci ceux-ci pourrait lui être utile dans le futur. Enfin ce ne sera sans doute pas trop dur comme effort à faire puisque Nina est une personne assez ouverte, sociable, elle arrive assez facilement à se faire quelques relations sans pour autant mettre en péril sa couverture.

Justement à l’instant un homme vint s’installer sur le banc juste à coté du sien, c’était l’occasion pour elle de faire une première connaissance qui pourrait peut-être, être intéressante. Mais comment allait-elle pouvoir l’accoster ? Elle ne pouvait tout de même pas venir s’installer près de lui sans aucune raison… C’est en le voyant avec une cigarette à la bouche qu’elle eut une idée, elle se leva de son banc et se pointa juste devant l’homme qui avait l’air totalement ailleurs.

"Bonsoir, vous auriez une cigarette pour moi s’il vous plait ?"

Le coup de la cigarette, c’est la chose typique pour réussir à accoster une personne sans que ça paraisse trop étrange. Nina n’était pas une vraie fumeuse, elle n’en était pas accroc mais il lui arrivait tout de même de s’en fumée une, une fois de temps en temps. Elle resta en face de l’homme et attendit sa réponse.

[Ouch désolé pas terrible mon poste...]

Invité

[ Pas grave ^^ ]

Que la solitude pouvait être une marque d'ennui pour Pedro, lui qui ne connaissais que de simples latinos et afro-américains de la ville.
Que des gangsters sans intérêts, rien à voir avec de nouvelles rencontres qui pourraient lui remonter le moral. Car quand on travail dans le crime, le vol, la drogue... l'on est sous l'emprise d'un stress permanent.
L'on ne sait pas ce qui peut nous tomber dessus et l'on ne sait pas quand...

La seule chose à faire pour éviter de se faire coincer par les autorités, c'est devenir vite quelqu'un de puissant afin de leur compliquer la vie.
Car ce sont toujours les plus petits qui prennent dans ce domaine. Mais heureusement pour lui, Pedro n'est pas du genre à suivre cette idéologie là.
Alors, toujours assit confortablement sur ce même banc, ne regardant pas autour de lui, il se contenta de nouveau de redresser la tête vers le ciel.

Regarder les étoiles à travers les branches des arbres au dessus de lui, essayer d'imaginer sa maison d'enfance en Espagne et tenter de savoir ce qu'il en reste.
Il ne ferai aucun doute qu'elle est été détruire afin d'en refaire une toute nouvelle vue l'ancienneté qu'elle avait.
Tirant une autre bouffé de cigarette sans plus attendre, il ne sentit pas la présence d'une femme juste à coté de lui.
Il était complètement déconnecté et c'est à cette heure précise qu'il aurait put lui arriver n'importe quoi dans les pires conditions.

Puis soudain, enfin il sentit quelque chose s'approcher de lui puis une voix vint lui adresser la parole.
Sursautant légèrement face à cette approche, il manqua d'en faire tomber sa cigarette mais il ne perdait pas ses moyens.
Alors rabaissant la tête, il vit face à lui une jeune femme qui attendait là, devant lui. Elle venait de lui demander une cigarette et tout en sortant son paquet qu'il ouvrit afin de lui mettre à disposition, il se contenta de la regarder sous tous ses angles.

Vu son très léger accent presque indescriptible, tout pouvait le laisser à croire qu'elle n'était pas américaine, mais Pedro lui aussi avait un accent beaucoup plus fort respirant à pleines narines ce si beau pays qu'est l'Espagne.
Alors il lui répondit, le paquet toujours devant elle afin qu'elle se serve.

« Bien sûr, servez vous ! »

Dit-il un léger sourire sur les lèvres alors qu'il venait de prendre une pause un peu plus imposante sur le banc.
Histoire de s'imposer comme telle tout en se méfiant d'elle. Elle était certes très attirante mais elle cachait peut-être un deuxième jeu sous cet air de gentillesse.
Pedro le verrai sans aucun doute un peu plus tard enfin si elle reste en sa compagnie qui sait sa peut toujours arriver.

« Vous êtes nouvelle à Karandras ?! »

Il ne voulait pas qu'elle parte, pourquoi ne pas engager une discussion avec elle, tout de suite, maintenant.
Pedro en avait envie, il devait parler avec quelqu'un d'autre qu'un gangster s'il voulait pouvoir se changer les idées tout en continuant de mener une vie normale... ou presque.
De son autre main, Pedro l'invita à s'asseoir avant de finalement laisser tomber sa cigarette à ses pieds qu'il écrasa de la pointe de l'une de ses chaussures...

Aux paroles de la jeune russe, l’homme à la cigarette eut un léger sursaut certainement surpris de se faire accoster de cette sorte alors qu’il était en pleine contemplation du ciel et de ses multitudes étoiles qui étaient petit à petit en train de montrer le bout de leur nez. Mais contrairement à ce qu’elle aurai pu croire il ne l’envoya pas sur les roses, et se contenta simplement de sortir le paquet de cigarette de sa poche et de lui tendre ouvert devant elle pour qu’elle se serve :

"Merci"

Fit-elle avec un léger sourire sur les lèvres, il avait l’air d’être quelqu’un de plutôt sympathique pour le moment mais il fallait tout de même espérer que derrière cet aspect se cache un homme cruel près a tout pour réussir a gagner le pouvoir dans cette ville. En disant près a tous, bien évidement Nina pensait au meurtre, elle avait besoin de se trouver un employeur et rapidement mais pour ça il fallait qu’elle réussisse a se faire connaître mais encore avant ça il fallait qu’elle sache qui voir, qui pourrait l’aider à commencer pour la première fois dans cette ville son travail de tueuse à gage.

Enfin en attendant ce n’était pas trop la question, elle mit la cigarette entre ses lèvres et chercha un briquet dans son sac mais manque de pot, elle n’en avait pas fumé depuis un petit bout de temps donc pas de briquet…

"Oups je vais devoir encore vous dérangez, auriez vous un briquet ?"

Pendant que l’homme en face d’elle était en train de farfouiller dans ses poches à la recherche d’un briquet, il engagea la conversation. Apparemment lui non plus n’avait pas trop envie de se retrouver seul, ce qui tombait bien puisque Nina avait besoin de se faire quelques petites connaissances qui pourrait lui être intéressantes.
Avant de répondre à sa question, la russe s’installa sur le banc à coté de lui en demandant tout de même par politesse :

"Ca ne vous dérange pas que je m’installe à coté de vous ?"

Bien évidement elle connaissait la réponse mais c’était juste par pure politesse. Avant même qu’il est eut le temps de lui répondre, elle enchaîna en répondant a la question qu’il venait de lui poser :

"Oui je suis arrivée en début d’après midi, et vous ?"

Il fallait espérer qu’il soit en ville depuis longtemps, assez longtemps pour qu’il lui apprenne certaines choses sur cette ville du crime.

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