Krys Vance
Gangster Peu Important
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 | Sujet: Le début du business ( partie 3 )  Ven 7 Déc - 14:33 | |
| Enfin. Il attendait ce moment depuis longtemps. Ce petit moment de gloire. Il n’avait cessé d’être ralenti par des obstacles qu’il n’avait pas imaginés dans sa progression. Lui qui avait prévu pouvoir monter son affaire depuis au moins deux ou trois semaines… il s’était bien planté. Planté mais seulement sur la date de la mise en service de son affaire, car mieux vaut tard que jamais comme on dit, et son affaire il n’avait jamais été aussi proche de pouvoir la monter. Le dernier obstacle en date, c’était un séjour d’une semaine à l’hosto. Et tout ça pour quoi ? Pour ne pas avoir pu imaginer que dans une si grande ville de crime, le code de l’honneur était très peu respecté. Il disait ça en connaissance de cause, pour avoir subi deux fois une trahison. La première avait été le moment où Ricardo, son associé, ne pensait pas avoir reçu de garanties assez suffisantes. Car même en lui donnant sa parole, Krys n’avait pas obtenu sa confiance. Il en avait été… choqué. Le mot est un peu fort mais ça l’avait vraiment surpris.
Et il y a une semaine, il avait subi une nouvelle trahison. Car il n’aurait jamais imaginé un jour pouvoir attaquer un ennemi par derrière. C’était pour lui être une taffiole que faire cela, mais apparemment, il était un des seuls ici à penser cela. Car la cause de son hospitalisation était qu’un petit malfrat l’avait poignardé par derrière.
Enfin bref, il était prêt. Il savait qu’il avait trouvé un potentiel acheteur régulier de sa coke. Car le jour où il s’était fait poignarder, il avait réussis à obtenir des infos intéressantes de la part d’un de ses plus fidèles clients. Celui-ci lui avait donné l’adresse d’un nouveau club qui n’avait pas encore sa propre arrivée régulière de drogue pour satisfaire les besoins des clients, et ainsi, faire un bénéfice encore plus intéressant. Alors Krys avait saisi l’occasion et décidé d’aller à la rencontre du patron du club, un certain Mr Respuce, un homme d’affaire. Il faudrait faire un très bonne impression car apparemment, d’après ce que lui avait dit le junkie, Respuce n’était pas un fan des latinos bien au contraire. Il lui avait aussi conseillé d’écourter la discussion ou de la faire dans un endroit clos, car Respuce ne voulait en aucun cas s’afficher publiquement avec un latino, au risque de voir sa réputation, d’homme droit, s’effondrer.
Pour mettre toutes les chances de son côté, Krys irait donc le voir dans son bureau, et il ferait tout son possible pour avoir l’air d’un afro mais pour cela, il n’aurait pas trop de mal, car Krys n’avait de latino que les origines et méthodes, tandis que le reste était afro. Ayant donc sorti pour l’occasion sa meilleur tenue, ou plutôt la tenue la moins pourrie qu’il avait, Krys prit 15grammes de coke pour échantillon et bien sur son colt qu’il fourra entre son baggy et caleçon, par-dessous son long t-shirt. Il regarda l’heure. 21:04. Il savait qu’en marchant vite, il serait au club en à peu près 30minutes. Ce ne serait pas encore l’heure pour sortir s’éclater, mais le patron serait sur les lieux. Au moins, peu de gens remarqueraient qu’un latino était allé voir le boss. Il commença à marcher vers le… 55 Riot Avenue, là où était l’American Club.
*51… 53… Ah 55 Avenue des Émeutes.*
Il apercevait le bâtiment. La façade avait été retravaillée et le club était maintenant bien plus accueillant. Il y avait beaucoup de monde dans les ruelles, ce qui permettrait à Krys de fuir plus facilement en cas d’imprévu. Rah pourquoi il pensait toujours à des solutions d’urgence ? C’était peut-être ça qui lui portait la poisse. Mais il était comme ça, prévoyant et enthousiaste mais toujours avec une légère pointe de pessimisme. Krys se dirigea vers l’entrée. Il entra sans soucis et alla voir un portier, lui demandant :
Pourrais-je parler à votre patron, Mr Respuce, s’il vous plait ?
Mr Respuce est dans son bureau et il ne doit pas être dérangé pour rien. Pouvez-vous m’indiquer les raisons de cette rencontre ?
Mh et bien, j’aurais quelque chose à lui proposer, quelque chose qu’il recherche. Je viens de la part d’un de ses amis, un certain Marco.
Le portier parût satisfait de la raison et Krys le suivit donc. Le club ne paraissait pas extérieurement, mais il était très grand. Une musique de fond était jouée et il n’y avait pas beaucoup de monde encore.
Krys suivant toujours le portier, ils montèrent des petits escaliers. Ils débouchèrent sur un petit couloir avec un porte au bout de celui-ci. Surement la porte du boss, et sur les côtés du couloir, surement celles des gérants et autres responsable s’occupant de la paperasse barbante. En s’approchant, Krys distingua un petit écrito avec indiqué :
« Bureau du propriétaire ;
Mr Respuce »
Le portier tocca à la porte, et quand il en fut autorisé, il entra. Krys découvrit donc le bureau un instant, le temps que le portier referme la porte, surement pour informer à son boss que quelqu’un désirait le voir.
On désire vous voir. Cet homme vient de la part d’un de vos amis, Marco. Il dit qu’il a quelque chose à vous proposer, quelque chose d’intéressant.
Très bien, faites le entrer. Vous pouvez nous laisser.
Le portier ressortit, et ouvrit le passage à Krys qui entra. Silencieux, il pouvait maintenant contempler, pendant deux secondes, le vaste bureau de Mr Respuce. Bien meublé, assez rustique mais avec des matériaux très nobles, Krys se demandait ce qui pouvait manquer à cet homme. Et il eut très vite la réponse en émergeant et en se rappelant du pourquoi il était là. De la drogue, voilà ce qu’il manquait à ce type. Krys regarda le boss, qui s’était levé à son entrée et qui l’invitait, toujours avec ce silence, d’un geste, à s’asseoir. Krys s’assit donc et l’homme d’affaire prit la parole en premier :
Vous avez donc quelque chose à me proposer ? Et c’est Marco, ce cher Marco, qui vous envoie ? Alors j’espère qu’il ne m’envoie pas n’importe qui.
Il ne m’envoie pas vraiment. En fait, il m’a simplement dit que je pouvais satisfaire un de vos besoins, et m’a donc donné vos coordonnées.
Quel genre de besoin ?
Krys ne comprenait pas vraiment ce qu’espérait entendre l’homme et il lui répondit le plus sincèrement possible, toujours avec ce langage soutenu, et se visage fermé :
Le genre de besoin qu’un nouveau patron a lorsqu’il vient de créer son club, sa boite de nuit. Un besoin économique, censé vous faire venir des clients. Il m’a donc dit que vous étiez à la recherche d’une livraison de substances illicites régulière. Je peux vous obtenir cela, c’est pourquoi j’ai décidé de tenter ma chance crânement. Et si je n’avais pas pensé avoir les cartes en main pour le faire, je ne l’aurais pas fais. Cela signifie que je pense que vous serez intéressé par mon offre. Mais commençons par le début. Êtes-vous toujours à la recherche d’un arrivée de drogue, ou suis-je arrivé trop tard ?
Disons que non je n’ai rien de signé, mais j’ai des contacts et je compte tenir compte de toutes les offre. Je ne retiendrais que la meilleure. Autrement dit, je suis près à vous écouter.
C’était déjà ça, Krys n’était pas venu pour rien, et l’homme ne semblait pas décidé à virer Krys rapidement. Peut-être avait-il compris qu’il était quelqu’un de fiable ? Non surement pas. Car quelques belles paroles ne peuvent éblouir les gens de nos jours. Mais peut-être que l’homme n’avait pas saisi qu’il était un latino ? Mais là n’était pas la question. Krys répondit :
Très bien. Ce que je vos propose, c’est de la cocaïne venant tout droit de Mexico. Elle a été cultivé par un grand cartel qui me fournit ses produits par l’intermédiaire de son boss, un ami. C’est une cocaïne de très bonne qualité, mais cela ne vous suffit certainement pas. Je vous ai donc amené un petit échantillon pour que vous la goutiez, ou pour que vous la fassiez gouter, ou bien encore pour que vous la fassiez analyser. Marco l’a bien aimée, il peut vous en témoigner.
Maintenant, cette drogue a un prix pour moi, et si nous faisons affaire, pour vous. Le prix qui vous concerne, c’est de 12$ le gramme au début, et ensuite, si cela marche, alors nous pourrions négocier et faire baisser. Alors oui vous me direz que c’est un prix que vous trouverez élevé, maintenant vous aurez l’exclusivité, et une des meilleures cocaïnes de la ville, je vous le garantie. Par mois, je pourrais vous fournir au plus 1ko mais je comprend que vous ne comptez pas vendre que de la cocaïne. Donc pour la quantité, cela dépend de vous. Je ne peut vous garantir plus d’1ko pour l’instant, mais au fur et à mesure, je pourrais surement. Aussi, si vous acceptez de travailler avec moi, plus vous me prendrez de marchandise, moins elle sera d’un prix élevé.
Voilà ce que je vous propose. Dites moi ce que vous en pensez, et tenez l’échantillon.
Krys tendit le petit sachet vers l’individu et regarda l’homme réfléchir. Krys ne pensait pas avoir oublié quelque chose. Et il resta toujours la visage de marbre, en attendant un réponse. Favorable ? ou non ?... | |
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Serge Helvitch
Gangster Moyennement Important
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| | Sujet: Re: Le début du business ( partie 3 ) Ven 7 Déc - 20:03 | |
| L’homme d’affaires, devant le sachet de coke croisa les bras. Il paraissait réfléchir, alors que le garde du corps derrière en fit de même. Puis tout sourire devant Krys, le petit trafiquant, il fit un geste à son garde.
« Fouilles le ! »
Rapidement et sans que Krys put faire quelques chose, le type l’empoigna faisant tomber au passage l’échantillon au sol. Il découvrit le colt rapidement, connaissant à peu près les gangstas qu’ils fussent des afro ou de vulgaires … latinos. L’accent peu prononcé de Krys le trompa quelque peu.
Le garde du corps le força à terre avant de reculer gardant l’arme avec lui.
« Je ne doutes pas de ta sincérité mais je suis pas encore sur que t’es l’homme qu’il me faut, j’acceptes toutes les offres et un kilo c’est pas une offre chicanos … tu connais le proverbe ? »
Il se leva de son bureau.
« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras … autrement dit, les promesses ne comptes pas chez moi. Va plutôt dealer ton truc avec des fournisseurs de ta carrure, va voir ce type, je comptes pas te descendre je m’en voudrais … »
Il écrivit sur un papier le balançant à Krys.
« Roméo Gonzales sur ton secteur latino, c’est pas le luxe mais il acceptera. Adieu. »
Un geste de tête et le garde du corps l’empoigna le balançant dehors et avant de refermer la porte lui lança.
« J’te lances ton flingues par la fenêtre. »
La porte se referma. L’homme d’affaire ramassa l’échantillon de coke alors que le garde balança le flingue dans une poubelle par la fenêtre et Krys n’aurait aucun mal à le trouver.
Gains :
+8 réputation
-15g de Coke | |
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