Retour en enfance

Les voleurs de bagnoles, nous les briserons, ces gros tas de merdes se croient plus futés que les autres, nous verrons bien. Ces paroles, Serge se les ressassaient sans arrêt. Il était assit au beau milieu d’un beau hangar rempli de voitures, sur le capot d’une bagnole. Il restait pensif fixant le néon au plafond avant que son visage ne se raidisse. Il posa les deux pieds au sol et se saisit du MP-5 qu’il rechargea. Il enjamba le corps d’un afro et rejoignit en circulant autour des véhicules déchiquetés et criblés de balles, un groupe de quatre russes donc Youri. Un regard sur la gauche, une giclée de sang contre le mur, un autre macchabée au sol.

« Ils vont bientôt arriver alors bougez vous un peu les filles. »

Serge passa juste devant le groupe qui se dispersa à l’intérieur du hangar sur ses paroles. Serge rejoignit un bureau criblé de balles au fond du hangar. Poussa le semblant de porte. Un afro sur le bureau, la tronche contre le mobilier, du sang au sol. Putain de nuit, et elle ne faisait que commencer. Voilà plusieurs semaines que Nawana traîne avec ces voleurs de bagnoles dans le quartier européen, russes et italiens ont dévissé bien de ces petites frappes mais il fallait agir. Les hommes ont monté une combine pour connaître leur relais, ce hangar. Il suffisait de filer une voiture volé jusqu’ici. Apprenant l’adresse, ce vieil entrepôt de fruits dans l’industrial sector, les grands du clan ont ordonné la Nemesis et Serge devait mener l’assaut, presque une punition.

Ils sont venus à huit sur deux voitures, Serge armait cinq des huit avec ses MP-5 et les trois autres se chargeaient de leur couverture. Tenue de combat exigé et c’est donc dans de sombres imperméables qu’ils sont tous venus, on aurait dit une remake de matrix, sûrement avec beaucoup de cascades et surtout aucun effets spéciaux. Serge jeta un regard par la vitre trouée donnant vers le hangar. Ses hommes se postaient derrière les voitures, prêt à l’arrivée imminente de la seconde vague. Le service militaire obligatoire des pays de l’est était plutôt une bonne chose. Une heure plus tôt, c’était des afro à leurs places, les russes ont garé leur voiture rapidement assez loin du hangar. Ils ont chargé leurs armes, ils ont couru vers le hangar, embrassé leurs plaques et leurs idoles une dernière fois avant de sortir leurs pétards. Youri était le préposé pour l’ouverture de la grande porte coulissante, un, deux, il pousse, les pétards partent dans le hangar pour distraire et déstabiliser et le feu de Dieu pouvait commencer.

Serge ne dirigeait pas, il avançait, rapidité, efficacité, voilà bien longtemps qu’il n’avait pas fait ça mais les réflexes lui reviennent vite. Longeant le mur, ne s’arrêtant sous aucun prétexte, son but, le bureau du fond pour les prendre à revers. Seul ? me direz vous. Ces types sont des amateurs pas des militaires, les russes ont tous donné dans le sang et les armes bien avant de venir dans ce pays. Il courre, ces hommes attaquant de face, trouant vitres et carrosseries, au moins si les mafieux meurent jamais ces salopards d’africains ne pourront vendre leurs voitures si chèrement acquises. Quelque chose l’arrête et le propulse contre le mur, un type s’est jeté sur lui libérant toute la haine et l’adrénaline qui se trouvait enfuis en lui. Son MP-5 volent mais ses poings restent accrochés, une droite puis un coup de boule fracturant le nez du malheureux, pas le temps pour la délicatesse. La condition physique est à rude épreuve, Serge se relève, profite de la faiblesse de son adversaire au sol avec un nez sanguinolant, il attrape son arme et dévisse l’afro, une giclée sur le mur … Le reste vient s’écrouler.

Il reprend son souffle, contemple son œuvre, voilà bien longtemps qu’il n’avait pas tué d’une manière aussi froide sans connaître le nom même de son adversaire, puis les idées lui reviennent. Un crachat, il repart vers le bureau. En courant, il tire sur les vitres du bureaux, trouant la zone et épuise son chargeur. Au risque de salir son imperméable, il se jette contre une voiture pour éviter une riposte. Il sort un chargeur de la poche gauche, il faut faire attention à ça. Il charge, souffle deux fois, pas le droit à l’erreur. Se relève et avec toute la rage arrose de nouveau la vitre et le bureau, bien appuyé et ne se souciant rien de l’environnement extérieur, il vide la moitié du chargeur avant d’entendre des tirs derrière lui.


Il faut faire vite. Il repart, le bureau, le type est il mort ou pas avec un chargeur entier, coup de poker on verra bien. Aucun tire. Il peut se repositionner, plus personnes derrière lui, le voilà au fond du hangar, il peut mater le cul de chacun de ces merdeux et s’en donne à cœur joie. Deux cartons sur huit, bon score. En infériorité numérique, les russes ont tout joué sur leur expérience du combat.

Avec le canon de son flingue, Serge soulève le visage du mort, un balle lui défoncer un œil, pas beau à voir, en tout cas, ils ne devront laisser aucune trace. Il observe son imperméable comme un réflexe, son pantalon est sale de même que le dos du vêtement, une giclée de sang sur un coin, rien de méchant. Il ressort, refermant la porte par réflexe. Le hangar était de nouveau plongé dans le silence, les africains reviennent …

Serge se place dans le coin à gauche, il n’a qu’à se lever pour voir tout le hangar et impossible de le prendre par derrière ou alors ce déchet arrive à traverser les murs. Quatre chargeurs de MP-5 et deux de rechange pour son colt au cas où. Les soldats attendent les petites frappes inconscientes du danger qu’ils encourent, les russes ont braqué leurs armes sur la porte, il n’y pas d’autres entrées, le choc sera rude. Des freins, au moins deux voitures … Serge serre son arme et souffle.

MJ :

Tu t'attendais a voir une armée d'africains, mais non, tu comprends que c'est la BAB lorsque t'entends :

A mon signal.... BAB, rendez-vous!

La porte s'entrourve, un de tes hommes panique et shoote la porte, la BAB comprend qu'il n'y aura pas de terrain d'entente... Ils balancent un fumigène et deux hommes rentrent et canardent tes hommes en se planquant derrière des cartons et des boites de conserve empilés...
Un de tes hommes à le crane brisé....
Toute la troupe entre, ils sont cinq, des agents surentrainés, armés, et bien équipés, toi, t'as des soldats, pas des machines a tuer...
Tout le monde pense que c'en est fini de vous, tout le monde te fait confiance, sort les de la en vie, en utilisant tête et non ton flingue...

Mj :

La grenade élimine un agent de la BAB qui ne s'attendait pas a voir ça entre les mains d'un "simple" homme... Un second se fait projeter sur le mur et perd conscience. Il en reste maintenant deux parfaitement conscients qui essuient des tirs, mais ils sont au bord de l'épuisement seul le plus grand, le leader se bat et y met corps et ame...
T'entends une voiture freiner brusquement, un taxi s'est garé devant la baraque, et un russe revient avec un lance-flammes, il arrose par derrière les deux derniers agents, puis tous les corps présents, et les voitures, les corps encore vivznts se tortillent sur le sol comme si un essaim de guepes les attaquaient.
Un des russes shoote le coprs d'un des black, crachant un molard sur le cadavre, un petit truc métallique et brillant sautille du corps, tu te penches et le rammasse : un émetteur, un des black était de l'autre coté, un sous-marin, un agent double, un sayen comme les appelle le Mossad, ce qui explique l'arrivée surprise de la BAB...

Le chauffeur de taxi, continue a bruler le hangar et tous ses composants avant de partir dans son taxi, vous montez tous dedans et rentrez dans le quartier Russe, vous êtes sauf.

+10 de reput'
+2000$ pour l'affaire, payé les grosses têtes.